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2023
- 20 Juin
- Par Rick STURGIS
- Bureau Kosovo KSV/019
- Gouvernance
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KOSOVO - Renforcer la transparence, l'efficacité et la conformité avec les normes de l'Union européenne
Dans le cadre du projet KSV/019 - Assistance technique dans le contexte de l'intégration européenne du Kosovo, une série de formations ont été organisées à Pristina pour les organismes administratifs. Ces formations ont mis l'accent sur l'application efficace du critère de l'offre économiquement la plus avantageuse, un élément essentiel des normes de l'Union européenne en matière de passation de marchés.

La formation a rassemblé des participants issus de divers organes administratifs, y compris des ministères et des entreprises publiques telles que la Poste du Kosovo et la Commission de régulation des marchés publics.

En familiarisant les participants à ce critère de l'offre économiquement la plus avantageuse, la formation visait à améliorer le traitement des documents d'appel d'offres, conformément aux normes de l'Union européenne, ainsi que la qualité globale des marchés publics au Kosovo. Ainsi, l'objectif est d'augmenter l'application de ce critère dans les marchés publics au Kosovo, pour atteindre 8 à 10 % au cours des deux prochaines années (contre 5 % en 2022).

Des développements passionnants sont actuellement en cours, le Kosovo étant en train de rédiger une nouvelle loi sur les marchés publics. Cet engagement reflète la détermination du Kosovo à améliorer son cadre juridique et à l'aligner sur les normes internationales dans le domaine des marchés publics. Outre la promotion de pratiques efficaces en matière de marchés publics, ces initiatives contribuent aux aspirations du Kosovo à rejoindre l'Union européenne.

Le projet KSV/019 - Assistance technique dans le contexte de l'intégration européenne du Kosovo est cofinancé par le Kosovo et le Grand-Duché de Luxembourg et mis en œuvre par le ministère kosovar de l'Intégration européenne et LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
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- 20 Juin
- Par Rick STURGIS
- Bureau Kosovo KSV/019
- Gouvernance
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KOSOVO - Renforcer la sécurité alimentaire et les capacités administratives
L'Agence alimentaire et vétérinaire du Kosovo (FVA) a récemment participé à des sessions de formation à Pristina dans le cadre du projet d'assistance technique dans le contexte de l'intégration européenne du Kosovo.

Créée en 2000, la FVA joue un rôle crucial dans l'élaboration et la mise en œuvre de mesures visant à garantir la santé des animaux et des plantes, l'accent étant mis sur la garantie de la sécurité et de la qualité des denrées alimentaires afin de protéger la santé publique. En tant qu'autorité de contrôle et agence exécutive, la FVA supervise la sécurité, l'hygiène, la traçabilité et l'étiquetage des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, conformément aux réglementations nationales et harmonisées de l'Union européenne.

La formation suivie par la FVA visait à renforcer les compétences et l'indépendance de l'agence dans l'accomplissement de ses tâches et à étendre ses capacités, en particulier dans les domaines de la sécurité alimentaire, des questions vétérinaires et phytosanitaires. Les sessions de formation étaient principalement axées sur le système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, un système de notification des problèmes de sécurité alimentaire dans l'Union européenne. Avant la formation, une évaluation préparatoire a été menée pour évaluer les connaissances et les compétences des participants, les résultats des tests initiaux montrant un niveau élevé de préparation. Toutefois, un renforcement continu des capacités est nécessaire pour améliorer leurs compétences au-delà de ces formations.

Le renforcement des capacités du personnel de la FVA aura un impact positif sur l'alimentation et le bien-être animal au Kosovo, en protégeant la population contre les maladies d'origine alimentaire et en donnant la priorité au bien-être des consommateurs.

Les bactéries toxiques d'origine alimentaire telles que Salmonella et Escherichia coli (E. coli), ainsi que les virus tels que le rotavirus et l'hépatite A, sont des causes courantes d'intoxication alimentaire au Kosovo. L'augmentation des revenus des Kosovars, qui consacrent une part importante de leur budget familial à l'alimentation, a entraîné une hausse de la consommation d'aliments en dehors du domicile, y compris dans les restaurants rapides, ce qui accroît le risque d'intoxication alimentaire. Dans ce contexte, il est essentiel de garantir la sécurité et la qualité des aliments pour protéger la santé de la population et veiller à ce qu'elle reçoive des aliments sains et sûrs.

En outre, le 7 juin 2023, la Journée mondiale de la sécurité alimentaire a souligné l'importance de la sécurité alimentaire dans le cadre du droit à un "niveau de vie adéquat" énoncé dans les déclarations internationales sur les droits de l'homme. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme souligne que chacun a droit à une alimentation sûre pour la consommation humaine et exempte de substances nocives.

Ces efforts contribuent au respect par le Kosovo des exigences énoncées dans l'accord de stabilisation et d'association (ASA) avec l'Union européenne, notamment en ce qui concerne la clôture du chapitre 12 - Sécurité alimentaire, politique vétérinaire et phytosanitaire. L'ASA sert de cadre principal aux progrès du Kosovo vers l'intégration européenne, visant à aligner progressivement la législation et les pratiques sur les normes de l'Union européenne, pour aboutir finalement à l'adoption complète de l'acquis de l'Union européenne lors de l'adhésion.

Le projet KSV/019 - Assistance technique dans le contexte de l'intégration européenne du Kosovo est cofinancé par le Kosovo et le Grand-Duché de Luxembourg et mis en œuvre par le ministère kosovar de l'Intégration européenne et LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
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- 17 Juin
- Par Anna FEIEREISEN
- MAE/014
- Autres
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Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse
Zoom sur le projet SEMOR mis en place au Niger, cofinancé par la Business Partnership Facility*, pour anticiper et prévenir les risques liés aux inondations et sécheresses.

Dans le bassin du fleuve Niger, le plus long d'Afrique de l’Ouest, l’entreprise luxembourgeoise RSS-Hydro, spécialiste en modélisation des inondations et en cartographie des risques liés à l'eau, a développé le projet SEMOR, en partenariat avec le Centre Régional AGRHYMET.

Ce projet permet de mieux surveiller le fleuve, grâce à une combinaison de capteurs de niveau d’eau et de données satellitaires. Ce réseau de surveillance des cours d'eau contribue à améliorer les prévisions régionales des extrêmes hydrologiques et la gestion des ressources. Les communautés vulnérables peuvent ainsi mieux préserver leurs récoltes annuelles et augmentent par là leur résilience face aux impacts du changement climatique.

*Financée par le Grand-Duché de Luxembourg, la Business Partnership Facility apporte un soutien financier aux projets commerciaux durables et innovants portés par des entreprises luxembourgeoises ou européennes, en collaboration avec des partenaires des pays où sont mis en œuvre les projets.

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- 5 Juin
- Par Noémie GINTER
- Bureau Sénégal EUR/802
- Éducation, formation et emploi
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SÉNÉGAL - Atelier VET Toolbox d'apprentissage par les pairs
Du 22 au 26 mai 2023, les équipes des 11 pays d’intervention du projet VET Toolbox se sont retrouvées à Dakar pour des visites de terrain et des échanges lors d’un atelier d’apprentissage par les pairs.

La semaine a démarré par une journée de visites de terrain, durant laquelle un groupe s’est déplacé à Louga et le second à Mbour et Diamniadio.

Le groupe de Louga a visité le Centre de formation et d’appui aux métiers de Louga, et notamment leur nouvelle salle numérique multifonctionnelle totalement équipée dans le cadre du projet VET Toolbox, en partenariat avec l’entreprise allemande Lucas Nülle. La visite a également permis de découvrir les installations impressionnantes de la chaîne de télévision du centre de formation, gérée par des apprenants.

Le deuxième groupe s’est rendu à Gandigal sur le site de production de l’entreprise sénégalaise, ELEMENTERRE, spécialisée dans la construction d’infrastructures en briques de terre compressées.

Entreprise ELEMENTERRE

Sur le chemin du retour vers Dakar, les équipes se sont arrêtées à Diamniadio sur les sites de deux partenaires du projet AGEVEC, également soutenu par VET Toolbox au Sénégal. Une première étape au Centre sectoriel de formation professionnelle aux métiers de la mécanique et des engins motorisés a permis de visiter les installations et équipements du centre tels que des véhicules, moteurs et simulateurs utilisés par des jeunes en formation. La dernière étape était le Centre de formation de l’entreprise SMT, distributeur de la marque Volvo en Afrique de l’Ouest, dans lequel le personnel ainsi que les clients sont formés à la conduite et à la maintenance des machines et véhicules.

Entreprise SMT - Volvo

Intenses réflexions

À partir du deuxième jour, les deux groupes se sont retrouvés pour échanger. De manière participative et inclusive, les équipes de tous les pays ont partagé les points forts des projets et discuté des défis qu’elles rencontrent. C’est ainsi qu’elles ont aussi réfléchi sur leurs apprentissages et profité de l’expertise collective des représentants des cinq agences d’exécution : Enabel, Expertise France, GIZ, The British Council et LuxDev.

Une rencontre avec l’Advisory Board, le Comité consultatif de la VET Toolbox au Sénégal, a également permis des discussions sur l’approche d’identification des opportunités de projets VET Toolbox au Sénégal.

Advisory Board, Comité consultatif de la VET Toolbox au Sénégal

Le projet VET Toolbox 2 est cofinancé par l'Union européenne et le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ). Le projet est mis en œuvre par Enabel, LuxDev, The British Council, Expertise France et la GIZ, un consortium dirigé par Enabel.
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- 5 Juin
- Par Anna FEIEREISEN
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Journée mondiale de l'environnement
Aujourd'hui, c’est la Journée mondiale de l'environnement. Jetons un coup d'œil sur le Vietnam.

Avec son long littoral, sa population importante dans les zones de basse altitude et ses écosystèmes fragiles, le Vietnam est l'un des pays les plus exposés aux effets néfastes du changement climatique, notamment l'élévation du niveau de la mer, l'intrusion saline, la perte de terres et de biens, l'évolution des écosystèmes et l'insécurité alimentaire.

En 2013, la Coopération luxembourgeoise a entamé une collaboration sur le climat avec la province centrale de Thua Thien Hue, qui compte 1,13 million d'habitants et qui est fortement exposée aux risques liés au climat (notamment les tempêtes, les inondations, les sécheresses pendant la saison sèche, l'érosion côtière et fluviale et la salinisation des sols et de l'eau des lagunes). Ces risques augmentent en fréquence et en intensité et constituent un danger de plus en plus grand pour l'environnement et pour la vie et les moyens de subsistance de la population.

Deux projets d'adaptation au changement climatique ont été mis en œuvre avec succès depuis lors, en aidant les communautés à renforcer leur résilience afin de mieux faire face aux impacts du changement climatique et aux conditions changeantes des activités de subsistance.

L'action concertée sur le climat a accordé une attention particulière aux élèves. Ainsi, de nombreuses activités ciblées ont été conçues pour répondre aux vulnérabilités et aux besoins spécifiques des enfants et pour les sensibiliser au changement climatique et aux questions environnementales. Les élèves ont participé avec enthousiasme à des cours et des formations extrascolaires sur l'environnement :
- dans les écoles primaires, des concours de peinture ont été organisés et des milliers d'enfants des classes 5 à 7 ont suivi avec succès des cours de natation de survie, dans un pays où les inondations sont devenues plus graves et où la noyade est la première cause de décès chez les enfants ;
- dans les écoles secondaires, de nombreux concours sur le changement climatique ont été organisés et des groupes d'action d'étudiants ont conçu et mis en œuvre leurs propres programmes d'action pour contribuer à la sensibilisation et stimuler les « actions vertes » dans leurs communautés.
Si la sensibilisation et les connaissances sont encore limitées au Vietnam, les jeunes se sont montrés très désireux de s'informer sur le changement climatique et l'environnement et de passer à l'action. Si l'on considère qu'il s'agit de la prochaine génération, c'est tout à fait encourageant.

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- 2 Juin
- Par Mireille HAOUNSA
- Bureau Mali MLI/021 MLI/022
- Sécurité alimentaire Éducation, formation et emploi
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MALI - Septième session du Comité de pilotage des programmes de coopération bilatérale
Le mercredi 10 mai 2023 s’est tenue au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale (MAECI) à Bamako, la 7^e session du Comité de pilotage des programmes de coopération bilatérale Mali - Luxembourg : MLI/021 - Développement rural et sécurité alimentaire et MLI/022 - Formation et insertion professionnelle.

Placée sous la présidence du Directeur Europe au sein du MAECI et sous la coprésidence de la Chargée d’affaires de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg, cette session ordinaire composée de 21 participants dont ses membres faisait suite à la session extraordinaire tenue le 13 juin 2022.

Cette 7^e rencontre du Comité de pilotage a servi de cadre d’échange sur l’état d’avancement des interventions au titre de l’année 2022 des deux programmes et des enjeux opérationnels pour l’année 2023 pour les Conseils régionaux de Ségou et Sikasso. Elle a également permis de présenter la planification opérationnelle 2023 du district de Bamako et sa périphérie auquel les interventions des deux programmes ont été étendues dans le cadre de la prolongation de la deuxième phase d’extension desdits programmes.

La session a aussi servi de cadre de discussion de la première tranche du montant à transférer aux Conseils régionaux de Ségou et de Sikasso dans le cadre de la mise en œuvre des activités à travers l’appui budgétaire sectoriel décentralisé en 2023, ainsi que des dispositions à prendre pour assurer une bonne gestion des flux financiers et de la trésorerie.

Interactifs et enrichissants, les échanges attestent du dynamisme de toutes les parties prenantes pour la réussite du partenariat et l’amélioration des conditions de vie des populations dans les régions de Ségou, Sikasso ainsi que dans le district de Bamako et sa périphérie.

Les deux programmes bénéficient directement à 3 800 exploitants agricoles familiaux et devraient faciliter l’insertion de 6 000 jeunes hommes et jeunes femmes de 15 à 35 ans dans les filières agricoles appuyées, à savoir :
- dans les régions de Ségou et Sikasso : embouche (bovine et ovine), maraîchage, riz, fonio, sésame ; métiers de la transformation liés aux filières agricoles, arboricoles et d’élevage riz, mangue, anacarde, fonio, karité ; aviculture; métiers de services en support des filières citées dont production de semences, entretien et maintenance d’équipements agricoles ;
- au sein du district de Bamako et sa périphérie : maraîchage ; aviculture ; métiers de la transformation liés aux produits agricoles, arboricoles et d’élevage issus des producteurs de Bamako (fruits, légumes, lait, viande) ou des régions de Ségou et Sikasso (fonio, pomme de terre, riz, mangue, anacarde, fonio, karité) ; métiers de services en support des filières citées dont conseils, intrants, construction, maintenance, réparation, transport, stockage.
Au 31 décembre 2022, sur une programmation de 3 018 492 400 FCFA, un montant de 3 183 741 087 FCFA a été décaissé dans le cadre de la réalisation des activités planifiées pour le compte du programme de développement rural et sécurité alimentaire, soit 105 % du budget planifié. Le budget planifié en 2023 pour les activités à exécuter orientées vers tous les partenaires ciblés est de 3 413 887 537 FCFA, soit 5 204 097 EUR.

Pour le programme de formation et insertion professionnelle, sur un montant programmé de 1 397 033 604 FCFA, 753 927 457 FCFA ont été décaissés, soit 54 % du montant programmé. Le budget planifié en 2023 pour les activités à exécuter orientées vers tous les partenaires ciblés est de 1 758 586 202 FCFA, soit 2 680 771 EUR.

Les perspectives pour l’année 2023 sont orientées, d’une part, vers l’appui au district de Bamako pour le pilotage des actions de formation et insertion professionnelle et, d’autre part, vers la poursuite de la réalisation des investissements structurants, le financement des projets productifs, la poursuite des actions de formation et d’accompagnement des jeunes dans les régions de Ségou et Sikasso afin de relever conjointement les défis du développement économique local durable.

Les programmes MLI/021 - Développement rural et sécurité alimentaire et MLI/022 - Formation et insertion professionnelle sont financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
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- 1 Juin
- Par Eusebio MORA
- Bureau Cabo Verde CVE/088
- Éducation, formation et emploi
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CABO VERDE - Première Foire de l’entrepreneuriat et de la promotion de l’entreprise
Le premier Salon national de l'entrepreneuriat et de la promotion des entreprises (FEFE) du Cabo Verde s'est tenu du 18 au 20 mai 2023 à Praia, avec le soutien du programme d'appui au secteur de l'emploi et de l'employabilité de la Coopération luxembourgeoise.

À travers le programme d'appui au secteur de l'emploi et de l'employabilité, la Coopération luxembourgeoise contribue à la formation des jeunes, en assurant l'éducation et la formation, mais aussi en promouvant des attitudes et des valeurs compatibles avec les défis actuels et futurs, tout en aidant à créer des opportunités et en diversifiant l'économie dans des secteurs porteurs tels que l'économie verte, le tourisme durable, l'économie numérique, l'économie bleue, la transition énergétique, les services financiers ou encore l'industrie d'exportation.

Dans ce contexte, le premier Salon national de l'entrepreneuriat et de la promotion des entreprises a permis de rassembler 20 institutions et 90 entreprises exposantes de toutes les îles et de tous les secteurs.

Cet événement a permis de promouvoir le développement d'affaires et d'initiatives entre petites et moyennes entreprises de divers secteurs d'activités économiques du pays. Le Salon a en effet fourni un espace pour établir des contacts et créer des ponts et des interactions entre les start-ups, les micro et petits entrepreneurs et les jeunes entrepreneurs bénéficiant des programmes de promotion de l'esprit d'entreprise, du développement des entreprises, de l'emploi et de l'employabilité.

Le programme CVE/088 - Appui au secteur de l’emploi et de l’employabilité est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et le Cabo Verde, et mis en œuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
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- 31 Mai
- Par Anne-Sophie RAUCHS
- Bureau Sénégal SEN/032
- Éducation, formation et emploi
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SÉNÉGAL - L'expérience sénégalaise des unités mobiles de formation visitée par les Ivoiriens
Une importante délégation du ministère ivoirien de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, accompagnée par le responsable du Programme Éducation d’UNICEF Côte d’Ivoire a effectué, du 22 au 26 mai dernier, une mission d’imprégnation des modèles des unités mobiles de formation (UMF) au Sénégal.

La Côte d’Ivoire compte 10 UMF et souhaite en acquérir trois nouvelles. L’objectif de cette mission était, pour la délégation, de bénéficier de l’expérience du Sénégal en matière de formation rurale et d'être outillée sur le modèle de gestion des activités des UMF sénégalaises en vue de redynamiser les UMF existantes et faciliter l’acquisition des trois nouvelles.

Sous la conduite de la direction de la Formation professionnelle du Ministère sénégalais, les homologues ivoiriens ont démarré la mission par des rencontres et des échanges à bâtons rompus avec les décideurs et acteurs du niveau central.

La part belle a ensuite été donnée aux visites de terrain. Les étapes de Mbacké, Thiès, Kébémer, Louga, Saint-Louis et Dakar ont permis à la délégation de visiter les trois types d’UMF : industrie, agroalimentaire et TIC. À Louga, ils ont eu l’opportunité d’assister à une formation sur la communication digitale, les compétences numériques fondamentales et les outils collaboratifs menée en collaboration avec Orange Digital Center et destinée à des formateurs sur la pédagogie active ainsi qu’à des élèves.

Les échanges avec un groupement de femmes travaillant dans la transformation alimentaire dans le village de Sagatta Gueth (région de Louga) et formées par l’UMF du centre de formation professionnelle de Kébémer, de même que la rencontre avec les jeunes filles de la Grow Academy (start-up technologique pour la formation et l'employabilité des jeunes femmes déscolarisées et/ou en formation professionnelle technique, dans le secteur digital), ont été des moments forts de cette mission.

Cette semaine intense s’est achevée par une rencontre avec la délégation avec la Coopération luxembourgeoise, partenaire technique et financier du ministère sénégalais de la Formation professionnelle pour l’acquisition des UMF, dans les locaux de LuxDev.

Le bilan de la mission au Sénégal fut riche, la visite ayant permis aux homologues ivoiriens d’être au fait du modèle de gouvernance des UMF, de leur fonctionnement, du rythme des itinérances et du rôle important que jouent les acteurs publics et privés des écosystèmes locaux dans la gestion du dispositif UMF.

Les UMF sont déployées dans le cadre du programme SEN/032 - Formation professionnelle et technique, financé par le Grand-Duché de Luxembourg et le Sénégal, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
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- 26 Mai
- Par Marie-Françoise NGOME
- Bureau Sénégal SEN/032
- Éducation, formation et emploi
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SÉNÉGAL - Sonatel Academy célèbre sa 4e promotion de formation aux métiers du numérique
Ce vendredi 19 mai 2023, la Sonatel (Société nationale de télécommunications) a célébré la 4^e promotion de diplômés de la première école de codage gratuite d’Afrique de l’Ouest, Sonatel Academy. La formation de ces jeunes apprenants a été cofinancée par Sonatel et la Coopération luxembourgeoise, dans le cadre du programme de formation professionnelle et technique mis en oeuvre par LuxDev.

Placée sous la présidence du Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, M. Moussa Bocar Thiam, et en présence de la Cheffe de Coopération de l’Amabassade, M^me Tania Martins, et du directeur général de Sonatel, M. Sékou Dramé, la cérémonie de remise des diplômes s’est tenue dans le cadre de la Semaine du numérique. Sonatel Academy a récompensé 130 récipiendaires, répartis dans quatre cursus de formation regroupant des filières de base et la promotion « hackeuse » (assistante digitale).

La promotion « Ibrahima Nour Eddine Diagne », parrain de cette promotion, rassemble 59 diplômés spécialisés en développement web/mobile, 20 en développement data et 29 en référent digital. La promotion « hackeuse » compte 22 digital assistants qui ont été formées et récompensées cette année pour la promotion du genre féminin. Cette cohorte de « hackeuses » est composée uniquement de filles au background particulier (déscolarisées pour la plupart, notamment). Dans ces métiers du numérique, autrefois faiblement intégrés par les femmes, les filles se sont distinguées par un taux de réussite de 100 %, contre 95 % chez les garçons.

Ces apprenants ont été formés dans les locaux de Orange Digital Center. Au total, près de 4 400 heures de cours sur les compétences techniques fondamentales requises et 350 heures en séances de développement des capacités psychologiques ont été dispensées.

Le partenariat public-privé, le digital et l'insertion des jeunes

La formation de cette 4^e promotion a été cofinancée par Sonatel et la Coopération luxembourgeoise à travers son programme d’appui à la formation professionnelle et technique. Dans le cadre de ce programme, une convention tripartite a en effet été signée entre Sonatel, la Direction de la formation professionnelle et technique du ministère en charge de la Formation professionnelle et LuxDev pour la formation de 200 jeunes. Ce financement s’inscrit dans le cadre d'un objectif plus large de développement de l’offre de formation digitale et d’insertion des jeunes.

Le programme SEN/032 - Formation professionnelle et technique et employabilité est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et le Sénégal, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
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- 25 Mai
- Par Elisé BAGAYOKO
- Bureau Mali MLI/026
- Agriculture, sylviculture et pêche
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MALI - Quatrième session du comité technique de suivi des activités du Programme d’appui aux filières agropastorales - Phase II
Ces 3 et 4 mai 2023 s’est tenue la quatrième session ordinaire du comité technique du Programme d’appui aux filières agropastorales - Phase II à Sikasso. Ce programme contribue au développement économique régional de Sikasso, en soutenant spécifiquement les filières agricoles de la pomme de terre et du lait local.

La rencontre a été présidée par Madame la Gouverneure de la région de Sikasso, accompagnée du premier adjoint au maire de la commune urbaine de Sikasso, du premier adjoint au préfet du cercle de Sikasso, de la représentante des partenaires techniques (Coopérations suisse et luxembourgeoise), et du président du Conseil régional de Sikasso. En tant qu’acteurs du programme et membres du comité technique, les représentants des services techniques déconcentrés de l’État, les agences/chambres consulaires et les organisations faitières/interprofessions, en tant qu’acteurs du programme et membres du comité technique étaient également présents à cette rencontre.

Durant ces deux jours, les membres du comité technique ont :
- examiné l’état de mise en œuvre des recommandations issues des précédentes sessions du comité technique ;
- présenté l’état d’avancement de la mise en œuvre des plans d’actions des partenaires signataires d’accords de partenariat opérationnels et du plan opérationnel annuel du conseil régional financé à travers l’appui budgétaire sectoriel décentralisé au titre de l’exercice 2022 et des perspectives/réorientations pour 2023 ;
- échangé sur l’état des lieux du maillon transformation des filières pomme de terre et lait local. Ce dernier point a été enrichi par la présence du directeur de la société « IKA NONO » qui a réalisé une présentation succincte de la situation économique à ce jour de l’unité semi-industrielle de transformation de lait local appuyée par le Conseil régional dans le cadre du développement économique de la région depuis 2019.
Les discussions ont été très participatives et enrichissantes. Le dynamisme de tous les acteurs impliqués dans ce programme ont confirmé la volonté d’atteindre le même objectif : augmenter durablement la productivité et l’employabilité dans ces deux filières agricoles.

Au terme de cette session, des recommandations ont été formulées pour atteindre les différents résultats escomptés cette année :
- évaluer la contrepartie malienne pour le financement des investissements (20 %) ;
- élaborer une stratégie de production et d’approvisionnement des magasins de stockage de fourrage ;
- mettre en place un système de prélèvement de ressources financières sur les filières lait local et pomme de terre en vue d’assurer de manière durable et autonome des missions d’intérêt général au profit des acteurs des filières ;
- organiser une rencontre tripartite entre la société « IKA NONO », la Fédération régionale des unions de sociétés coopératives des producteurs de lait de Sikasso (FERLAIT) et le Conseil régional de Sikasso pour la reprise économique des activités de l’unité de transformation semi-industrielle du lait local en arrêt depuis deux ans ;
- initier des rencontres périodiques entre le Conseil régional, les partenaires de mise en œuvre et les acteurs des filières lait local et pomme de terre pour assurer la bonne maîtrise d’ouvrage ;
- instituer des périodes de fourniture d’informations au Conseil régional par rapport à l’état de mise en œuvre des activités pour plus de visibilité.
Ce cadre de concertation technique se réunira à nouveau très prochainement pour poursuivre la bonne mise en œuvre du programme qui contribue à augmenter les revenus des exploitations agricoles familiales, des entreprises et des personnes les plus vulnérables dans la région de Sikasso.

Le Programme d’appui aux filières agropastorales - Phase II est cofinancé à parts égales par la Suisse et le Grand-Duché de Luxembourg, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement, sous la maîtrise d’ouvrage du Conseil régional pour une durée de quatre ans (janvier 2021 - décembre 2024).

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