Notre bureau Sénégal

Les activités de la Coopération luxembourgeoise au Sénégal ont débuté en 1990 avec la réhabilitation et l’extension de structures sanitaires de l’hôpital de Saint-Louis. De manière similaire, le premier Programme indicatif de coopération (PIC) entre la République du Sénégal et le Grand-Duché de Luxembourg, signé en janvier 2003, se focalisait sur l’axe géographique Dakar – Saint-Louis.

Les secteurs abordés initialement étaient l’éducation et la formation des ressources humaines, la santé ainsi que l’accès à l’eau potable et l’assainissement. Depuis, de nombreux autres programmes ont été réalisés dans le contexte des PIC II et PIC III, qui ont eu lieu de 2007 à 2011 et de 2012 à 2016 respectivement, agrandissant à chaque fois les zones d’intervention géographiques.

Le PIC IV entre le Grand-Duché de Luxembourg et la République du Sénégal a été signé en décembre 2018 pour une durée de cinq ans et connaît une extension de sa mise en œuvre jusqu’en décembre 2025. Dans le cadre du PIC IV, le bureau Sénégal supervise, avec un fil conducteur commun qui est le renforcement de capacités, les programmes de développement bilatéraux intervenant dans deux secteurs prioritaires : 

• la santé et la protection sociale ; et  
• la formation professionnelle et technique et l’employabilité.

L’ensemble de ces programmes présente des axes fortement orientés vers, d’une part, la territorialisation des politiques publiques et, d’autre part, l’accompagnement des réformes de modernisation de l’administration publique de l’État et du cadre harmonisé des finances publiques de l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Ces axes poursuivent le but d’améliorer durablement la qualité de la gestion publique et des services rendus aux populations. À part ces axes, le programme agit sur des thématiques transversales, que sont le genre et l’environnement. L’ensemble des programmes propose en particulier une valorisation des structures et des cadres existants, tant au niveau national que régional, dans le pilotage et la mise en œuvre des actions dans l’optique d’un plus grand alignement aux politiques nationales, telles que la Vision Sénégal 2050, conformément à la Déclaration de Paris.

La mise en œuvre des programmes se fait à travers trois modalités d’exécution, qui sont l’exécution nationale via l’instrument d’aide budgétisée, la régie LuxDev et les accords de partenariat opérationnels. L’exécution nationale ne se limite cependant pas à une modalité d’exécution mais implique, pour les acteurs, une pleine appropriation et une maîtrise de l’ensemble des processus allant de la planification à la reddition des comptes.

Les fonds attribués au programme bilatéral par le Grand-Duché de Luxembourg visent l’appui sectoriel, le renforcement des capacités et l’appui à la société civile.

En termes de couverture géographique, les activités mises en œuvre couvrent sept régions des zones Nord et Centre du Sénégal et la région de Ziguinchor au sud dans le secteur de la santé.

En plus du PIC IV, LuxDev, avec d’autres agences d’exécution européennes, coordonne et met en œuvre l’Initiative FIT ! Sénégal – Accompagner les jeunes vers l’emploi dans le cadre des JOJ Dakar 2026 dans le secteur de la formation professionnelle et technique, dans une démarche Team Europe, pour appuyer le Sénégal à tirer un héritage de l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026, premier événement olympique organisé en Afrique.

Un autre projet de la Team Europe actuellement en cours au Sénégal est la VET Toolbox, qui est un partenariat entre plusieurs agences européennes : Enabel, British Council, GIZ, Expertise France et LuxDev. L’initiative promeut un enseignement et une formation professionnelle inclusifs et axés sur la demande avec notamment la promotion de formations coconstruites entre des centres de formation publics et des entreprises privées. Cette action est financée par l’Union européenne et le gouvernement allemand.

De plus, le bureau pays supervise d’autres opérations issues d’initiatives globales en matière d’appui au secteur privé, à la coopération universitaire, à la riposte à la pandémie de la COVID-19, ainsi que d’autres appuis en matière de sécurité alimentaire.