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2025
- 26 Mars
- Par Mélanie BUGNON
- Bureau Sénégal MAE/023
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LuxAid Demonstration Fund : zoom sur les lauréats de la première édition sénégalaise
En 2023, le ministère luxembourgeois des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération au développement et du Commerce extérieur a lancé une initiative ambitieuse pour mobiliser le secteur privé comme moteur d’innovation face aux défis sociétaux mondiaux. Au cœur de cette démarche, trois fonds stratégiques – Business Partnership Facility, LuxAid Challenge Fund et LuxAid Demonstration Fund – ont été mis en place et sont gérés par LuxDev. Leur objectif ? Soutenir des projets business innovants contribuant à l’atteinte des Objectifs de développement durable.

Parmi ces dispositifs, LuxAid Demonstration Fund (LDF) propose une approche pragmatique, visant à passer à l’échelle des innovations déjà testées et prêtes à se déployer. Le fonds s’adresse aux entreprises matures qui font de l’innovation un pilier de leur stratégie, et leur offre un cofinancement pouvant aller jusqu’à 50 % des coûts du projet, dans la limite de 350 000 EUR par initiative.

Après le Rwanda en 2023, le Sénégal a accueilli la deuxième édition du LDF. Quatre entreprises pionnières y ont été sélectionnées pour leur capacité à innover dans des secteurs clés tout en générant un impact significatif et mesurable.

BSB BIO – Des biodigesteurs au service des femmes rurales

Précurseur dans la lutte contre la déforestation, BSB BIO a développé une solution innovante : des biodigesteurs avec cuisine intégrée, offrant aux femmes en zones rurales une énergie propre et durable. Son modèle unique de préfinancement permet aux bénéficiaires de rembourser le biodigesteur acquis en nature, grâce à la revente du fertilisant organique généré, créant ainsi une source de revenus supplémentaires.

Avec le soutien de LDF, 150 nouveaux biodigesteurs seront installés dans les régions Sud et Centre du Sénégal, s’ajoutant aux 350 déjà déployés dans le Nord. L’entreprise mise également sur l’autonomisation locale en recrutant des femmes spécialisées dans la production de biocharbon, renforçant ainsi l’impact économique et écologique de son initiative.

SetTIC – Une gestion durable des déchets dangereux au Sénégal pour générer des emplois et préserver l’environnement et la santé

Avec l’essor économique du Sénégal, la gestion des déchets dangereux – électroniques, industriels, biomédicaux ou encore issus du secteur pétrolier et gazier – est devenue un enjeu majeur de santé publique. SetTIC répond à ce défi en proposant une solution complète de collecte et de traitement, réduisant jusqu’à 99 % les émissions nocives par rapport aux méthodes traditionnelles.

Pour aller plus loin, l’entreprise prévoit l’acquisition d’un incinérateur rotatif, capable de traiter efficacement les déchets issus des infrastructures sanitaires et du secteur oil & gas, où les risques sont particulièrement élevés. Grâce au cofinancement, SetTIC pourra non seulement garantir un traitement conforme aux normes internationales les plus strictes, mais aussi créer de nouveaux emplois, renforçant ainsi son impact économique et environnemental.

Biosène – L’innovation au service du « consommer local »

Bien plus qu’une simple entreprise agroalimentaire, Biosène ambitionne de révolutionner la valorisation des céréales indigènes sénégalaises grâce à des technologies industrielles de pointe. Son modèle d’automatisation garantit une qualité constante, une production plus efficace et un meilleur accès aux marchés internationaux. En partenariat avec des milliers de producteurs locaux, Biosène préfinance les campagnes agricoles pour assurer des intrants de qualité conformes aux normes biologiques.

Le cofinancement de LDF permettra à Biosène de lancer la première chaîne automatisée de transformation de céréales, d’augmenter sa capacité de production et de renforcer sa présence à l’export, générant des emplois ainsi que des revenus stables pour les producteurs.

Kaoplast – Transformer le défi du plastique en opportunité durable

Face à l’urgence environnementale liée aux déchets plastiques au Sénégal, Kaoplast, implantée au centre du pays à Kaolack, propose une solution innovante : recycler et transformer le plastique en matières premières destinées aux industries locales et internationales. En collaboration étroite avec des collecteurs, l’entreprise donne une seconde vie aux déchets tout en dynamisant l’économie circulaire. Grâce au cofinancement de LDF, Kaoplast accroîtra sa capacité de production, diversifiera son offre et générera de nouveaux emplois, contribuant ainsi à un écosystème industriel plus durable.

LuxAid Demonstration Fund est initié et financé par la direction de la Coopération au développement et de l’Action humanitaire du ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et du Commerce extérieur et mis en œuvre par  LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
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- 25 Mars
- Par Gilles DA COSTA
- https://luxdev.lu/fr/news/rof/ben BEN/005
- Finance inclusive et innovante
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BÉNIN - Lancement officiel du programme Finance inclusive et innovante
Le programme Finance inclusive et innovante a été officiellement lancé le jeudi 20 mars 2025 à Cotonou lors d'une cérémonie officielle. Doté d'un budget de 10 MEUR, ce programme comprend plusieurs composantes, dont l'éducation financière et la protection des clients des systèmes financiers décentralisés à travers les guichets uniques de protection sociale, composante qui a également été lancée à cette occasion.

L'événement a été présidé par Madame Véronique TOGNIFODE, ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, en présence de Monsieur Joseph SENNINGER, chargé d'affaires en pied du Grand-Duché de Luxembourg au Bénin, et de Madame Lyn VOEGELE, représentante résidente de LuxDev Bénin-Togo.

De gauche à droite : Joseph SENNINGER, Véronique TOGNIFODE et Brice DANSOU, directeur général de la Microfinance (au sein du ministère des Affaires sociales et de la Microfinance) et directeur national du programme Finance inclusive et innovante - Copyright : ministère des Affaires sociales et de la Microfinance du Bénin

En marge de cette cérémonie, les partenaires du programme ont fait le point sur l'avancement des activités, dont le déploiement a débuté au premier trimestre 2024.

Une composante-clé : l'éducation financière via les guichets uniques de protection sociale

Avec un financement de 1,909 MEUR par le Luxembourg, la composante dédiée à l'éducation financière a pour objectif d'améliorer les connaissances et compétences financières et digitales des populations. Sa mise en œuvre, prévue jusqu'’à fin 2026, ambitionne les résultats suivants :
- formation de 153 agents du ministre des Affaires sociales et de la Microfinance en éducation financière et en microfinance ;
- recrutement, déploiement et coaching de 48 conseillers en microfinance au sein des guichets uniques de protection sociale ;
- réalisation de 15 000 sessions de formation par les guichets uniques de protection sociale ;
- formation et assistance d’au moins 450 000 bénéficiaires en éducation financière ;
- diffusion de 18 émissions télévisées sur les droits et devoirs des citoyens ;
- diffusion de 168 émissions radio pour sensibiliser les clients des systèmes financiers décentralisés.
Un impact durable sur l'autonomisation des populations

L'un des objectifs majeurs de cette initiative est de positionner les guichets uniques de protection sociale comme des centres de référence en éducation financière. Ils joueront un rôle essentiel dans l'autonomisation économique des populations vulnérables et la construction d'une société plus équitable, résiliente et prospère.

Les guichets uniques de protection sociale sont des structures déconcentrées du ministère des Affaires sociales et de la Microfinance présents sur l’ensemble du territoire. Ils ont pour mission principale de renforcer la résilience économique et sociale des populations face aux chocs socio-économiques, ce qui inclut l’intégration des activités génératrices de revenus, l’éducation financière et la sensibilisation aux microcrédits.

Le programme Finance inclusive et innovante constitue ainsi une avancée majeure dans la promotion de la finance inclusive et l'accompagnement des populations vers une meilleure gestion de leurs ressources financières.

Le programme Finance inclusive et innovante est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et mis en oeuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopéaration au développement.
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- 20 Mars
- Par Ada MENDEZ
- https://luxdev.lu/fr/news/rof/alc MAE/019
- Développement socio-économique
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AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES - L'entrepreneuriat féminin progresse dans la région SICA
Grâce au Programme régional d'entrepreneuriat féminin - Phase II, le modèle d'entrepreneuriat féminin a été adopté dans les huit pays de la région du Système d'intégration centraméricain (SICA).

En mettant en place une approche intégrée visant à favoriser à la fois la croissance et la consolidation des entreprises dirigées par des femmes, le programme a privilégié la fourniture de services de soutien qui renforcent leur capacité à développer leurs activités et à accroître leur autonomie économique. De plus, des efforts importants ont été déployés pour structurer l'écosystème des micro, petites et moyennes entreprises (MPME), favorisant ainsi des initiatives communes en faveur de l'entrepreneuriat féminin et renforçant les capacités institutionnelles du Cenpromype, le Centre régional de promotion des MPME, et de l’écosystème pour offrir de meilleurs services de développement entrepreneurial et financier aux femmes entrepreneures de la région.

Des résultats tangibles pour l'entrepreneuriat féminin

Ce 14 mars 2025, Cenpromype, avec le soutien du Grand-Duché de Luxembourg et de LuxDev, a organisé un séminaire de clôture du Programme régional d'entrepreneuriat féminin - Phase II. Lors de cet événement, les principaux résultats obtenus en matière d'entrepreneuriat féminin grâce au programme ont été présentés.

Parmi ces réalisations, plus de 1 000 femmes entrepreneures ont bénéficié de services de développement entrepreneurial. De plus, 14 % des bénéficiaires ont atteint un stade de maturité, marquant leur entrée sur de nouveaux marchés et l’adoption de pratiques durables et favorisant l’égalité des genres. En outre, 70 % des entreprises soutenues ont réussi à se consolider, maintenant ou augmentant leur chiffre d’affaires, un indicateur-clé de succès.

Le programme a également joué un rôle significatif dans la mise en réseau et l'organisation des femmes entrepreneures. La création de l'Agenda "Femme et MPME", l'élaboration de la Stratégie régionale d'entrepreneuriat féminin et la fondation de la première fédération de femmes entrepreneures d’Amérique latine (FOMECARD) sont autant d’avancées majeures qui renforcent la voix des femmes dans le monde des affaires.

Accès au financement et diversification des initiatives

Les entrepreneures ont bénéficié d’une augmentation de 34 % du montant moyen de financement, leur permettant d’étendre leurs activités. Par ailleurs, 169 idées d’entreprises dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques ont été présentées, marquant une avancée significative vers la diversification des initiatives entrepreneuriales dans des secteurs où les femmes sont sous-représentées.

Grâce au programme, la création d'emplois a également été favorisée, avec 320 nouveaux postes générés malgré le contexte de pandémie. Par ailleurs, 86 % des entrepreneures ont adopté des pratiques respectueuses de l’environnement.

Enfin, les enquêtes de fin de programme révèlent que 90 % des participantes sont satisfaites des services reçus, tandis que 96 % constatent des améliorations significatives dans des aspects clés de leur activité. Ces résultats démontrent que le programme a non seulement contribué à la croissance des entreprises dirigées par des femmes, mais aussi à leur autonomisation pour prendre des décisions stratégiques éclairées.

Le Programme régional pour la promotion de l’entrepreneuriat des femmes - Phase II est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et mis en oeuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement et Cenpromype.
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- 19 Mars
- Par Veton KASAPOLLI
- Bureau Kosovo KSV/021
- Éducation, formation et emploi
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KOSOVO - Enhancing Kosovo's academic presence in Luxembourg
Kosovo is expanding academic horizons through a new research partnership between Luxembourg Cooperation and the Interdisciplinary Centre for Security, Reliability, and Trust (SnT) at the University of Luxembourg. This will help students from Kosovo gain advanced knowledge and connect with top international experts. But it’s not just about individuals - it’s also about putting Kosovo on the map as a place for innovation and research.

The first group of master’s students from the University of Prishtina is set to begin their thesis projects at SnT, a leading research center in ICT with real-world impact. They will be followed by PhD candidates conducting research and professors participating in short-term research visits.

A part of the collaboration and the partnership agreement between LuxDev and SnT, the following key milestones will be achieved:
- ten master’s and PhD candidates will benefit from research collaboration;
- five PhD candidates will continue their studies in Luxembourg;
- one Memorandum of Understanding will be signed between the University of Luxembourg and the University of Prishtina; and
- six short-term research visits will be organised for professors.
This presents an opportunity for Kosovo’s brightest students to learn from top experts while keeping the country’s universities connected to the global academic community. Such collaboration and knowledge exchange is helping Kosovo shape a new generation of researchers who will drive innovation and progress at home.

Credits for the efforts go to the Skills for sustainable jobs in Kosovo project, funded by the Grand Duchy of Luxembourg and implemented by the Ministry of Education, Science, Technology and Innovation and LuxDev, the Luxembourg Development Cooperation Agency. The project aims to support sustainable economic growth by promoting innovation, inclusiveness, and social development for a greener future.
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- 19 Mars
- Par Pélagie SANDWIDI
- Bureau Burkina Faso
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BURKINA FASO - Journée internationale des droits de la femme : quand les femmes leaders partagent leurs expériences avec les jeunes
En prélude à la Journée internationale des droits des femmes, des sessions d’échanges ont été organisées les 6 et 7 mars 2025 au profit des élèves, notamment des filles inscrites dans les écoles professionnelles. Cet événement, qui a réuni des femmes inspirantes et des jeunes filles désireuses de comprendre leurs droits et leurs possibilités d’évolution, a ciblé le lycée professionnel régional du centre et le lycée technique Amicalar Cabral, à Ouagadougou.

"Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation", tel est le thème de cette Journée internationale des droits de la femme. Les jeunes filles, souvent confrontées à des stéréotypes et à des défis dans leurs choix de formation ont été au cœur des discussions. De même, des thématiques liées à la détermination, au leadership féminin, à l'égalité des chances dans le milieu professionnel, à la lutte contre les discriminations, etc. ont été abordées. Des figures féminines, leaders dans leurs secteurs respectifs se sont exprimées sur leurs parcours, emmaillés parfois de défis considérables pour booster les plus jeunes.

Madame OUATTARA, fondatrice et directrice de l’entreprise Nas Mode a confié dans son intervention qu’elle a abandonné les études en classe de terminale pour suivre sa passion qui était la couture. “Ma vision de la couture n’était pas classique, je voyais la couture autrement, j’aimais la couture et je voulais devenir une styliste internationale. Je me suis donc formée au métier de la couture, et j’ai cherché des opportunités pour créer mon centre de formation en couture. La passion et la détermination m’ont permis de réaliser mon rêve en dépit des difficultés”.

Madame OUTTARA

Spécialiste en énergie solaire, enseignante chercheur et fondatrice du centre de formation Zacklange énergie, Madame Solange CONGO-ZAGARE a souligné l’importance de ne pas se décourager face aux vicissitudes de la vie. Pour elle, il faut toujours se fixer des objectifs, déceler ses lacunes, les corriger et se donner les moyens d’atteindre ses objectifs. À force de courage et de détermination, Madame CONGO est devenue professeur d’université. Elle croît au pouvoir de l’audace, de la détermination et de l’espoir.

Madame CONGO

Ces témoignages ont particulièrement marqué ces jeunes filles. À travers des conseils pratiques et des orientations, elles ont été motivées pour s'impliquer davantage dans leur filière choisie.

Par ailleurs, les participantes n’ont pas manqué de poser des questions aux intervenantes pour mieux comprendre comment surmonter les obstacles qu'elles pourraient rencontrer dans un monde professionnel qui leur est parfois fermé et comment continuer de à croire en elles, en leurs projets.

Lamoussa SOUBEIGA, élève en classe de terminale confirme que ces moments d’échanges étaient enrichissants : “Les intervenantes nous ont montré le chemin à suivre. Nous avons appris que les obstacles sont présents mais, même s’il arrive que l’on tombe, il faut se relever et continuer d’avancer. Nous avons pris réellement conscience de notre légitimité et de notre potentiel dans des métiers techniques et autres domaines où les femmes sont encore peu représentées”.

Pour se conformer au thème de la célébration de la journée, les sessions d’échanges se sont conclues par un appel à l'action, rappelant que les droits des femmes ne sont pas l'apanage des femmes uniquement, mais plutôt une responsabilité collective. Ainsi, les femmes et les jeunes ont réaffirmé leur engagement à bâtir un monde plus juste et égalitaire, où les droits de toutes et tous sont respectés.

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- 14 Mars
- Par Mélanie BUGNON
- https://luxdev.lu/fr/news/rof/rwa MAE/023
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RWANDA - Sécurité alimentaire : Comment LuxAid Demonstration Fund soutient une entreprise rwandaise qui révolutionne la production de fourrage
Vous vous demandez quel impact peuvent avoir les projets cofinancés par les Fonds d’engagement avec le secteur privé ? Plongez dans l’histoire d’UKC, une entreprise pionnière soutenue par LuxAid Demonstration Fund (LDF) au Rwanda. Son défi? Répondre à l’une des plus grandes problématiques du pays : la pénurie de terres arables et la faible productivité agricole.

Une pression croissante sur les terres agricoles

Avec une superficie comparable à celle de la Belgique, le Rwanda—surnommé le "Pays des mille collines"—est un petit État densément, où les terres agricoles sont limitées. Avec 445 habitants par km² (1) et un taux de croissance démographique de 2,2 % en 2023 (2), la surface de terres cultivables se raréfie d’année en année. Environ 80 % des ménages rwandais pratiquent l’agriculture sur de petites parcelles (3), souvent dégradées, qui ne permettent pas de générer un revenu durable. La production agricole industrielle reste peu développée, rendant le pays fortement dépendant des importations alimentaires.

Dans les zones rurales, la majorité des familles cultivent des denrées de base tout en élevant du bétail. Mais face aux restrictions de pâturage, les petits éleveurs doivent se contenter de résidus de culture pour nourrir leurs animaux. Or, l'absence d’aliments de qualité entraîne une faible productivité. Le fourrage commercial est quant à lui souvent hors de prix pour de nombreux agriculteurs.

Jackson Karara, directeur général d'UKC

Une innovation low-tech qui change la donne

Face à ce constat, une équipe de jeunes entrepreneurs a introduit en 2019 l’agriculture verticale au Rwanda— une approche innovante et accessible qui maximise l’usage de l’espace. Pour la première fois dans le pays, ils ont développé la production de fourrage hydroponique, une alternative locale et abordable aux aliments pour animaux importés. Ce système innovant ne nécessite que très peu d’intrants : une faible consommation d’eau, aucun engrais ni pesticides, pas de terre, et une empreinte foncière minimale. Il est également économique, facile à installer et simple à entretenir. En 2023, leur entreprise, UKC, produisait déjà 25 tonnes de fourrage par semaine.

Accélérer la croissance avec LuxAid Demonstration Fund

Pour aller plus loin, UKC devait investir : installer de nouvelles unités de production en zones rurales, former du personnel et déployer un système novateur d’irrigation par brumisation. C’est là qu’est intervenu LuxAid Demonstration Fund (LDF) avec un cofinancement de 350 000 EUR, permettant à l’entreprise de passer à la vitesse supérieure.

« Grâce au soutien de LDF, nous avons installé trois nouvelles unités de production en 2024 et avons ainsi presque doublé notre production à 48 tonnes de fourrage par semaine », explique Jackson Karara, directeur général d’UKC. « Les résultats sont très encourageants. La production laitière des vaches nourries avec notre fourrage a quasiment doublé, passant de 1 000 à 1 800 litres par semaine. Certains éleveurs, qui ne faisaient qu’une traite par jour, ont désormais la capacité d’en faire deux, augmentant ainsi considérablement leurs revenus. Conscient de ces avantages, le gouvernement a récemment reconnu l’importance de l’hydroponie au Rwanda et a exempté les équipements correspondants des taxes d’importation, les rendant plus accessibles. Par ailleurs, notre nouveau système d’irrigation par brumisation a radicalement amélioré notre efficacité : nous avons réduit le temps d’arrosage quotidien à seulement 1,5 minute, contre 45 minutes auparavant avec les systèmes hydroponiques classiques. Cela nous permet non seulement d’économiser de l’eau, mais aussi d’optimiser la croissance des cultures et de rendre le processus encore plus durable. »

Christophe Ndemezo, une employée d'UKC et Jackson Karara

Transformer l’élevage laitier au Rwanda : l’expérience de Christophe Ndemezo

Christophe Ndemezo, éleveur laitier dans le district de Gatsibo, à l’est du Rwanda, raconte comment le fourrage hydroponique a transformé son exploitation.

Comme de nombreux petits producteurs, il livre son lait à une coopérative locale, où il se fournit en fourrage hydroponique pour nourrir ses vaches. Après avoir découvert la technologie lors d’une visite, il a décidé de l’adopter.

« Je n’aurais jamais imaginé qu’il était possible de produire du fourrage hors sol ! Cette technologie m’a impressionné, et j’ai voulu l’essayer immédiatement. Les résultats ont été spectaculaires », témoigne-t-il. « Depuis que j’ai commencé à nourrir mes vaches avec du fourrage hydroponique, leur production laitière a considérablement augmenté. Une de mes vaches est passée de 8 à 12 litres de lait par jour, une autre de 6 à 12 litres, une troisième de 5 à 8 litres et la dernière de 4 à 7 litres. Cette hausse de production a amélioré mes revenus : je couvre plus facilement mes coûts et j’ai même pu commencer à épargner. En une semaine seulement, mon volume quotidien de lait collecté est passé de 45 à 65 litres. »

L’histoire de Christophe Ndemezo illustre parfaitement l’impact transformateur du fourrage hydroponique sur la productivité des élevages et les bénéfices économiques des agriculteurs.

Et maintenant ?

« UKC ne compte pas s’arrêter là », affirme Jackson Karara. « Nous prévoyons d’investir dans des camions pour acheminer le fourrage vers les zones les plus reculées. Nous voulons également encourager l’installation de silos pour améliorer le stockage du fourrage, espacer les livraisons et nous développer dans de nouvelles régions. »

Après un an de mise en œuvre, Karara insiste sur l’importance de la démonstration pratique pour favoriser l’adoption de cette technologie. « Nous accueillons régulièrement des visiteurs curieux de voir concrètement comment notre innovation transforme l’élevage laitier au Rwanda. En partageant notre modèle et en poursuivant notre expansion, nous espérons encourager une adoption plus large—et contribuer ainsi à un avenir plus durable et plus sûr sur le plan alimentaire pour notre pays. »
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- 12 Mars
- Par Aboubacar Sidiki DEMBELE
- Bureau Mali MLI/021
- Agriculture, sylviculture et pêche
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MALI - Soutenir l’agroécologie et renforcer la production de fumure organique pour dynamiser les rendements agricoles
Dans le cadre du programme Développement rural et sécurité alimentaire, l’Association des organisations professionnelles paysannes (AOPP) a déployé un dispositif d’appui-conseil de proximité dans les deux régions d’intervention du programme, Ségou et Sikasso, pour soutenir une agriculture durable à travers la production de fumure organique dans les exploitations agricoles familiales (EAF).

Une large sensibilisation

En 2024, les 31 animateurs de l’AOPP ont mené 507 sessions de sensibilisation, touchant 2 104 EAF et réunissant 4 882 participants dont 3 320 hommes et 1 562 femmes. Parmi ces 4 882 participants, on dénombre 1 971 jeunes hommes et 732 jeunes femmes. Ces rencontres ont permis de partager des techniques de compostage simples et accessibles, de souligner l’importance d’une agriculture durable et de sensibiliser les participants aux enjeux environnementaux.

Afin d’encourager l’adoption de ces bonnes pratiques, plusieurs actions ont été mises en place :
- formations pratiques : des ateliers de formation sur la préparation du compost, la collecte et la valorisation des déchets organiques, ainsi que sur les méthodes d’application de la fumure dans les champs, ont été organisés ;
- suivi : les animateurs ont accompagné les producteurs et productrices de manière régulière, en adaptant leurs appui-conseil au contexte local et aux besoins spécifiques de chaque EAF.
Séance de sensibilisation des femmes de Douga à la fumure organique

Des résultats encourageants

Grâce à l’implication active de tous les acteurs, plusieurs avancées majeures ont été réalisées, en 2024, dont :
- plus de 21 000 tonnes de fumure organique produites, grâce à l’implication active des exploitants ;
- une augmentation notable des rendements dans les filières riz, sésame, fonio et maraîchage, preuve de l’efficacité de la fumure organique pour la fertilité des sols ;
- un transfert et valorisation des compétences acquises par les jeunes hommes et jeunes femmes, qui deviennent de véritables acteurs du développement local.
Production de fumure organique

La jeunesse s'engage

"Avant, je considérais les résidus agricoles comme des déchets sans valeur", témoigne Bakorè SOUMARÉ, jeune de 25 ans, membre d'une EAF dans la commune de Farako Massa, cercle de Ségou. "Aujourd'hui, je comprends qu'ils sont un trésor pour nos champs." Bakorè a transformé un espace inutilisé de l'exploitation familiale en site de production de fumure organique. En quelques mois, il a maîtrisé les techniques de compostage enseignées lors des formations.

"Ma première production a permis d'enrichir trois hectares de culture de fonio. Les plants sont plus résistants et les rendements ont dépassé nos attentes", poursuit-il avec fierté. "Maintenant, les autres jeunes du village viennent me demander conseil. Je suis devenu une référence dans ma communauté."

Production de fumure organique par l’EAF d'Ibrahima TRAORÉ, maraîcher de Sanoubougou

En conclusion

Le soutien à une agriculture durable passe par la promotion de la production de la fumure organique qui apporte bien plus que de meilleurs rendements. Elle préserve l’environnement, stimule l’économie rurale, notamment pour les jeunes hommes et jeunes femmes. Elle renforce la sécurité alimentaire en améliorant la qualité et la quantité des récoltes et rend les producteurs et productrices moins dépendant des intrants chimiques. Les résultats de cette initiative montrent qu’en misant sur des pratiques durables et inclusives, la résilience des communautés est renforcée et la voie à un développement plus équitable et respectueux de l’environnement est ouverte.

Le programme Développement rural et sécurité alimentaire est financé par la Coopération luxembourgeoise et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
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- 11 Mars
- Par Veton KASAPOLLI
- Bureau Kosovo KSV/021
- Éducation, formation et emploi
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KOSOVO - CybHer Security: women leading the future of digital defense
The CybHer Security event was held in Pristina on 10 March to honour International Women’s Day. LuxDev joined Women in Tech Kosovo and Innovation Centre Kosovo to discuss women’s empowerment in ICT and cybersecurity.

The event brought together industry experts, professionals, and aspiring talents for insightful discussions, inspiring success stories, and networking of women in strengthening digital defense. Credits go to the speakers, panelists, and attendees as we continue to empower and pave the way for a more secure and inclusive digital future!

LuxDev fosters inclusive digital transformation and career opportunities in Kosovo’s tech sector through strategic partnerships with Women in Tech and ICK. Their initiatives focus on reskilling and upskilling women, ensuring sustainable employment in ICT and emerging technologies.

Women in Tech, with their project NextGen Workforce, have trained 60 young individuals in digital transformation and artificial intelligence. Currently, they are running a third cohort in Gjakova, western Kosovo, with 30 participants. This initiative offers hands-on training, case studies, and industry exposure.

Meanwhile, the DevelopHer Kosova Program provides structured training on empowering women and girls through skill development in programming, cybersecurity, and creative industries, breaking barriers in traditionally male-dominated fields. The first cohort focused on cybersecurity, selected from over 250 applicants. With a 95% female participation rate, these programs are shaping a diverse, future-ready workforce.

Together, we are closing the gender gap in tech and driving innovation in Kosovo’s digital sector.
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- 11 Mars
- Par Gilles DA COSTA
- https://luxdev.lu/fr/news/rof/ben BEN/005
- Finance inclusive et innovante
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BÉNIN - Lancement officiel du projet pilote d'assurance agricole
Le 4 mars 2025, le gouvernement du Bénin a officiellement lancé un projet d’assurance agricole à indice de rendement, visant à renforcer la résilience des petits exploitants agricoles face aux effets du changement climatique. La cérémonie, qui s’est tenue à Cotonou, a réuni des représentants du gouvernement, des partenaires techniques et financiers ainsi que des acteurs du secteur agricole.

Mis en œuvre par le Fonds national de développement agricole, ce projet vise à assurer 100 000 agriculteurs d’ici au 31 décembre 2025. Il doit fournir une couverture aux producteurs de riz, de coton ainsi qu’aux éleveurs de bétail sur l’ensemble du territoire béninois. L’assurance agricole à indice de rendement repose sur l’utilisation de données climatiques et de rendements historiques pour déterminer automatiquement les indemnisations en cas de pertes agricoles, offrant ainsi un dispositif plus réactif et adapté aux réalités du terrain.

Un financement pluridimensionnel

Le projet pilote est doté d’un budget de 2 340 590 457 FCFA (soit 3,5 MEUR), financé à hauteur de 80 % par le gouvernement du Bénin, la Coopération luxembourgeoise à travers le programme Finance inclusive et innovante, ainsi que la Coopération suisse. Les 20 % restants sont financés par les contributions des bénéficiaires eux-mêmes.

Une implication du secteur privé

Deux compagnies privées spécialisées dans l’assurance participent à la mise en œuvre de cette initiative : NSIA Assurance et PULA (InsurTech suisse spécialisée dans l’assurance agricole). Ces entreprises joueront un rôle clé dans la gestion des contrats d’assurance, l’analyse des données climatiques et le déploiement des indemnisations en cas de pertes agricoles.

Premiers bénéficiaires déjà indemnisés

La cérémonie de lancement a également été marquée par la remise d’un chèque de 106,945 millions de FCFA (soit 163 037 EUR) à 3 000 producteurs ayant subi des pertes de récoltes en 2024 en raison de conditions climatiques défavorables. Cette indemnité représente une première concrétisation du dispositif et une preuve tangible de l’engagement du gouvernement et de ses partenaires à protéger les producteurs agricoles contre les aléas climatiques.

Un tournant pour le secteur agricole béninois

Ce projet d’assurance agricole constitue une avancée majeure pour le secteur agricole béninois, qui représente près de 30 % du PIB national et emploie plus de 70 % de la population active. En offrant une protection financière contre les pertes de production, cette initiative vise à encourager l’investissement dans l’agriculture, à sécuriser les revenus des exploitants et à renforcer la sécurité alimentaire du pays.

Avec cette nouvelle assurance, le Bénin fait un pas de plus vers une agriculture plus résiliente et mieux adaptée aux défis climatiques du XXI^e siècle.

Le programme Finance inclusive et innovante est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et mis en oeuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
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- 11 Mars
- Par Aboubacar Sidiki DEMBELE
- Bureau Mali MLI/026
- Agriculture, sylviculture et pêche
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MALI - La culture de la pomme de terre transforme la vie des femmes rurales
L’intégration des femmes dans les filières agricoles n’est pas évidente dans un secteur dominé par les hommes chefs de famille. Dans la région de Sikasso au sud du Mali, l’exemple de deux agricultrices montre que la filière pomme de terre peut devenir un puissant vecteur d'émancipation féminine. Grâce au soutien du Programme d'appui aux filières agropastorales dans la région de Sikasso - Phase II, Ami et Kadidiatou montrent que la production agricole peut assurer leur indépendance économique et transformer leur vie.

Des parcours inspirants vers l'autonomie

À 29 ans, Ami incarne parfaitement la nouvelle génération d'entrepreneures agricoles maliennes. Ancienne animatrice au Comité régional de l'interprofession pomme de terre de Sikasso (CRIPT), elle a su transformer son expertise technique en entreprise florissante. "En accompagnant les producteurs, j'ai vu le potentiel incroyable de cette culture. Elle est non seulement rentable, mais m’offre aussi une chance de changer ma vie", confie-t-elle.

Ami

Kadiatou présente un parcours tout aussi remarquable. À 37 ans et mère de sept enfants, elle a pris la courageuse décision de quitter l'orpaillage, activité dangereuse et précaire, pour se consacrer à la pomme de terre. "Je savais que je devais me battre pour améliorer ma vie, et l'agriculture m'a offert cette chance", explique-t-elle simplement.

Kadiatou

Des défis surmontés, des vies transformées

Le chemin n'a pas été sans obstacles. Ami a dû maîtriser les techniques d'irrigation modernes et briser les barrières dans un secteur traditionnellement masculin. Kadiatou, quant à elle, a relevé le défi d'acquérir de nouvelles compétences agricoles tout en assumant ses responsabilités familiales.

Leurs efforts ont rapidement porté leurs fruits. Dès sa première campagne, Ami prévoit des gains de 900 000 F CFA (1 372 EUR). Pour le cas de Kadidiatou, elle a multiplié son revenu par deux, passant de 300 000 F CFA par an (457 EUR) dans l'orpaillage à plus de 600 000 F CFA (915 EUR) par cycle de production de pomme de terre, tout en diversifiant ses investissements dans le bétail.

"Je suis déterminée à garantir mon indépendance financière", affirme Ami. Pour Kadidiatou, cette réussite prouve qu'il n'est jamais trop tard pour changer de vie : "même quand on vient d'un milieu difficile, on peut réussir avec du travail et de la persévérance."

Un modèle pour l'émancipation féminine

La réussite d'Ami et Kadidiatou n'est pas le fruit du hasard mais le résultat d'une stratégie bien pensée. Elle repose sur trois piliers essentiels : formation technique ciblée, accompagnement personnalisé et développement de la confiance en soi.

L'accès à la terre, obstacle majeur pour les femmes agricultrices, a été surmonté grâce à l'action conjointe du programme, du Conseil régional, du Comité régional de concertation des ruraux et des autorités locales. Cette alliance stratégique a permis aux femmes d'obtenir des parcelles sécurisées, de renforcer leur potentiel de leadership par des formations adaptées à leurs besoins spécifiques. Le CRIPT a joué également un rôle déterminant dans ce dispositif en apportant son expertise technique, sur toute la chaîne de valeur, de la production à la commercialisation. Cet accompagnement complet a permis aux producteurs et productrices non seulement d'optimiser leurs rendements, mais aussi de maîtriser l'ensemble de la chaîne de valeur pour maximiser leurs revenus.

Une opportunité pour les femmes rurales

Les parcours d'Ami et Kadidiatou ouvrent la voie à d'autres femmes rurales en quête d'indépendance. Ils montrent qu'avec une formation adéquate, un accompagnement adapté et une détermination personnelle, les femmes peuvent non seulement réussir dans l'agriculture, mais aussi transformer leur position sociale et économique.

Des initiatives comme celles-ci contribuent à bâtir un avenir où l'agriculture n'est plus seulement un moyen de subsistance, mais un véritable moteur d'émancipation et de développement durable, particulièrement pour les femmes rurales. La pomme de terre, bien plus qu'une simple culture, devient ainsi le symbole d'une révolution silencieuse mais profonde, où les femmes prennent progressivement en main leur destin économique.

Le Programme d’appui aux filières agropastorales dans la région de Sikasso - Phase II est cofinancé à parts égales par le Grand-Duché de Luxembourg et la Suisse, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
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