
Au XVe siècle, ces îles inhabitées ont été découvertes et colonisées par les Portugais. Le Cabo Verde est ensuite devenu une plaque tournante de la traite d’esclaves africains et plus tard, une escale de ravitaillement importante pour la chasse aux baleines et la navigation transatlantique. Après l’indépendance en 1975, et une tentative d’unification avec la Guinée-Bissau, un système de parti unique a été établi et maintenu jusqu’à ce que des élections multipartites aient lieu en 1990. Le Cabo Verde peut se vanter d’avoir un des gouvernements démocratiques les plus stables d’Afrique. Les sécheresses répétées au cours de la seconde moitié du XXe siècle ont rendu la vie tellement dure qu’une grande partie de la population à préféré émigrer. En conséquence, la population expatriée du Cabo Verde est toujours supérieure à celle dans le pays même.
En 2014, la population résidente du Cabo Verde est de 538 000 habitants environ avec un taux de croissance démographique de près de 1,4 % par an. 54 % de la population a moins de 24 ans. La répartition de la population n’est pas homogène. Santiago, l’île la plus peuplée, héberge près de 55 % de la population, dont la moitié réside à Praia (125 000), tandis que Fogo ne représente que 7,6 % de la population de l’archipel. 40 % de la population vit en milieu rural.
Malgré de fortes contraintes et des potentialités limitées en termes de ressources naturelles, le Cabo Verde a fait de réels progrès en matière de croissance économique au cours des 15 dernières années. Une place très importante dans le tissus économique est donnée au tourisme (25 % du PIB). Le PIB réel per capita a enregistré l’une des plus fortes hausses des pays sub-sahariens, passant de 902 USD en 1990 à 3 700 USD en 2008 et 4 400 USD en 2013.
La croissance du Cabo Verde a été rendue possible grâce, notamment, à la mise en place d’une stratégie de développement économique basée sur le secteur privé et l’intégration du pays dans l’économie mondiale. Cependant, cette stratégie a été fortement induite de l’extérieur : transfert de fonds des émigrés capverdiens (25 %), aide extérieure (20 %) et revenus du tourisme.
Les bonnes performances se traduisent aussi par un Indice de développement humain qui, en 2014, positionne le Cabo Verde à la 122e place sur 187 pays considérés. Le pays a d'ailleurs quitté le groupe des pays les moins avancés en 2007 pour rejoindre celui des pays à développement intermédiaire.
Le pays est cependant encore fragile, l'économie est vulnérable et très dépendante de l'aide extérieure et la pauvreté progresse. En 2007, 26,7 % de la population capverdienne était considérée comme pauvre, dont la moitié en situation d’extrême pauvreté. Le taux de chômage officiel est d’environ 18 %, la population pauvre étant la plus affectée.
Évolutions des activités au Cabo Verde (en milliers EUR)
Distribution des déboursements par secteur en 2021
Tous nos projets au Cabo Verde
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CVE/086Appui au 5e Recensement général de la population et du logement du Cabo Verde (RGPH)
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CVE/087Unité de dessalement 100 % solaire, Brava
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CVE/088Programme d’appui au secteur de l’emploi et de l’employabilité
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CVE/092Appui budgétaire sectoriel de l’emploi et employabilité au Cabo Verde
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CVE/093Appui budgétaire sectoriel dans le secteur de la santé au Cabo Verde
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CVE/094Appui à l’enquête nationale sur les revenus et les dépenses des ménages au Cabo Verde
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CVE/389Programme d'appui au secteur de l’eau et de l’assainissement
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CVE/390Programme d’appui à la transition énergétique
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CVE/401Programme d’appui au renforcement de la gouvernance et de l'action climatique
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CVE/402Étude de faisabilité pour la production d’hydrogène vert au Cabo Verde