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Aide

SEN/031
Santé et protection sociale

Information

Pays
Sénégal
Bureau pays de LuxDev
Bureau Sénégal

Secteur
Santé
PIC 4
2018 - 2022

Période d'exécution
Octobre 2018 - Décembre 2024
Durée totale
75 mois

Budget total
43 800 000 EUR
Répartition des contributions
  • Gouvernement luxembourgeois
    36 200 000 EUR
  • Autres bailleurs
    5 000 000 EUR
  • Contribution nationale (engagement soumis annuellement au vote de la Loi de Finances)
    2 600 000 EUR

Videos

  • SÉNÉGAL - Série 1515 Ratanga

    Vous voulez en savoir plus sur le SAMU national et sur la prévention du diabète et de l'hypertension ? Découvrez la série "1515 Ratanga" ! Cette série de 10 épisodes, réalisée par l'ONG RAES, a été financée par le programme SEN/031 - Santé et protection sociale dans le cadre de l'appui apporté au SAMU national pour la promotion du numéro 1515 et à la Direction de la lutte contre la maladie pour la prévention contre les maladies non transmissibles (diabète de type 2, hypertension artérielle et cancer du col de l'utérus). 

Dépliants

Fiches projets

Documentation

Évaluation intermédiaire

En appui à la politique nationale sectorielle, le programme Santé et protection sociale (SEN/031) a pour but de renforcer le système de santé et de protection sociale pour améliorer l’accès des populations, en particulier les plus vulnérables, à des services de soins de santé de qualité, efficients et équitables. 

Le programme s’aligne sur les priorités du ministère de la Santé et de l’Action sociale avec une attention particulière à la santé de la mère et de l’enfant et les conséquences de la transition épidémiologique. Les principaux bénéficiaires du programme sont les femmes enceintes et en âge de procréer, les nouveau-nés, les personnes atteintes de maladies chroniques, les victimes des situations d’urgence médicochirurgicales et obstétricales et les personnes financièrement et socialement vulnérables.

La zone d’intervention du programme Santé et protection sociale du Programme indicatif de coopération IV Sénégal-Luxembourg s’étend sur sept régions médicales pour une population d’environ 6,9 millions de sénégalais, soit 45 % de la population sénégalaise.

Les interventions du programme se déploient autour de quatre axes majeurs :

  • le renforcement de l’offre de services au niveau des districts sanitaires avec un focus sur la santé maternelle et néonatale ;
  • le renforcement de l’offre de services au niveau des hôpitaux visant à renforcer l’accès aux services d’urgences et de référence;
  • le renforcement de l’assurance maladie et des autres mesures de protection sociale ; et
  • l’amélioration de la gouvernance sectorielle.

En lien avec ces axes, les grandes priorités du programme sont de :

  • renforcer les dispositifs de prise en charge des urgences et des maladies non transmissibles ;
  • contribuer à la professionnalisation et à la massification des mutuelles de santé ;  et
  • renforcer les capacités de pilotage, de coordination et de gestion du Plan national de développement sanitaire (PNDS).

Le programme est mis en œuvre à travers :

  • l’aide budgétisé, instrument déjà développé dans le précédent programme de coopération dans le cadre de l’exécution nationale ;
  • les accords de partenariat opérationnels ; ainsi que
  • la régie pour la mobilisation de l’expertise, le renforcement des capacités et les partenariats développés avec la société civile.

Parmi les principaux résultats intermédiaires atteints, nous pouvons citer :

  • la mise en place du centre de formation par simulation médicale en gestes et soins d’urgence à Dakar ;
  • la mise en place des centres de réception et de régulation des appels (CRRA) à Kaolack et Touba/Diourbel (qui sont des Antennes régionales du SAMU) ;
  • la mise en place de Services mobiles d’urgence et de réanimation (octroi des 18 ambulances médicalisées) ;
  • la mise aux normes en équipements des centres de réception et de régulation des appels (CRRA), des services de réanimation et des urgences au niveau des hôpitaux et centres de santé;
  • la mise à jour et diffusion des protocoles de soins d’urgence dans  les formations sanitaires ;
  • le renforcement de capacités de médecins et paramédicaux par l’octroi des bourses de formation en diplôme universitaire d’urgence et en anesthésie-réanimation ;la dotation de dix respirateurs mobiles (dans le cadre de la riposte à la pandémie COVID-19) ; et
  • la mise en place de deux mutuelles de santé professionnalisées à échelle départementale.

Il faut noter qu’un appui du programme au Centre Hospitalier Abass Ndao (CHAN) de Dakar, pas prévu dans le document technique et financier initial, a été introduit dans les actions à mener pour un montant total de 1 000 000 EUR. Le CHAN constitue une des premières interventions de la Coopération luxembourgeoise dans le domaine de la santé au Sénégal (à partir de 1995).

Au fil des années l’accompagnement du Luxembourg au CHAN s’est concrétisé par :

  •  la fourniture des équipements médicaux indispensables à son bon fonctionnement ;  
  • le perfectionnement du personnel médical ;
  • la mise en place d’un service de maintenance hospitalière ; et
  • la formation d’une équipe pluridisciplinaire de maintenance.

L’action introduite dans le cadre du Programme SEN/031 prévoit un appui au CHAN en infrastructures et équipement pour le renforcement des services d'anesthésie/réanimation et bloc opératoire, de gastro-entérologie, de cardiologie, d'imagerie médicale, d'odontologie, d'ophtalmologie et d'urologie-andrologie.

Dernières nouvelles

  • SÉNÉGAL - Le centre de santé de Ranérou étrenne sa nouvelle radiographie et son ambulance

    Publié le 6 Août 2024    Par Marie-Françoise NGOME   FR

    C’est un grand pas qui vient d’être franchi dans l’amélioration du diagnostic médical au centre de santé de Ranérou Ferlo. Un appareil de radiographie numérique ainsi qu'une ambulance médicalisée ont été réceptionnés au mois de juillet dernier, avec l'appui du programme de santé et protection sociale.

    Situé au nord du Sénégal en zone sylvopastorale avec une population majoritairement nomade (transhumants), le centre de santé de Ranérou est la structure de référence du district sanitaire du même nom.  Ce dernier est l’un des quatre districts de la direction régionale de la santé de Matam et s’étend sur une superficie de 15 708 km² pour une population de 77 468 habitants en 2024, soit 5 habitants au km².

    En plus du centre de santé, on compte 17 postes de santé, marquant ainsi un faible maillage en structures de santé et donc un accès difficile des populations aux soins.

    À cet éloignement, il faut ajouter que la structure de référence, ouverte depuis 2012, présentait une offre de services sans unité d’imagerie médicale, avec comme conséquences :

    • des déplacements des malades vers les hôpitaux de la région, Ourossogui et Matam situés à 85 et 95 km de Ranérou, pour effectuer une radio ;
    • des frais de transport en plus des frais de la prestation pour les patients ;
    • l'évacuation systématique de certains malades victimes de traumatisme ;
    • la difficulté pour les médecins d’établir un diagnostic précoce car les malades ne reviendront qu’au bout de deux ou trois jours avec les résultats ;
    • la réduction de la fréquentation du centre de santé par certains malades habitant à Ranérou et souffrant de pathologies respiratoires.

    L’acquisition de cette radio numérique de Ranérou, avec l’appui de la Coopération luxembourgeoise, d’une ambulance médicalisée ainsi que de plusieurs autres équipements destinés à l’unité d’accueil des urgences, répond aux besoins spécifiques exprimés par la région médicale de Matam pour améliorer la prise en charge des urgences pour le plus grand bénéfice des populations, des prestataires et de la structure sanitaire.



    Les populations vont bénéficier d'une réduction des délais de diagnostic et de prise en charge, d'une baisse des frais de prestation ainsi que d'une meilleure prise en charge de leur santé (traumatique et respiratoire). Les prestataires, quant à eux, vont améliorer l’offre diagnostique pour les pathologies traumatiques et respiratoires. Enfin, la structure de santé verra son taux de fréquentation et, par ricochet, ses recettes augmenter et les évacuations vers les hôpitaux de la région seront réduites.

    Renforcer la prise en charge des urgences préhospitalières et les services connexes aux urgences des hôpitaux et centres de santé

    L'une des grandes priorités du PIC IV Sénégal-Luxembourg est de renforcer les dispositifs de prise en charge des urgences cliniques en améliorant l’accès et la qualité des soins au niveau du district sanitaire et de l’hôpital dans les sept régions de la zone d’intervention. Des besoins en investissements pertinents et en renforcement de capacités ont été exprimés par les directions régionales de la santé pour les services et unités d’urgence hospitaliers et préhospitaliers mais aussi pour les services connexes aux urgences comme l’imagerie médicale, les laboratoires d’analyses, la banque de sang, les services de réanimation, les unités de néonatalogie et les urgences pédiatriques. Entre 2022 et 2023, plus de 2,1 milliards de FCFA (3,3 millions EUR) ont été dédiés à l’amélioration du dispositif de gestion et de prise en charge des urgences.

    Le programme Santé et protection sociale est cofinancé par le Grand-Duché du Luxembourg et le Sénégal, et mis en oeuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.

  • SÉNÉGAL - De l'eau chaude pour les maternités de la région de Fatick

    Publié le 13 Février 2024    Par Marie-Françoise NGOME   FR

    Patar, Diaoulé, Diakhao, Soob, Dattel, Ngoyé Mbadatt et Soudiane Dimlé sont les sept maternités rurales du département de Fatick qui ont bénéficié de l'appui du programme Santé et protection sociale par le biais du Conseil départemental de Fatick en équipements solaires ainsi que chauffe-eau sanitaires et raccordement à l'eau potable.

    Ces équipements ont été réceptionnés et mis en service fin janvier lors d'une mission conjointe du Conseil départemental, de la Mairie concernée, de l'Agence régionale de développement de Fatick (bras technique des Collectivités territoriales) et de LuxDev.

    Chauffe-eau de la maternité de Diaoulé

    Territorialisation des politiques publiques et promotion des énergies renouvelables

    Le 4e Programme indicatif de coopération entre le Sénégal et le Luxembourg a introduit dans sa stratégie d’intervention un objectif intermédiaire horizontal intitulé "territorialisation des politiques publiques en matière de santé et formation professionnelle" ainsi que des objectifs transversaux de prise en compte de l’environnement et du genre dans les actions de coopération.  

    Dans le département de Fatick, le programme Santé et protection sociale appuie plusieurs structures de santé, centrées principalement sur l’appui à la gestion des urgences, à l’accès financier aux soins de santé ainsi qu'à la prévention et la gestion de certaines maladies non transmissibles. Dans le cadre des mini-plans de renforcement des capacités de ces structures, certaines actions sont mises en œuvre à travers le Conseil départemental : dotation en équipements solaires, reboisement des structures sanitaires, installation de panneaux signalétiques et mise à disposition d'outils de diffusion au Service d'accueil et d'urgences de l'hôpital régional de Fatick.

    Chauffe-eau de la maternité de Diaoulé

    Les bénéficiaires apprécient et témoignent…

    Mme Rokhaya Sarr BARRO, infirmière du poste de santé de Ngohé Mbadatt : « Nous allons veiller à l’entretien de ces équipements car nous appréhendons leur utilité à leur juste valeur. En effet, depuis un moment, nous avons arrêté les bains des nouveaux-nés du fait de l’absence d’eau chaude avec la contrainte de trouver un gaz butane. Par ailleurs, cet investissement va permettre de faire des économies sur nos factures d’électricité. Alors, avec le Comité de développement sanitaire, nous allons faire une analyse et voir comment et sur quelle rubrique réorienter ces gains faits sur les factures d’électricité ».

    Mme Joséphine THIARÉ, sage-femme du poste de santé de Patar : « Nous avons principalement deux contraintes dans la zone : les accouchements à domicile et les coupures récurrentes d’électricité la nuit. Suite à des accouchements à domicile, les nouveau-nés nous arrivent souvent avec du sable et ont besoin d’être lavés. En outre, la plupart des accouchements se font la nuit et souvent, il y a des coupures d’électricité. L’année dernière, en plein accouchement il y a eu une coupure d’électricité et c’est le Secrétaire exécutif du Comité de développement sanitaire qui est venu m’assister avec sa lampe torche ».

    Le programme Santé et protection sociale est cofinancé par le Grand-Duché du Luxembourg et le Sénégal, et mis en oeuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.

     

  • Journée internationale de la couverture sanitaire universelle

    Publié le 12 Décembre 2023    Par Marie-Françoise NGOME   FR

    Ce 12 décembre, c’est la Journée internationale de la couverture sanitaire universelle. Cette journée vise à mieux faire comprendre la nécessité de disposer de systèmes de santé solides et résilients et d’une couverture santé universelle permettant d’assurer à chacun et à chacune, partout dans le monde, l’accès à des soins de qualité et à un coût abordable.

    Permettre aux populations d’accéder plus facilement aux soins de santé en comptant sur leurs propres moyens, c’est le défi relevé par l’Agence nationale de la couverture maladie universelle du Sénégal, appuyée par le programme Santé et protection sociale mis en oeuvre par LuxDev.

    Lever la barrière financière de l’accès aux soins pour les populations défavorisées est l’une des missions que le programme a confiée au consortium d’ONG Plan International et CICODEV Afrique. Ce consortium accompagne les mutuelles départementales (UDAM) dans leurs efforts d’amélioration du membership, par le biais de la mise en place de caisses d’associations villageoises d’épargne et de crédit intégré (AVECi) et l’enrôlement des bénéficiaires. 

    Le programme a ainsi soutenu la mise en place de huit unités départementales d’assurance maladie à gestion professionnalisée - en lieu et place des mutuelles communautaires trop petites - dans les régions de Fatick, Saint-Louis et Matam, ainsi que le renforcement continu des capacités individuelles et organisationnelles de ces mutuelles.

    De nouvelles AVECi, gérées par leurs membres, ont également été créées. Constituées de groupes autonomes et indépendants d’environ 30 personnes qui épargnent ensemble et font de petits emprunts à partir de ces épargnes, ces associations constituent un cadre pour renforcer le pouvoir économique des jeunes, des femmes et des groupes vulnérables et faciliter une meilleure prise en charge de leurs besoins de santé.

    Réunion de membres de l'AVECi de Barkaël

    La diffusion de spots sur les radios communautaires et rurales ainsi que des stratégies itinérantes de communication et de sensibilisation au cœur des villages ont permis d’améliorer les taux d’adhésion et de fidélisation des membres aux mutuelles.

    Grâce à la départementalisation des mutuelles et au maillage plus important des AVECi, l’évolution des adhésions est très encourageante. En fin de première phase de sensibilisation en juillet 2022, l’UDAM de Fatick comptait 102 caisses assurantielles et 6 927 personnes enrôlées, contre 179 caisses et 13 487 adhérents en novembre 2023. Il en va de même pour l’UDAM de Foundiougne dont la progression est marquante : de 42 caisses et 4 486 adhérents en 2022 à 66 caisses et 6 943 personnes enrôlées fin 2023. L’offre y a également été élargie en intégrant les évacuations sanitaires d’urgence grâce à une convention avec le SAMU de Kaolack et en ouvrant un nouveau guichet sur l’île de Niodior (Sine-Saloum) pour rapprocher l’UDAM des mutualistes de ces zones insulaires extrêmement enclavées.

    Seynabou SÈNE

    Seynabou SÈNE, femme leader dans sa communauté et secrétaire de l’AVECi du village de Barkaël, près de Gossas, témoigne : « L’adhésion à l’AVECi et, par conséquent, à l’UDAM, présente plusieurs avantages. Le plus évident est que nous avons développé une capacité d’épargne de 1 000 FCFA par semaine. De plus, nous avons désormais plus de facilité d’accès aux soins. Auparavant, sans carte de membre, les coûts de prise en charge étaient très élevés. Récemment, mon enfant est tombé malade et j’ai uniquement dépensé 1 500 FCFA pour couvrir les frais de la prise en charge, alors que l’année dernière, avant adhésion, ces frais s’élevaient à 10 000 FCFA. Je suis désormais beaucoup plus rassurée quant à de futures urgences, à la prise en charge grâce à la couverture médicale et au fait que la facture est beaucoup moins élevée. Le troisième aspect positif est davantage un bénéfice personnel, en termes de reconnaissance et de remerciement de la part des femmes du village ».  

    L’expérience va se poursuivre jusqu’à la fin du programme pour encore accroître le nombre de bénéficiaires de la couverture santé, toujours en s’appuyant sur les dispositifs pensés et portés par les communautés elles-mêmes. 

    Le programme SEN/031 - Santé et protection sociale est cofinancé par le Grand-Duché du Luxembourg et le Sénégal, et mis en oeuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.

  • SÉNÉGAL - Manger mieux pour être en bonne santé !

    Publié le 20 Septembre 2023    Par Marie-Françoise NGOME   FR

    29,8 % des adultes sénégalais sont hypertendus, 3,4 % sont diabétiques, 22,1 % (dont 30,3 % de femmes) sont en surpoids, 6,2 % sont obèses et 19 % sont sédentaires (source : enquête STEPS, 2015). Ces chiffres alarmants ont conduit le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale à s’investir dans la prévention des maladies non transmissibles, avec l’appui de la Coopération luxembourgeoise, dans le cadre du programme de santé et protection sociale.

    C'est ainsi que l'ONG CICODEV Afrique a été mandatée pour mener des actions de sensibilisation, de communication et de renforcement de capacités afin d'assurer un changement de comportement des populations et ainsi lutter contre les maladies non transmissibles, dont le diabète et l’hypertension artérielle, et certains facteurs de risques liés à une mauvaise alimentaire.

    Un livret de recettes locales et saines

    Pour atteindre cet objectif, un livret de recettes de cuisine, qui a pour slogan « une cuisine différente, variée, équilibrée et accessible », a été conçu. Le but : proposer aux ménages sénégalais des recettes à base de produits locaux, mais également, prodiguer des conseils appropriés sur la composition et les modes de cuisson des repas.

    Ce livret de 20 recettes salées et sucrées a été élaboré avec l’aide du chef cuisinier et influenceur sénégalais Ibrahima Ndoye, ainsi que de nombreux experts de la nutrition et de médecins spécialistes (cardiologues, diabétologues, néphrologues, etc.), sous le lead de la Division de la lutte contre les maladies non transmissibles.

    Un livret présenté à la presse et à l'opinion publique lors d'une cérémonie

    Le 14 septembre dernier, le livret a fait l'objet d’une cérémonie de présentation auprès de l’opinion publique sénégalaise. L’occasion d’expliquer aux nombreux participants et à la presse en quoi consiste une alimentation saine et équilibrée et pourquoi il est important d’adopter une alimentation moins salée, moins sucrée et moins grasse.

    Les participants ont particulièrement apprécié la séance de dégustation menée par le chef cuisinier et les relais communautaires des départements de Dagana (région de Saint-Louis) et de Diofior (région de Fatick), venues représenter les organisations communautaires de base bénéficiaires des sessions de sensibilisation aux maladies non transmissibles.

    La cérémonie a connu un grand succès et a suscité l’espoir que le plus grand nombre, à travers le pays, adopte une alimentation saine et équilibrée !

    Le programme SEN/031 - Santé et protection sociale est cofinancé par le Grand-Duché du Luxembourg et le Sénégal, et mis en oeuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.

  • Journée mondiale des premiers secoursZoom sur le Sénégal

    Publié le 9 Septembre 2023    Par Stéphanie LIBUTTI   FR EN

    Les bons réflexes lors des premiers gestes de secours peuvent faire la différence entre la vie et la mort. L’urgence survient en effet de façon inattendue, inquiète la victime et son entourage et peut nécessiter un geste médical ou chirurgical dans un délai très bref.

    Au Sénégal, le personnel exerçant dans les services d’accueil des urgences et les populations ne sont pas suffisamment outillés pour faire face à certaines situations d’urgence. De plus, il n’est pas éthique, pour un apprenant, de pratiquer les gestes d’apprentissage sur des personnes en situation d’urgence vitale.

    Un centre d'apprentissage par la simulation pour se former

    La Coopération luxembourgeoise, à travers le programme SEN/031 - Santé et protection sociale mis en œuvre par LuxDev, a appuyé la mise en place d’un centre d’apprentissage par la simulation médicale au sein du Service d’aide médicale urgente (SAMU) national de Dakar. L'objectif est de proposer un moyen pédagogique pour améliorer les compétences techniques et comportementales en la matière, dans un environnement sécurisé. 

    Des formations aux techniques de secourisme de base et avancé pour plusieurs catégories socio-professionnelles de différents secteurs y sont dispensées. Au total, 900 personnes y ont été formées depuis son ouverture en 2021.

    Récemment, le centre a également été renforcé en mannequins de simulation à haute fidélité intégrant la gynéco-obstétrique, la pédiatrie et la traumatologie.

    Divers atouts pour l'apprenti

    Cet apprentissage par simulation permet à la personne formée :

    • d’être opérationnelle en situation d’urgence sans être dangereuse, et d’aborder toutes les situations cliniques, habituelles et exceptionnelles sans stress ;
    • de s’entraîner en équipes multidisciplinaires et d’apprendre à communiquer ;
    • de s’autoévaluer ; et
    • de gérer des situations de crise.

    L’objectif de l’apprentissage de la simulation est simple : jamais la première fois sur le patient !

  • SÉNÉGAL - Diffusion de 1515 Ratanga, mini-série sur la gestion de l'urgence et la prévention des maladies non transmissibles

    Publié le 16 Février 2023    Par Jeanne RENAULD   FR EN

    À partir du 13 février, la nouvelle mini-série d’éducation par le divertissement "1515 Ratanga" débarque au Sénégal.

    Produite par KEEWU Productions et RAES, réalisée par Eric Berger et écrite par le pool de scénaristes dirigé par Marianne Paulot, la mini-série 1515 Ratanga a été financée par le programme SEN/031 - Santé et protection sociale dans le cadre de l'appui apporté au SAMU national pour la promotion du numéro 1515 et à la Direction de la lutte contre la maladie pour la prévention contre les maladies non transmissibles (diabète de type 2, hypertension artérielle et cancer du col de l'utérus). Elle est le fruit d'une collaboration entre le ministère de la Santé et de l'Action sociale sénégalais, la Coopération luxembourgeoise, le SAMU national, Plan International, CICODEV Afrique et RAES.

    1515 Ratanga est un spin-off de la série à succès "C’est la vie !". On y retrouve notamment les célèbres personnages de la série tels que JP, Assitan, Docteur Moulaye, et Korsa.

    Composée de dix épisodes d'environ dix minutes chacun, la mini-série relate le quotidien d’une équipe engagée et dévouée du SAMU national face aux urgences auxquelles elle est confrontée. On y aborde également les comportements à risques favorisant le diabète et l’hypertension artérielle auxquelles un bon nombre de personne ne fait pas attention quotidiennement.

    À travers ses intrigues réalistes et marquantes ainsi que ses personnages attachants, la mini-série 1515 Ratanga vise à :

    • informer sur l'existence du SAMU national, son offre de service dans la gestion de l'urgence et son fonctionnement ;
    • informer sur les cas d’urgence qui nécessitent le recours aux services du SAMU ;
    • informer sur l’hypertension artérielle et le diabète ;
    • informer sur les conséquences de ces maladies ;
    • susciter la discussion sur les comportements à risques qui favorisent le diabète et l’hypertension artérielle ;
    • favoriser les bonnes pratiques en termes de nutrition et de pratique d’activités physiques.

    Les dix épisodes sont diffusés sur la chaîne de télévision 2STV du lundi 13 février au vendredi 17 mars 2023 :

    • un épisode tous les lundis et vendredis à 20h30 ;
    • un plateau débat sur la gestion de l’urgence à travers le SAMU 1515 au milieu de la diffusion ;
    • un plateau débat sur la prévention des maladies non transmissibles à la fin de la diffusion.

    La série est aussi diffusée, en wolof et en français, tous les mardis sur la page Facebook de C'est la vie ! et tous les mercredis sur sa chaîne YouTube

    Le programme SEN/031 est cofinancé par le Grand-Duché du Luxembourg et le Sénégal, et mis en oeuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.

  • SÉNÉGAL - Inauguration du centre de simulation médicale en soins et gestes d’urgence au siège du SAMU national

    Publié le 5 Mai 2021    Par Caroline de Boisset   FR

    C’est dans des salles spécialement aménagées dans les nouveaux bâtiments du SAMU national de Dakar qu’a été inauguré le Centre de simulation médicale en soins et gestes d’urgence du SAMU national. Ce centre permettra de former efficacement les générations actuelles et futures de médecins et le personnel paramédical aux soins et gestes qui sauvent.

    Ce centre de simulation, financé par la Coopération Sénégal-Luxembourg à hauteur de 344 Mio de Francs CFA (525 000 EUR) dispensera des formations d’ordres divers : réanimation cardiopulmonaire, anesthésie, échographie d’urgence, réanimation pédiatrique et néonatale, trauma, secourisme de base et avancé, situations critiques au bloc opératoire, pose des voies veineuses chez l’adulte et en pédiatrie, etc.

    Une démarche pédagogique innovante

    Le Centre de simulation médicale en soins et gestes d’urgence du SAMU national s’inscrit dans une démarche innovante de transfert de compétences. Avec un matériel technique visant à reproduire des situations d’urgences réelles, les apprenants seront confrontés à des problématiques proches de celles qu’ils auront à traiter sur le terrain et en même temps s’accorder avec les exigences éthiques de leur formation. Au total, 250 à 300 personnes pourront être formées chaque semaine dans ce centre de formation par simulation médicale aux soins et gestes d’urgence. Il est à noter que certains équipements de haute technologie déployés dans ce centre pourront également permettre la réalisation de formations mobiles en région, indépendamment des formations en présentiel et en visio-formation. Ce centre est une première au Sénégal et constitue un progrès remarquable au service de la qualité de la prise en charge, non seulement des urgences mais également pour la formation des professionnels de santé.

    L’enseignement sur simulateurs et la méthode pédagogique

    Les simulateurs sont des mannequins très perfectionnés munis de capteurs qui permettent de reproduire différentes réalités médicales et de soins. Les mannequins autorisent le déroulement de scénarios multiples, et à la demande, pour entrainer des équipes médicales ou de soins. Le Centre de simulation est équipé de matériels audio-visuels d’enregistrement qui facilitent la conduite des scénarios. Les scénarios sont débriefés dans des espaces adaptés. Le débriefing est l’aboutissement du scénario, il permet de prendre conscience de ses forces et faiblesses, il est le gage de l’amélioration de la qualité des gestes, des soins et de l’esprit d’équipe.

    À l’occasion de cette inauguration la Coopération Sénégal-Luxembourg a également remis au SAMU national les clés de six ambulances dont quatre « tout-terrain » pour les régions de Diourbel et de Touba. 

    Des médecins réanimateurs s’entraînent avec le matériel du centre de simulation médicale de soins et gestes d’urgence. © Samu National

    Régulatrice du centre de réception d’appel des urgences de Dakar. © Samu National

    Remise des clés du centre de simulation par M. Abdoulaye DIOUF SARR, ministre de la Santé et de l’Action sociale et M. Rui Fernandes, chargé d’affaires a.i. à l’ambassade du Grand-Duché́ de Luxembourg au Sénégal. © Samu National

    Les six ambulances qui seront affectées aux régions de Diourbel et Touba. © Samu National

  • SÉNÉGAL - Des respirateurs mobiles pour le SAMU

    Publié le 26 Juin 2020    Par Caroline de BOISSET   FR

    Le SAMU a réceptionné dix respirateurs artificiels pour faire face à la crise du Covid-19. Cette commande a été réalisée dans le cadre de la Coopération Sénégal - Luxembourg. Le matériel sera utilisé dans les différents épicentres de l’épidémie.

    Dix respirateurs artificiels mobiles ont été remis le jeudi 18 juin 2020 au SAMU. Les bénéficiaires directs du matériel sont les services d’urgence des régions de Saint-Louis, Diourbel, Fatick, Kaolack et Matam.

    « C’est la fin d’un long périple pour ce matériel commandé par la Coopération Sénégal - Luxembourg pour lutter contre la pandémie du COVID-19. Cette dotation survient à un moment crucial pour apporter au dispositif sanitaire du pays un complément essentiel pour assurer la prise en charge des cas graves » nous explique Son Excellence Nicole Bintner-Bakshian, Ambassadeur du Grand-Duché de Luxembourg à Dakar.


    Réception et remise des respirateurs à l’hôpital et au CRRA de Saint Louis

     

    Avec cette livraison, le nombre de respirateurs disponibles au Sénégal va augmenter de plus de 10 %, participant ainsi à l’amélioration de la prise en charge des urgences médicales et à la mise à niveau des plateaux techniques des services des urgences, problématiques depuis toujours au cœur de l’engagement de la Coopération Sénégal-
    Luxembourg.

    « Ces respirateurs mobiles vont améliorer de façon substantielle les conditions de prise en charge des cas graves liés au COVID-19 dans ce contexte de crise sanitaire mondiale », a déclaré Abdoulaye DIOUF SARR, le Ministre de la Santé et de l’Action sociale. Il a par ailleurs informé l’opinion de la mise à disposition, par le Luxembourg, d’un montant de 1,7 milliard de FCFA pour la riposte COVID.


    Réception et remise des respirateurs à l’hôpital et au CRRA de Saint Louis

    LA COOPÉRATION SÉNÉGAL – LUXEMBOURG PAR TEMPS DE CRISE

    Depuis 1987, le Luxembourg et le Ministère de la Santé et de l’Action sociale travaillent ensemble pour renforcer le système de santé et la prise en charge des urgences médico-chirurgicales au Sénégal. Les appuis de la Coopération continuent de se manifester en cette période de crise par des appuis techniques et financiers notamment au SAMU de Dakar mais également aux communes (34 sur la zone d’intervention) pour la fabrication et la distribution de matériel : masques, gel hydroalcoolique, lave-main etc.


    Réception et remise des respirateurs à l’hôpital et au CRRA de Saint Louis