Information
- Country
- Senegal
- LuxDev's country office
- Senegal Office
- Sector
- Health
- PIC 4
- 2018 - 2022
- Implementation period
- 1 October 2018 - 31 December 2024
- Total duration
- 75 months
- Total budget
- 42,610,000 EUR
- Contribution breakdown
-
- Luxembourg Government
35,010,000 EUR - Autres bailleurs
5,000,000 EUR - Contribution nationale (engagement soumis annuellement au vote de la Loi de Finances)
2,600,000 EUR
Leaflets
Project sheets
Documentation
Mid-term evaluation
In support of the national sectoral policy, the Health and Social Protection programme (SEN/031) aims to strengthen the health and social protection system in order to improve the access of the population, in particular the most vulnerable, to high-quality, efficient and equitable health care services.
The programme is aligned with the priorities of the Ministry of Health and Social Action focusing in particular on maternal and child health and the consequences of the epidemiological transition. The main beneficiaries of the programme are pregnant women and women of childbearing age, new-borns, people with chronic diseases, victims of medical and surgical emergencies, and financially and socially vulnerable people.
The intervention zone of the Health and Social Protection Programme of the Senegal-Luxembourg Indicative Cooperation Programme IV covers seven medical regions with a population of approximately 6.9 million Senegalese, i.e. 45% of the Senegalese population.
The programme's interventions focus on four major areas:
- Strengthening the provision of services at the level of health districts, with a focus on maternal and neonatal health;
- Strengthening the supply of services at hospital level to improve access to emergency and referral services;
- Strengthening health insurance and other social protection measures;
- Improving sectoral governance.
In line with these areas of intervention, the main priorities of the programme are to:
- strengthen the systems for dealing with emergencies and non-communicable diseases;
- contribute to the professionalisation and expansion of mutual health organisations; and
- strengthen the steering, coordination and management capacities of the national health development plan.
The programme is implemented through:
- budgeted aid, an instrument already developed in the previous cooperation programme within the framework of national execution;
- operational partnership agreements; and
- direct LuxDev implementation for the mobilisation of expertise, capacity building and partnerships developed with civil society.
Among the main intermediate results achieved, we can mention:
- setting up the medical simulation training centre in emergency care in Dakar;
- setting up call reception and regulation centres in Kaolack and Touba/Diourbel (which are regional branches of the emergency medical services);
- setting up mobile emergency and resuscitation services (granting of 18 medicalised ambulances);
- upgrading the equipment of call reception and regulation centres, resuscitation and emergency services in hospitals and health centres;
- updating and disseminating emergency care protocols in health facilities;
- strengthening capacities of doctors and paramedics by granting training scholarships for university diplomas in emergency medicine and anaesthesia and resuscitation;
- providing ten mobile respirators (as part of the response to the COVID-19 pandemic); and
- setting up two professional health insurance schemes at departmental level.
It should be noted that programme support for the Abass Ndao Hospital Centre (ANHC) in Dakar, which was not provided for in the initial technical and financial document, has been included in the actions to be carried out for a total amount of EUR 1 000 000. The ANHC was one of the first interventions of the Luxembourg Cooperation in the field of health in Senegal (from 1995).
Over the years, Luxembourg's support for the ANHC has consisted in:
- the supply of medical equipment essential to its proper functioning;
- the further training of medical staff;
- the setting up of a hospital maintenance service; and
- the training of a multidisciplinary maintenance team.
The action introduced in the framework of the SEN/031 Programme provides for support to the ANHC in terms of infrastructure and equipment to strengthen the anaesthesia/resuscitation and operating theatre departments, gastroenterology, cardiology, medical imaging, odontology, ophthalmology and urology-andrology.
Latest news
SÉNÉGAL - Le centre de santé de Ranérou étrenne sa nouvelle radiographie et son ambulance
C’est un grand pas qui vient d’être franchi dans l’amélioration du diagnostic médical au centre de santé de Ranérou Ferlo. Un appareil de radiographie numérique ainsi qu'une ambulance médicalisée ont été réceptionnés au mois de juillet dernier, avec l'appui du programme de santé et protection sociale.
Situé au nord du Sénégal en zone sylvopastorale avec une population majoritairement nomade (transhumants), le centre de santé de Ranérou est la structure de référence du district sanitaire du même nom. Ce dernier est l’un des quatre districts de la direction régionale de la santé de Matam et s’étend sur une superficie de 15 708 km² pour une population de 77 468 habitants en 2024, soit 5 habitants au km².
En plus du centre de santé, on compte 17 postes de santé, marquant ainsi un faible maillage en structures de santé et donc un accès difficile des populations aux soins.
À cet éloignement, il faut ajouter que la structure de référence, ouverte depuis 2012, présentait une offre de services sans unité d’imagerie médicale, avec comme conséquences :
- des déplacements des malades vers les hôpitaux de la région, Ourossogui et Matam situés à 85 et 95 km de Ranérou, pour effectuer une radio ;
- des frais de transport en plus des frais de la prestation pour les patients ;
- l'évacuation systématique de certains malades victimes de traumatisme ;
- la difficulté pour les médecins d’établir un diagnostic précoce car les malades ne reviendront qu’au bout de deux ou trois jours avec les résultats ;
- la réduction de la fréquentation du centre de santé par certains malades habitant à Ranérou et souffrant de pathologies respiratoires.
L’acquisition de cette radio numérique de Ranérou, avec l’appui de la Coopération luxembourgeoise, d’une ambulance médicalisée ainsi que de plusieurs autres équipements destinés à l’unité d’accueil des urgences, répond aux besoins spécifiques exprimés par la région médicale de Matam pour améliorer la prise en charge des urgences pour le plus grand bénéfice des populations, des prestataires et de la structure sanitaire.
Les populations vont bénéficier d'une réduction des délais de diagnostic et de prise en charge, d'une baisse des frais de prestation ainsi que d'une meilleure prise en charge de leur santé (traumatique et respiratoire). Les prestataires, quant à eux, vont améliorer l’offre diagnostique pour les pathologies traumatiques et respiratoires. Enfin, la structure de santé verra son taux de fréquentation et, par ricochet, ses recettes augmenter et les évacuations vers les hôpitaux de la région seront réduites.Renforcer la prise en charge des urgences préhospitalières et les services connexes aux urgences des hôpitaux et centres de santé
L'une des grandes priorités du PIC IV Sénégal-Luxembourg est de renforcer les dispositifs de prise en charge des urgences cliniques en améliorant l’accès et la qualité des soins au niveau du district sanitaire et de l’hôpital dans les sept régions de la zone d’intervention. Des besoins en investissements pertinents et en renforcement de capacités ont été exprimés par les directions régionales de la santé pour les services et unités d’urgence hospitaliers et préhospitaliers mais aussi pour les services connexes aux urgences comme l’imagerie médicale, les laboratoires d’analyses, la banque de sang, les services de réanimation, les unités de néonatalogie et les urgences pédiatriques. Entre 2022 et 2023, plus de 2,1 milliards de FCFA (3,3 millions EUR) ont été dédiés à l’amélioration du dispositif de gestion et de prise en charge des urgences.
Le programme Santé et protection sociale est cofinancé par le Grand-Duché du Luxembourg et le Sénégal, et mis en oeuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
SÉNÉGAL - De l'eau chaude pour les maternités de la région de Fatick
Patar, Diaoulé, Diakhao, Soob, Dattel, Ngoyé Mbadatt et Soudiane Dimlé sont les sept maternités rurales du département de Fatick qui ont bénéficié de l'appui du programme Santé et protection sociale par le biais du Conseil départemental de Fatick en équipements solaires ainsi que chauffe-eau sanitaires et raccordement à l'eau potable.
Ces équipements ont été réceptionnés et mis en service fin janvier lors d'une mission conjointe du Conseil départemental, de la Mairie concernée, de l'Agence régionale de développement de Fatick (bras technique des Collectivités territoriales) et de LuxDev.
Chauffe-eau de la maternité de Diaoulé
Territorialisation des politiques publiques et promotion des énergies renouvelables
Le 4e Programme indicatif de coopération entre le Sénégal et le Luxembourg a introduit dans sa stratégie d’intervention un objectif intermédiaire horizontal intitulé "territorialisation des politiques publiques en matière de santé et formation professionnelle" ainsi que des objectifs transversaux de prise en compte de l’environnement et du genre dans les actions de coopération.
Dans le département de Fatick, le programme Santé et protection sociale appuie plusieurs structures de santé, centrées principalement sur l’appui à la gestion des urgences, à l’accès financier aux soins de santé ainsi qu'à la prévention et la gestion de certaines maladies non transmissibles. Dans le cadre des mini-plans de renforcement des capacités de ces structures, certaines actions sont mises en œuvre à travers le Conseil départemental : dotation en équipements solaires, reboisement des structures sanitaires, installation de panneaux signalétiques et mise à disposition d'outils de diffusion au Service d'accueil et d'urgences de l'hôpital régional de Fatick.
Chauffe-eau de la maternité de Diaoulé
Les bénéficiaires apprécient et témoignent…
Mme Rokhaya Sarr BARRO, infirmière du poste de santé de Ngohé Mbadatt : « Nous allons veiller à l’entretien de ces équipements car nous appréhendons leur utilité à leur juste valeur. En effet, depuis un moment, nous avons arrêté les bains des nouveaux-nés du fait de l’absence d’eau chaude avec la contrainte de trouver un gaz butane. Par ailleurs, cet investissement va permettre de faire des économies sur nos factures d’électricité. Alors, avec le Comité de développement sanitaire, nous allons faire une analyse et voir comment et sur quelle rubrique réorienter ces gains faits sur les factures d’électricité ».
Mme Joséphine THIARÉ, sage-femme du poste de santé de Patar : « Nous avons principalement deux contraintes dans la zone : les accouchements à domicile et les coupures récurrentes d’électricité la nuit. Suite à des accouchements à domicile, les nouveau-nés nous arrivent souvent avec du sable et ont besoin d’être lavés. En outre, la plupart des accouchements se font la nuit et souvent, il y a des coupures d’électricité. L’année dernière, en plein accouchement il y a eu une coupure d’électricité et c’est le Secrétaire exécutif du Comité de développement sanitaire qui est venu m’assister avec sa lampe torche ».
Le programme Santé et protection sociale est cofinancé par le Grand-Duché du Luxembourg et le Sénégal, et mis en oeuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
Journée internationale de la couverture sanitaire universelle
Ce 12 décembre, c’est la Journée internationale de la couverture sanitaire universelle. Cette journée vise à mieux faire comprendre la nécessité de disposer de systèmes de santé solides et résilients et d’une couverture santé universelle permettant d’assurer à chacun et à chacune, partout dans le monde, l’accès à des soins de qualité et à un coût abordable.
Permettre aux populations d’accéder plus facilement aux soins de santé en comptant sur leurs propres moyens, c’est le défi relevé par l’Agence nationale de la couverture maladie universelle du Sénégal, appuyée par le programme Santé et protection sociale mis en oeuvre par LuxDev.
Lever la barrière financière de l’accès aux soins pour les populations défavorisées est l’une des missions que le programme a confiée au consortium d’ONG Plan International et CICODEV Afrique. Ce consortium accompagne les mutuelles départementales (UDAM) dans leurs efforts d’amélioration du membership, par le biais de la mise en place de caisses d’associations villageoises d’épargne et de crédit intégré (AVECi) et l’enrôlement des bénéficiaires.
Le programme a ainsi soutenu la mise en place de huit unités départementales d’assurance maladie à gestion professionnalisée - en lieu et place des mutuelles communautaires trop petites - dans les régions de Fatick, Saint-Louis et Matam, ainsi que le renforcement continu des capacités individuelles et organisationnelles de ces mutuelles.
De nouvelles AVECi, gérées par leurs membres, ont également été créées. Constituées de groupes autonomes et indépendants d’environ 30 personnes qui épargnent ensemble et font de petits emprunts à partir de ces épargnes, ces associations constituent un cadre pour renforcer le pouvoir économique des jeunes, des femmes et des groupes vulnérables et faciliter une meilleure prise en charge de leurs besoins de santé.
Réunion de membres de l'AVECi de Barkaël
La diffusion de spots sur les radios communautaires et rurales ainsi que des stratégies itinérantes de communication et de sensibilisation au cœur des villages ont permis d’améliorer les taux d’adhésion et de fidélisation des membres aux mutuelles.
Grâce à la départementalisation des mutuelles et au maillage plus important des AVECi, l’évolution des adhésions est très encourageante. En fin de première phase de sensibilisation en juillet 2022, l’UDAM de Fatick comptait 102 caisses assurantielles et 6 927 personnes enrôlées, contre 179 caisses et 13 487 adhérents en novembre 2023. Il en va de même pour l’UDAM de Foundiougne dont la progression est marquante : de 42 caisses et 4 486 adhérents en 2022 à 66 caisses et 6 943 personnes enrôlées fin 2023. L’offre y a également été élargie en intégrant les évacuations sanitaires d’urgence grâce à une convention avec le SAMU de Kaolack et en ouvrant un nouveau guichet sur l’île de Niodior (Sine-Saloum) pour rapprocher l’UDAM des mutualistes de ces zones insulaires extrêmement enclavées.
Seynabou SÈNE
Seynabou SÈNE, femme leader dans sa communauté et secrétaire de l’AVECi du village de Barkaël, près de Gossas, témoigne : « L’adhésion à l’AVECi et, par conséquent, à l’UDAM, présente plusieurs avantages. Le plus évident est que nous avons développé une capacité d’épargne de 1 000 FCFA par semaine. De plus, nous avons désormais plus de facilité d’accès aux soins. Auparavant, sans carte de membre, les coûts de prise en charge étaient très élevés. Récemment, mon enfant est tombé malade et j’ai uniquement dépensé 1 500 FCFA pour couvrir les frais de la prise en charge, alors que l’année dernière, avant adhésion, ces frais s’élevaient à 10 000 FCFA. Je suis désormais beaucoup plus rassurée quant à de futures urgences, à la prise en charge grâce à la couverture médicale et au fait que la facture est beaucoup moins élevée. Le troisième aspect positif est davantage un bénéfice personnel, en termes de reconnaissance et de remerciement de la part des femmes du village ».
L’expérience va se poursuivre jusqu’à la fin du programme pour encore accroître le nombre de bénéficiaires de la couverture santé, toujours en s’appuyant sur les dispositifs pensés et portés par les communautés elles-mêmes.
Le programme SEN/031 - Santé et protection sociale est cofinancé par le Grand-Duché du Luxembourg et le Sénégal, et mis en oeuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
SÉNÉGAL - Manger mieux pour être en bonne santé !
29,8 % des adultes sénégalais sont hypertendus, 3,4 % sont diabétiques, 22,1 % (dont 30,3 % de femmes) sont en surpoids, 6,2 % sont obèses et 19 % sont sédentaires (source : enquête STEPS, 2015). Ces chiffres alarmants ont conduit le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale à s’investir dans la prévention des maladies non transmissibles, avec l’appui de la Coopération luxembourgeoise, dans le cadre du programme de santé et protection sociale.
C'est ainsi que l'ONG CICODEV Afrique a été mandatée pour mener des actions de sensibilisation, de communication et de renforcement de capacités afin d'assurer un changement de comportement des populations et ainsi lutter contre les maladies non transmissibles, dont le diabète et l’hypertension artérielle, et certains facteurs de risques liés à une mauvaise alimentaire.
Un livret de recettes locales et saines
Pour atteindre cet objectif, un livret de recettes de cuisine, qui a pour slogan « une cuisine différente, variée, équilibrée et accessible », a été conçu. Le but : proposer aux ménages sénégalais des recettes à base de produits locaux, mais également, prodiguer des conseils appropriés sur la composition et les modes de cuisson des repas.
Ce livret de 20 recettes salées et sucrées a été élaboré avec l’aide du chef cuisinier et influenceur sénégalais Ibrahima Ndoye, ainsi que de nombreux experts de la nutrition et de médecins spécialistes (cardiologues, diabétologues, néphrologues, etc.), sous le lead de la Division de la lutte contre les maladies non transmissibles.
Un livret présenté à la presse et à l'opinion publique lors d'une cérémonie
Le 14 septembre dernier, le livret a fait l'objet d’une cérémonie de présentation auprès de l’opinion publique sénégalaise. L’occasion d’expliquer aux nombreux participants et à la presse en quoi consiste une alimentation saine et équilibrée et pourquoi il est important d’adopter une alimentation moins salée, moins sucrée et moins grasse.
Les participants ont particulièrement apprécié la séance de dégustation menée par le chef cuisinier et les relais communautaires des départements de Dagana (région de Saint-Louis) et de Diofior (région de Fatick), venues représenter les organisations communautaires de base bénéficiaires des sessions de sensibilisation aux maladies non transmissibles.
La cérémonie a connu un grand succès et a suscité l’espoir que le plus grand nombre, à travers le pays, adopte une alimentation saine et équilibrée !
Le programme SEN/031 - Santé et protection sociale est cofinancé par le Grand-Duché du Luxembourg et le Sénégal, et mis en oeuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
World First Aid
Emergencies occur unexpectedly, worry the victim and those around him, and may require medical or surgical treatment in a very short space of time. The right first aid reflexes can make the difference between life and death.
In Senegal, staff working in emergency departments and the general public are not sufficiently equipped to deal with certain emergency situations. What's more, it's not ethical for a learner to practise learning techniques on people in life-threatening emergency situations.
A simulation-based learning centre for training
With the intention of finding a pedagogical means of improving technical and behavioural skills in a safe environment, the Luxembourg Cooperation, through the SEN/031 programme - Health and social protection implemented by LuxDev, has supported the setting up of a medical simulation learning centre within the National Emergency Medical Service (SAMU) in Dakar.
Training in basic and advanced first aid techniques is provided for several socio-professional categories from different sectors (healthcare staff, students, institutions, including LuxDev). A total of 900 people has been trained since the centre opened in 2021.
The centre has also recently been expanded to include high-fidelity simulation mannequins for gynaecology and obstetrics, paediatrics and traumatology.
A range of benefits for trainees
Simulation-based learning enables trainees to :
- be operational in emergency situations without being dangerous, and deal with all clinical situations, both routine and exceptional, without stress;
- train in multidisciplinary teams and learn to communicate;
- self-evaluation; and
- manage crisis situations.
The aim of simulation training is simple: never put your hands on a patient for the first time!
SENEGAL - Broadcast of 1515 Ratanga, mini-series on emergency management and prevention of non-communicable diseases
From 13 February, the new educational entertainment mini-series "1515 Ratanga" will will be broadcast in Senegal.
Produced by KEEWU Productions and RAES, directed by Eric Berger and written by the pool of scriptwriters led by Marianne Paulot, the mini-series 1515 Ratanga was financed by the SEN/031 - Health and Social Protection programme as part of the support provided to the national SAMU for the promotion of the 1515 number and to the Direction de la lutte contre la maladie for the prevention of non-communicable diseases (type 2 diabetes, hypertension and cervix cancer). It is the result of a collaboration between the Senegalese Ministry of Health and Social Action, the Luxembourg Cooperation, the national SAMU, Plan International, CICODEV Africa and RAES.
1515 Ratanga is a spin-off of the successful series "C'est la vie! It features the famous characters of the series such as JP, Assitan, Dr Moulaye, and Korsa.
Composed of ten episodes of about ten minutes each, the mini-series relates the daily life of a committed and dedicated team of the national SAMU when faced with emergencies. It also deals with the risky behaviours that lead to diabetes and high blood pressure, which many people do not pay attention to on a daily basis.
Through its realistic and striking storylines and engaging characters, the mini-series 1515 Ratanga aims to :
- inform about the existence of the national SAMU, its service offer in emergency management and its functioning;
- inform about the emergency cases that require the use of the SAMU services;
- inform on hypertension and diabetes;
- Inform about the consequences of these diseases;
- encourage discussion on the risk behaviours that promote diabetes and high blood pressure;
- promote good practices in terms of nutrition and physical activity.
The ten episodes are broadcast on 2STV from Monday 13 February to Friday 17 March 2023:
- an episode every Monday and Friday at 8.30pm;
- a debate set on emergency management through the SAMU 1515 in the middle of the broadcast;
- a debate on the prevention of non-communicable diseases at the end of the broadcast.
The series is also broadcast, in Wolof and French, every Tuesday on the C'est la vie! Facebook page and every Wednesday on its YouTube channel.
The SEN/031 programme is co-financed by the Grand Duchy of Luxembourg and Senegal, and implemented by LuxDev, the Luxembourg Development Cooperation Agency.
SÉNÉGAL - Inauguration du centre de simulation médicale en soins et gestes d’urgence au siège du SAMU national
C’est dans des salles spécialement aménagées dans les nouveaux bâtiments du SAMU national de Dakar qu’a été inauguré le Centre de simulation médicale en soins et gestes d’urgence du SAMU national. Ce centre permettra de former efficacement les générations actuelles et futures de médecins et le personnel paramédical aux soins et gestes qui sauvent.
Ce centre de simulation, financé par la Coopération Sénégal-Luxembourg à hauteur de 344 Mio de Francs CFA (525 000 EUR) dispensera des formations d’ordres divers : réanimation cardiopulmonaire, anesthésie, échographie d’urgence, réanimation pédiatrique et néonatale, trauma, secourisme de base et avancé, situations critiques au bloc opératoire, pose des voies veineuses chez l’adulte et en pédiatrie, etc.
Une démarche pédagogique innovante
Le Centre de simulation médicale en soins et gestes d’urgence du SAMU national s’inscrit dans une démarche innovante de transfert de compétences. Avec un matériel technique visant à reproduire des situations d’urgences réelles, les apprenants seront confrontés à des problématiques proches de celles qu’ils auront à traiter sur le terrain et en même temps s’accorder avec les exigences éthiques de leur formation. Au total, 250 à 300 personnes pourront être formées chaque semaine dans ce centre de formation par simulation médicale aux soins et gestes d’urgence. Il est à noter que certains équipements de haute technologie déployés dans ce centre pourront également permettre la réalisation de formations mobiles en région, indépendamment des formations en présentiel et en visio-formation. Ce centre est une première au Sénégal et constitue un progrès remarquable au service de la qualité de la prise en charge, non seulement des urgences mais également pour la formation des professionnels de santé.
L’enseignement sur simulateurs et la méthode pédagogique
Les simulateurs sont des mannequins très perfectionnés munis de capteurs qui permettent de reproduire différentes réalités médicales et de soins. Les mannequins autorisent le déroulement de scénarios multiples, et à la demande, pour entrainer des équipes médicales ou de soins. Le Centre de simulation est équipé de matériels audio-visuels d’enregistrement qui facilitent la conduite des scénarios. Les scénarios sont débriefés dans des espaces adaptés. Le débriefing est l’aboutissement du scénario, il permet de prendre conscience de ses forces et faiblesses, il est le gage de l’amélioration de la qualité des gestes, des soins et de l’esprit d’équipe.
À l’occasion de cette inauguration la Coopération Sénégal-Luxembourg a également remis au SAMU national les clés de six ambulances dont quatre « tout-terrain » pour les régions de Diourbel et de Touba.
Des médecins réanimateurs s’entraînent avec le matériel du centre de simulation médicale de soins et gestes d’urgence. © Samu National
Régulatrice du centre de réception d’appel des urgences de Dakar. © Samu National
Remise des clés du centre de simulation par M. Abdoulaye DIOUF SARR, ministre de la Santé et de l’Action sociale et M. Rui Fernandes, chargé d’affaires a.i. à l’ambassade du Grand-Duché́ de Luxembourg au Sénégal. © Samu National
Les six ambulances qui seront affectées aux régions de Diourbel et Touba. © Samu National
SÉNÉGAL - Des respirateurs mobiles pour le SAMU
Le SAMU a réceptionné dix respirateurs artificiels pour faire face à la crise du Covid-19. Cette commande a été réalisée dans le cadre de la Coopération Sénégal - Luxembourg. Le matériel sera utilisé dans les différents épicentres de l’épidémie.
Dix respirateurs artificiels mobiles ont été remis le jeudi 18 juin 2020 au SAMU. Les bénéficiaires directs du matériel sont les services d’urgence des régions de Saint-Louis, Diourbel, Fatick, Kaolack et Matam.
« C’est la fin d’un long périple pour ce matériel commandé par la Coopération Sénégal - Luxembourg pour lutter contre la pandémie du COVID-19. Cette dotation survient à un moment crucial pour apporter au dispositif sanitaire du pays un complément essentiel pour assurer la prise en charge des cas graves » nous explique Son Excellence Nicole Bintner-Bakshian, Ambassadeur du Grand-Duché de Luxembourg à Dakar.
Réception et remise des respirateurs à l’hôpital et au CRRA de Saint LouisAvec cette livraison, le nombre de respirateurs disponibles au Sénégal va augmenter de plus de 10 %, participant ainsi à l’amélioration de la prise en charge des urgences médicales et à la mise à niveau des plateaux techniques des services des urgences, problématiques depuis toujours au cœur de l’engagement de la Coopération Sénégal-
Luxembourg.« Ces respirateurs mobiles vont améliorer de façon substantielle les conditions de prise en charge des cas graves liés au COVID-19 dans ce contexte de crise sanitaire mondiale », a déclaré Abdoulaye DIOUF SARR, le Ministre de la Santé et de l’Action sociale. Il a par ailleurs informé l’opinion de la mise à disposition, par le Luxembourg, d’un montant de 1,7 milliard de FCFA pour la riposte COVID.
Réception et remise des respirateurs à l’hôpital et au CRRA de Saint LouisLA COOPÉRATION SÉNÉGAL – LUXEMBOURG PAR TEMPS DE CRISE
Depuis 1987, le Luxembourg et le Ministère de la Santé et de l’Action sociale travaillent ensemble pour renforcer le système de santé et la prise en charge des urgences médico-chirurgicales au Sénégal. Les appuis de la Coopération continuent de se manifester en cette période de crise par des appuis techniques et financiers notamment au SAMU de Dakar mais également aux communes (34 sur la zone d’intervention) pour la fabrication et la distribution de matériel : masques, gel hydroalcoolique, lave-main etc.
Réception et remise des respirateurs à l’hôpital et au CRRA de Saint Louis