SÉNÉGAL - De l'eau chaude pour les maternités de la région de Fatick
Patar, Diaoulé, Diakhao, Soob, Dattel, Ngoyé Mbadatt et Soudiane Dimlé sont les sept maternités rurales du département de Fatick qui ont bénéficié de l'appui du programme Santé et protection sociale par le biais du Conseil départemental de Fatick en équipements solaires ainsi que chauffe-eau sanitaires et raccordement à l'eau potable.
Ces équipements ont été réceptionnés et mis en service fin janvier lors d'une mission conjointe du Conseil départemental, de la Mairie concernée, de l'Agence régionale de développement de Fatick (bras technique des Collectivités territoriales) et de LuxDev.
Chauffe-eau de la maternité de Diaoulé
Territorialisation des politiques publiques et promotion des énergies renouvelables
Le 4e Programme indicatif de coopération entre le Sénégal et le Luxembourg a introduit dans sa stratégie d’intervention un objectif intermédiaire horizontal intitulé "territorialisation des politiques publiques en matière de santé et formation professionnelle" ainsi que des objectifs transversaux de prise en compte de l’environnement et du genre dans les actions de coopération.
Dans le département de Fatick, le programme Santé et protection sociale appuie plusieurs structures de santé, centrées principalement sur l’appui à la gestion des urgences, à l’accès financier aux soins de santé ainsi qu'à la prévention et la gestion de certaines maladies non transmissibles. Dans le cadre des mini-plans de renforcement des capacités de ces structures, certaines actions sont mises en œuvre à travers le Conseil départemental : dotation en équipements solaires, reboisement des structures sanitaires, installation de panneaux signalétiques et mise à disposition d'outils de diffusion au Service d'accueil et d'urgences de l'hôpital régional de Fatick.
Chauffe-eau de la maternité de Diaoulé
Les bénéficiaires apprécient et témoignent…
Mme Rokhaya Sarr BARRO, infirmière du poste de santé de Ngohé Mbadatt : « Nous allons veiller à l’entretien de ces équipements car nous appréhendons leur utilité à leur juste valeur. En effet, depuis un moment, nous avons arrêté les bains des nouveaux-nés du fait de l’absence d’eau chaude avec la contrainte de trouver un gaz butane. Par ailleurs, cet investissement va permettre de faire des économies sur nos factures d’électricité. Alors, avec le Comité de développement sanitaire, nous allons faire une analyse et voir comment et sur quelle rubrique réorienter ces gains faits sur les factures d’électricité ».
Mme Joséphine THIARÉ, sage-femme du poste de santé de Patar : « Nous avons principalement deux contraintes dans la zone : les accouchements à domicile et les coupures récurrentes d’électricité la nuit. Suite à des accouchements à domicile, les nouveau-nés nous arrivent souvent avec du sable et ont besoin d’être lavés. En outre, la plupart des accouchements se font la nuit et souvent, il y a des coupures d’électricité. L’année dernière, en plein accouchement il y a eu une coupure d’électricité et c’est le Secrétaire exécutif du Comité de développement sanitaire qui est venu m’assister avec sa lampe torche ».
Le programme Santé et protection sociale est cofinancé par le Grand-Duché du Luxembourg et le Sénégal, et mis en oeuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
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