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Aide

MAE/022
Riposte globale/Sécurité alimentaire

Information

Zone géographique
Non Spécifié

Secteur
Sécurité alimentaire

Période d'exécution
Août 2022 - Décembre 2025
Durée totale
41 mois

Budget total
20 000 000 EUR
Répartition des contributions
  • Gouvernement luxembourgeois
    20 000 000 EUR

Fiches projets

Les pays partenaires de la Coopération luxembourgeoise connaissent souvent une incidence élevée de l’insécurité alimentaire touchant en première ligne les populations vulnérables. Cette situation est une conséquence d’une combinaison de facteurs structurels :  fragilité politique, niveaux élevés de pauvreté, changement climatique et dégradation de l'environnement.  

La guerre en Ukraine, aggrave encore la crise alimentaire dans certains pays partenaires de la Coopération luxembourgeoise, notamment dans la région du Sahel. La forte dépendance de la région à l'égard des importations de denrées alimentaires et la flambée des prix des intrants agricoles détériorera davantage la sécurité alimentaire, en particulier pour les populations défavorisées.

Afin de faire face à cette situation d’urgence, des actions concrètes d’appui aux pays partenaires sont identifiées dans le cadre du projet. Le ministère des Affaires étrangères et européennes a ainsi mandaté LuxDev pour une durée de deux ans. Si l'Agence a contribué à la sélection des projets, son rôle et sa responsabilité consistent essentiellement à assurer la gestion et le suivi/rapportage administratif et financier des programmes bénéficiant de ces actions.

En capitalisant sur l’expérience du projet MAE/020, qui appuie les gouvernements des pays partenaires dans leur lutte contre la pandémie de Covid-19, un mécanisme similaire basé sur l’identification d’interventions et d’appuis à l’aide de fiches d’action est proposé. Les actions sont mises en œuvre par le biais de partenaires de confiance incluant les agences onusiennes, les ONG internationales et les autorités locales.

Dernières nouvelles

  • D4D Hub - Le numérique au service de l'agriculture

    Publié le 22 Mai 2024    Par Marie-Françoise NGOME    FR

    Les 07 et 08 mai derniers s'est tenu le Forum sur l’agriculture numérique à Dakar, financé par le projet « AU-EU D4D Hub » qui fait partie du « D4D Hub », une initiative mondiale de l'Union européenne pour mobiliser des partenariats afin de créer un avenir numérique durable. Le D4D Hub promeut l’utilisation du numérique pour accompagner, améliorer et booster les entrepreneurs évoluant dans le secteur agricole. 

    Au Sénégal, le projet « AU-EU D4D Hub » est mis en œuvre par LuxDev en partenariat avec la Délégation à l'entrepreneuriat rapide des Femmes et des Jeunes - DER/FJ.

    Le forum, de deux jours, sur l'agriculture numérique a été présidé par Mme Mame Aby SEYE, déléguée générale de la DER/FJ, en présence du représentant du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, du représentant résident de LuxDev, des partenaires de mise en œuvre DeloitteCTICConcree, de l'entreprise WIDE ANDCO venue du Luxembourg, ainsi que des institutions de microfinance PAMECAS du Bénin

    et du Burkina Faso. Enfin, et non des moindres, les bénéficiaires des appuis, à la fois du Programme sécurité alimentaire (PRSA), financé par la Coopération luxembourgeoise et mis en œuvre par la DER, et du D4D Hub ont pu se présenter et exposer leurs produits et solutions innovantes en faveur de la sécurité alimentaire. 

    La parole aux bénéficiaires

    Une séance de présentation des produits et solutions des bénéficiaires a eu lieu lors de la première journée du Forum afin de donner un aperçu de l’impact de l’accompagnement du programme D4D Hub. À travers les formations en marketing digital et d'accès au marché, les agripreneurs ont pu accéder à une nouvelle cible et augmenter leurs productions. C’est le cas pour :

    • Barham FAYE de « Sante Yalla Green Tea » qui produit du thé, du café et des infusions, à base d’une plante aux multiples bienfaits, le Mbant Maré en wolof ou Cassia Occidentalis ;
    • Mouhamadou Talibé KANE de « Kër JUR - GI », spécialisé dans l’élevage particulièrement dans la production d’œufs et de poulets de chair à Richard-Toll ;
    • Souleymane DIOUF de « Siniig élevage » qui fait de l’élevage de bovins et de la vente de viande ;
    • Papa SOUMAH de « Sgsd » qui transforme et commercialise les noix d’anacarde ;
    • Khady CISS de « UTAN » spécialisée dans la transformation de céréales locales en farine et pâtisseries.

    Pour accompagner les agriculteurs vers la transformation numérique, deux des entreprises tech ont présenté leurs solutions pour une agriculture durable :

    • Adja DIOP de « SOTILMA » offre un service de comptage et d’utilisation d’eau via une application qui peut être utilisée sans ou avec connexion et qui affirme qu'« on ne connaît la valeur de l’eau que lorsque le puits est sec » ;
    • Moustapha KEBE de « Keblink » propose des solutions technologiques pour simplifier la chaîne de transport.

    Ces quelques présentations ont permis de donner une vue d’ensemble sur le parcours offert par le programme et en montrer les résultats.

    L'écosystème agritech en marche !

    Durant le forum, trois thèmes majeurs ont pu être discutés dans le cadre de workshops :

    • l’accès aux technologies numériques dans l'agriculture ;
    • l’application des technologies numériques dans l’griculture ;
    • la collaboration entre les sociétés luxembourgeoises/européennes et sénégalaises dans le domaine de l'agriculture numérique.

    Les échanges des différents groupes de travail ont relevé plusieurs contraintes pour le secteur, notamment le coût élevé d’accès aux services de technologies numériques, la méconnaissance de l’existence des applications pour la plupart des agriculteurs, la difficulté d'accès aux plateformes dédiées, le faible taux d’alphabétisation et d’éducation au digital, le manque d’initiatives de transfert de technologies, le manque d’informations sur les tendances et exigences des marchés internationaux, etc. 

    Il en est ressorti de nombreuses recommandations et propositions pour la co-création d’un écosystème agricole solide et pertinent, qui lie tous les maillons de la chaîne de valeur aux nouvelles technologies. 

    Cela passe notamment par le renforcement de l’accompagnement technique et financier des entrepreneurs agricoles et des start-up, la facilitation de l’accès à l’information et aux services numériques, ainsi que la sensibilisation des agriculteurs sur les avantages des TIC pour une meilleure concurrence et compétitivité.

    D'autres solutions ont été préconisées, telles que la mise en œuvre de la stratégie nationale des données et de l’intelligence artificielle, l’investissement dans les infrastructures et outils de communication (réseaux mobiles, internet haut débit, etc.), le transfert de technologies et de compétences, le réseautage, ainsi que la classification et le référencement des entreprises agricoles.

    Ces mesures contribueront à pallier aux différentes contraintes énumérées, à renforcer les initiatives et pérenniser les activités des secteurs agricoles du Sénégal et du Luxembourg.

    © DER/FJ

    Ce forum a été organisé dans le cadre du projet AU-EU D4D Hub qui est cofinancé par l'Union européenne et mis en œuvre conjointement par Enabel, GIZ, MFA Estonia, e-GA, ITL, AFD, Expertise France et LuxDev. Cette publication a été réalisée avec le soutien financier de l'Union européenne. Son contenu relève de la seule responsabilité de LuxDev et ne reflète pas nécessairement les opinions de l'Union européenne.

  • MALI - Des projets d'urgence en réponse à l'insécurité alimentaire

    Publié le 9 Octobre 2023    Par Caritas Luxembourg   FR

    Le projet MAE/022 - Riposte globale/Sécurité alimentaire intervient dans les pays partenaires de la Coopération luxembourgeoise pour faire face à la situation d’insécurité alimentaire. Au Mali, Caritas a été sollicitée par le projet pour apporter une réponse d’urgence aux populations, à travers plusieurs interventions.

    Un premier projet d’urgence concernant 56 villages du cercle de Bandiagara vise à réduire la période de soudure en distribuant du mil à ces populations. 

    En juillet 2023, des séances d’information et de sensibilisation, ainsi que des assemblées générales se sont tenues dans les différents villages d’intervention afin de familiariser les villageois avec le projet et définir, de façon participative, les critères de sélection des bénéficiaires, des comités de sélection des bénéficiaires et des comités de distribution du mil.

    Les chefs des villages, les représentantes des femmes et des jeunes, les membres des sociétés coopératives, les unités de production agricole ainsi que les ménages producteurs céréaliers étaient présents aux deux séances.

    Les critères de sélection des bénéficiaires ont été définis et des comités de sélection et de distribution formés. Des listes de bénéficiaires ont été élaborées par ces comités sur base des critères, avec l’assistance des agents de développement communautaires du projet. Les distributions ont ensuite été réalisées aux mois d’août et de septembre 2023.

    "Je suis Digoï Amion Kassogué du village de Tabitongo, commune de Wadouba. J’ai 36 ans. Mon ménage compte six membres, dont quatre femmes et deux hommes. Notre production de 2022 n’a couvert que trois mois du besoin alimentaire en 2023. Actuellement, mon mari et moi payons du mil pour subvenir aux besoins alimentaires de notre ménage. L’aide en mil réduira fortement la quantité de mil à payer sur le marché et nous permettra de couvrir notre besoin alimentaire pour le reste de l’année."

    Dans le cercle de Kita, le projet MLI/027 - Renforcer la résilience des communautés rurales du cercle de Kita et leur accès au système de marché - Phase III a notamment pour objectif de fournir une aide alimentaire d’urgence à 3 242 ménages via le transfert de cash et  mettre en place deux puits/forages dans deux villages.

    Après avoir défini les critères de sélection des bénéficiaires, des assemblées générales d’information et de sensibilisation ont été mises en place dans tous les villages bénéficiaires. Une liste des bénéficiaires a été établie, permettant de leur fournir une aide sous format de cash, via l’opérateur Orange Money.

    Parallèlement, des études géophysiques et d’impact environnemental ont été menées par le bureau d’études SERHOS (Service de réalisation des ouvrages hydrauliques au Sahel) sur les sites concernés par des projets de forages. Ces sites avaient été choisis par les bénéficiaires en collaboration avec les autorités villageoises et les propriétaires terriens. Des forages équipés de château avec panneaux solaires, de bassines et de clôtures ont ensuite été réalisés dans les deux villages par l’entreprise de génie civil et bâtiment EGECBAT, sous contrôle de SERHOS. Une réception provisoire a été organisée par le bureau de Caritas Suisse - Kita au niveau de chaque site à laquelle ont pris part la Direction de Caritas Suisse, les bénéficiaires, les autorités villageoises et communales ainsi que les représentants d’EGECBAT et SERHOS.

    Enfin, le projet d’amélioration des revenus des femmes et des jeunes par l’entrepreneuriat et le maraîchage concerne les 21 villages des quatre communes d’intervention à Yanfolila pour la distribution du cash par transferts monétaires en vue de réduire la période de soudure.

    Avant la distribution du cash par transferts monétaires, les facilitateurs ont tenu des séances d’information et de sensibilisation en assemblées générales en juillet 2023 dans les 25 coopératives agricoles et les sept coopératives de jeunes entrepreneurs bénéficiaires. Les critères de sélection ayant été validés, la liste de bénéficiaires a été dressée, comptabilisant 2 463 ménages dont 2 238 femmes et 225 hommes.

    "Je suis Kadia Sangare, membre de la coopérative Sabaliton du village de Yorobougoula, commune de Gouanan. J’ai 33 ans. Mon ménage compte sept membres dont trois femmes et quatre hommes. Notre production de 2022 n’a couvert que sept mois du besoin alimentaire en 2023. Actuellement, mon mari et moi payons du maïs pour subvenir aux besoins alimentaires de notre ménage. L’aide en transferts monétaires réduira fortement la quantité de maïs à acheter sur le marché et nous permettra de couvrir notre besoin alimentaire pour le reste de l’année."

    "Je suis Sira Diakité, membre de la coopérative des femmes maraîchères Benkadi de Kandjerila, commune de Gouanan. Notre production de maïs et de riz de bas-fonds lors de la campagne 2022-2023 n’a pu couvrir que huit mois de l’année 2023. Pour le reste de l'année, nous payons le maïs. Actuellement, nous sommes en période de soudure qui est très dure pour nous. Nous sommes dans l’attente de nouvelles récoltes car les greniers sont vides. Au cours de l'assemblée générale, nous avons bien retenu les informations fournies par le projet sur la distribution prochaine d’argent aux membres de notre coopérative. Les critères de sélection des bénéficiaires de l’argent sont connus et approuvés par tout le monde, la liste des bénéficiaires aussi est faite avec l’appui de Madani Tall. Les membres du comité de gestion de la coopérative sont des personnes honnêtes dans leur travail et nous leur faisons confiance. Il ne reste que l’argent maintenant pour nous réjouir."

    Le projet MAE/022 - Riposte globale/Sécurité alimentaire est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et mis en œuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.              

  • NIGER - Distribution de vivres aux sinistrés des inondations 2022

    Publié le 14 Février 2023    Par Fleur, Ayélé AJAVON   FR

    Dans le cadre du projet MAE/022 - Riposte globale/Sécurité alimentaire et du soutien du Grand-Duché de Luxembourg à la réponse humanitaire du Gouvernement du Niger, le lancement officiel de la distribution gratuite ciblée des vivres aux ménages affectés par les inondations 2022 s’est tenu jeudi 9 février 2023 dans la commune 5 de Niamey (rive droite), en présence des Maires des communes affectées par les inondations, du Gouverneur de la région de Niamey et du Secrétaire permanent par interim du Dispositif national de prévention et gestion des crises alimentaires (DNPGCA).

    L’opération de distribution alimentaire aux victimes des inondations s’inscrit dans l’un des trois axes d’intervention soutenu par la Coopération luxembourgeoise en 2022 dans le cadre de la mise en œuvre de l’appui au Plan de soutien 2022 aux populations vulnérables du Niger. En effet, la Coopération luxembourgeoise a fourni un appui exceptionnel de 3 MEUR au DNPGCA, via son fonds commun des donateurs pour contribuer à répondre aux besoins des ménages affectés par diverses crises, notamment les inondations, qui ont touché l’ensemble du pays au cours de la saison des pluies passée.

    Cet appui a permis de financer l’achat de 3 700 tonnes de vivres à distribuer à 37 000 familles à travers le pays. À Niamey, 164 familles ont bénéficié de céréales, principalement dans les communes 3 et 5. Les deux autres axes soutenus par la contribution du Luxembourg au Plan de soutien permettent d’assister environ 5 000 ménages en réhabilitant leurs moyens d’existence affectés par la crise alimentaire, et de mener les enquêtes nécessaires à l’analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle en vue de préparer la réponse 2023 du DNPGCA.

    Face à l’intensification et au caractère de plus en plus multiforme des chocs, face aux conséquences humanitaires affectant les populations nigériennes et au vu de l’accélération des conséquences du changement climatique et de l’instabilité dans la sous-région, le représentant de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg au Niger, Luc Poveromo, a salué les efforts consentis par le Gouvernement du Niger, avec l’appui de ces différents partenaires, notamment grâce à la mise en place des plans de soutien annuels aux populations vulnérables. Il a tenu a rappelé l’engagement du Luxembourg auprès du DNPGCA pour accompagner le pays à faire face aux crises récurrentes qui touchent le Niger.

    Ce lancement de la distribution gratuite ciblée des vivres aux sinistrés des inondations permet de constater les actions tangibles et les résultats obtenus grâce à la Coopération luxembourgeoise, appuis qui se poursuivront et seront renouvelés durant le PIC IV Niger-Luxembourg dans le cadre d’un programme d’appui au DNPGCA.

    Le projet MAE/022 est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et mis en œuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.

  • NIGER - Le Luxembourg en appui à la sécurité alimentaire à travers le programme MAE/022

    Publié le 8 Novembre 2022    Par Fleur AJAVON et Mado DIAKITÉ   FR

    Dans un contexte de crise alimentaire exceptionnelle en 2022, le Niger et le Luxembourg ont officiellement lancé, ce jeudi 4 novembre, l’appui de la Coopération luxembourgeoise au Dispositif national de prévention et gestion des crises alimentaires (DNPGCA) afin de contribuer à la mise en œuvre du plan de soutien annuel aux populations vulnérables, pour un montant de trois millions d’euros.

    Cet appui s’inscrit dans le cadre du programme MAE/022 - Riposte globale / Sécurité alimentaire. Il s'agit d'une initiative globale de réponse à la crise alimentaire que le Luxembourg met en œuvre afin d’accompagner ses pays partenaires dans la riposte aux crises alimentaires et nutritionnelles qui ont affecté de nombreux pays à travers tous les continents. 

    En effet, cette année a été marquée par des niveaux inégalés d’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger, avec plus de 4,4 millions de personnes ayant besoin d’une assistance alimentaire d’urgence. Cette situation résulte d’une campagne agropastorale 2021 largement déficitaire mais également des effets des conflits dans les pays voisins du Niger qui perturbent la vie des communautés et les flux commerciaux. À ces facteurs se sont ajoutées en début d’année 2022 les conséquences de la guerre en Ukraine qui a eu impact considérable sur les prix et sur la disponibilité des céréales au niveau international.

    Cérémonie de lancement de l'appui de la Coopération luxembourgeoise au Dispositif national de prévention et gestion des crises alimentaires - jeudi 4 novembre 2022 à Niamey

    Pour faire face aux crises alimentaires et nutritionnelles récurrentes que le pays connaît depuis plusieurs décennies, et désormais aggravées par les effets des changements climatiques et de l’instabilité dans la région du Sahel, le Niger a mis en place le DNPGCA. Cette structure, rattachée au Cabinet du Premier ministre, est chargée d’anticiper, d’atténuer et de répondre à l’insécurité alimentaire, nutritionnelle et pastorale. Avec la contribution de ses partenaires techniques et financiers, le DNPGCA élabore chaque année un Plan de soutien aux populations vulnérables pour apporter une réponse en assistance alimentaire aux ménages dans le besoin. Ce plan est mis en œuvre grâce à la mobilisation des ressources nationales sur budget national et aux contributions de ces partenaires techniques financiers, notamment à travers le fonds commun des donateurs. Ainsi, ce sont plusieurs dizaines de milliers de tonnes de céréales qui sont distribuées, et plusieurs centaines de milliers de familles qui reçoivent une assistance alimentaire et un appui à leurs moyens d’existence grâce à la mise en œuvre de ce Plan de soutien. 

    Pour cette année 2022, alors que la période de soudure est désormais terminée, et que la campagne agropastorale s’annonce, d’importants besoins demeurent pour soulager les personnes victimes de divers chocs. Pour répondre à ces besoins, les financements luxembourgeois permettront de mettre en œuvre trois opérations spécifiques.

    Une assistance alimentaire pour les foyers touchés par les inondations récentes

    Des inondations importantes dues à des précipitations violentes et à la crue de certains cours d’eau ont fait des dizaines de milliers de victimes, qui ont perdu leur maison et leurs moyens d’existence.

    Une assistance alimentaire sera déployée auprès de ces ménages à travers la distribution de 4 000 tonnes de céréales dans une centaine de communes.

    Distribution de céréales

    Un appui à la restauration des moyens d’existence des foyers les plus vulnérables

    Des activités de restauration des terres et régénération des sols seront menées sous forme de Cash for work et des kits petits ruminants (caprins) seront distribués dans le but de reconstruire et renforcer les moyens d’existence de 4 700 ménages dans les régions de Tillabéry et Zinder, en proie aux effets de l’insécurité et des perturbations des parcours migratoires.

     

    Kits petits ruminants   

    Activité de Cash for work

    Un suivi de la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle

    Enfin, la Coopération luxembourgeoise contribuera au financement des instruments d’analyse de la sécurité alimentaire, notamment à travers l’enquête « sites sentinelles » et le suivi des zones vulnérables. Les données issues de ces exercices permettent d’alimenter le système national d’alerte précoce en disposant de données sur les résultats de la campagne agricole et l’estimation du nombre de personnes à risque d’insécurité alimentaire en 2023.

    L’ensemble de ces activités seront réalisées dans les trois mois à venir, conformément au mandat humanitaire du DNPGCA. Elles permettront également de préparer l’élaboration du Plan de soutien 2023 permettant à l’État du Niger de faire face aux divers défis et urgences auxquels il doit faire face avec l’appui de ses partenaires.

    À partir de 2023, le Luxembourg, dans le cadre du PIC IV, poursuivra son appui au DNPGCA par des contributions annuelles au Fonds commun des donateurs pour la réponse à l’insécurité alimentaire, nutritionnelle et pastorale, ainsi que par un volet d’appui institutionnel avec un accent sur la gouvernance financière et comptable. 

    Le programme MAE/022 est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et mis en œuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.