Information
- Pays
- Burkina Faso
- Bureau pays de LuxDev
- Bureau Burkina Faso
- Secteur
- Éducation, formation et emploi
- PIC 3
- 2017 - 2021
- Période d'exécution
- 1 Novembre 2019 - 31 Octobre 2024
- Durée totale
- 60 mois
- Budget total
- 42 118 534 EUR
- Répartition des contributions
-
- Gouvernement luxembourgeois
13 000 000 EUR - Etat Burkinabé
13 720 412 EUR - AFD
10 000 000 EUR - Suisse
2 598 122 EUR - Autriche
2 500 000 EUR - Monaco
300 000 EUR
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20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso
20ans de Coopération Luxembourgeoise au Burkina Faso
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Environnement
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Environnement
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Formation
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Formation
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Technologie
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Technologie
Notes sectorielles
Fiches projets
Le 3ème Programme indicatif de coopération a retenu comme secteurs de concentration au Burkina Faso :
- la gestion durable des ressources naturelles ;
- l’éducation, l’enseignement technique et la formation professionnelle ; et
- les nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Dans ce cadre, il est prévu la poursuite des appuis du BKF/018 à travers le nouveau BKF/026 « Appui à la mise en œuvre de la Politique sectorielle d’Enseignement et de Formation techniques et professionnels (APOSE/EFTP). » Le BKF/026 est une contribution à un appui conjoint des Coopérations luxembourgeoise, autrichienne, suisse, monégasque et française à travers l’Agence française de développement, à la mise en œuvre de la politique de l’EFTP. Ces partenaires techniques et financiers (PTF) ont confié le lead de la formulation de l’appui à LuxDev. En amont de la formulation, il a été réalisé le diagnostic des capacités des principales entités en charge de la mise en œuvre de la politique nationale (PN) de l’EFTP.
Le gouvernement burkinabè a élaboré en fin 2017, un plan d’action triennal 2018-2020 de la PN/EFTP. Il s’articule autour de trois programmes visant à améliorer l’accès à l’EFTP (programme 1), en améliorer la qualité (programme 2) et renforcer son pilotage (programme 3).
Le BKF/026 consistera en un appui aux actions les plus pertinentes des trois programmes de ce plan d’action triennal glissant, et qui sont à même de contribuer à l’atteinte des objectifs spécifiques qui y sont déclinés.
Le Document technique et financier de l’appui a été élaboré et validé par les parties prenantes. Après instruction du document par le MAEE, le mandat d’exécution a été délivré à LuxDev en août 2019.
Les grandes orientations de l’appui portent sur :
- la réalisation d’actions de formation qualifiante et certifiante à forte employabilité et plutôt de courte durée ;
- l’appui à la décentralisation fonctionnelle et territoriale de la formation professionnelle ; et
- le développement des partenariats avec le secteur privé.
En termes de modalité de mise en œuvre, il est envisagé une exécution nationale à travers le ministère de la Jeunesse et de la Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes (MJPEJ) et l’instrument retenu est le compte d’affectation spéciale du trésor (CAST). Ce compte CAST alimentera des comptes ouverts pour le MJPEJ et le Fonds d’Appui à la Formation professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA). Les ressources seront mises à la disposition des autres acteurs (chambres consulaires et patronat) via le FAFPA à travers des conventions.
Les différents acteurs pilotes vont bénéficier d’importants appuis en matière de renforcement des capacités et seront accompagnés à travers un dispositif d’assistance technique consistant.
Le dispositif d’assistance technique, les expertises perlées, la supervision financière, les audits et évaluations seront gérés en régie par LuxDev pour le compte des PTF.
Le démarrage de l’appui est prévu au quatrième trimestre 2019.
Dernières nouvelles
BURKINA FASO - Investir dans la formation professionnelle
Dans le quartier 1200 Logements de Ouagadougou, derrière un portail coloré, se trouve le Centre privé de formation professionnelle Sainte Louise. Depuis 1989, le centre propose des formations dans les domaines de la couture, la cuisine et la restauration, l'agroalimentaire, l'électricité, la coiffure, l'esthétique et la plomberie aux jeunes de la ville. Chaque année, environ 300 jeunes suivent des formations professionnelles dans ce centre.
Aujourd’hui, une odeur de goyave et papaye envahit la cour, les jeunes femmes de la formation en cuisine sont en train de préparer de la confiture. Durant cette formation, elles apprennent les différentes techniques de transformation agroalimentaire telles que le séchage, l’extraction de jus et la mise en conserve, ainsi que les techniques culinaires. Cette formation est financée dans le cadre du programme d'appui à la mise en œuvre de la Politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels.
L’année dernière, lors d'un appel à projets soutenu par le programme d'appui à la mise en œuvre de la Politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels, le Centre Sainte Louise a soumis un projet d’investissement pour former 1 000 jeunes et femmes à la transformation agroalimentaire à partir de produits bio pour contribuer à la sécurité alimentaire des familles et des personnes.
Le projet, d’environ 20 millions FCFA dont 3 millions FCFA d'investissement par le centre de formation, a permis au centre d’investir, entre autres, dans l’acquisition de matériel, l’achat de consommables et la mise en place d’un forage. Ce forage permettra de garantir une source d’eau supplémentaire et fiable et d’agrandir le jardin botanique du centre pour cultiver plus de fruits et légumes pour la transformation alimentaire.
Dans la salle à côté, les étudiantes en deuxième année de couture sont en train de suivre leurs leçons. Savadogo Kalizèta, 15 ans, rêve de créer sa marque de vêtements pour enfants. Elle est en deuxième année de formation et prépare l’examen de certificat de qualifications professionnelles en couture en 2025.
En plus des compétences techniques, les jeunes reçoivent une éducation complète, incluant des cours sur l’entrepreneuriat, la culture générale et la santé, pour mieux préparer leur avenir.
Si les cours de l’année scolaire 2024-2025 ont repris, quelques bancs restent vides. Certaines élèves n’ont pas les ressources financières pour cette deuxième année de formation. Mme Jeanne Marie Yadgho Lofo, la fondatrice du centre, explique : « Il y a des élèves qui ne peuvent pas payer les frais d’inscription et de déplacement pour la formation. La situation économique reste difficile et cela a des répercussions sur les taux d’inscriptions ».
Chaque année, le centre privé, qui a aussi une vocation sociale, met à disposition une dizaine de bourses pour permettre à des jeunes avec des ressources financières très limitées de participer aux formations. Par ailleurs, l'équipe a réfléchi à une nouvelle stratégie afin d'amener les formations au plus près des jeunes vulnérables, dans des zones éloignées du centre-ville. Ainsi, dans le cadre du projet d’investissement, le centre a proposé de créer une unité de formation mobile. Celle-ci permettra d’organiser des formations en dehors du centre et de proposer une offre dans des villages péri-urbains, y compris des formations gratuites pour des jeunes déplacés internes qui ne disposent pas des moyens financiers pour accéder aux formations dans le centre. Les préparations pour ces activités sont en cours et les formations débuteront encore en décembre.
Le programme d'appui à la mise en œuvre de la Politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et le Burkina Faso, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
BURKINA FASO - Appel à projets pour la formation inclusive
Dans le but d’améliorer encore l’offre de formation professionnelle et de renforcer ainsi l’employabilité des jeunes au Burkina Faso, le programme d'appui à la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels, en collaboration avec Burkina Suudu Bawdè, lance un appel à projets de formation inclusive.
Il s’agit de mettre en œuvre une approche de formation et d’insertion au bénéfice d’au moins 1 000 jeunes de 16 à 35 ans sans qualification, à travers des formations qualifiantes courtes et inclusives de 30 à 45 jours dans des filières à fort potentiel d’employabilité.
L’enjeu de cet appel à projets est de collaborer avec des opérateurs de formation engagés dans une dynamique de réalisation optimale des actions de formation et d’accompagnement des apprenants à l’insertion.
L’approche consiste à développer les compétences des jeunes à travers des formations qualifiantes en alternance ou par apprentissage de courtes durées dans les métiers cibles, organiser des stages d’immersion et développer des activités de mentoring afin de faciliter l’insertion professionnelle des apprenants en fin de formation.
La mise en œuvre de l’appel à projets est prévue jusqu’au 31.01.2025.
Le budget global dédié aux formations est de 400 000 EUR et sera financé sous forme de subventions non remboursables au profit des opérateurs de formation professionnelle (publics et privés) éligibles et sélectionnés, à savoir : les centres ou établissements de formation, les organisations professionnelles, les ONG, les associations.
Les opérateurs devront proposer des offres de formation dont le coût total par apprenant n’excède pas 250 000 FCFA (incluant la formation et l’appui à l’insertion).
Intéressé ? Une plateforme digitale est mise en place pour plus d'informations et pour déposer votre candidature avant le 10.10.2024.
Le programme d'appui à la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels - APOSE est financé par le Grand-Duché de Luxembourg, le Burkina Faso, l’Agence française de développement, la Suisse, l’Autriche et Monaco, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
BURKINA FASO - M. George TERNES et une équipe du MAEE en visite de travail au Burkina Faso
Une délégation composée d’une équipe du ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et du Commerce extérieur (MAEE) et de l'Ambassadeur du Luxembourg au Burkina Faso, M. Georges TERNES, résidant au Sénégal, a effectué une visite de travail à Ouagadougou du 12 au 14 février 2024. Cette mission a été marquée par des échanges fructueux avec des bénéficiaires, les autorités du Burkina Faso et les équipes mobilisées par cette coopération efficace.
Les membres de la délégation ont visité deux sites d’intervention du programme d’appui pour la mise en œuvre du Plan sectoriel de l’éducation et de la formation : l’école Loumbila B située dans la commune de Loumbila et le lycée municipal de Barogo qui se trouve à la périphérie est de Ouagadougou.
Dans le cadre de l’éducation en situation d’urgence et des efforts visant à garantir l’accès et le maintien à l’école des enfants déplacés internes, ces établissements ont bénéficié d’un important soutien. Les élèves de l’école de Loumbila ont ainsi bénéficié d’une distribution de rations alimentaires et de kits scolaires et de dignité. À Barogo, c’est un bloc de trois salles de classe en préfabriqué qui est actuellement en construction afin d’augmenter la capacité d’accueil du lycée et de répondre à l’arrivée massive d’enfants déplacés internes*.
Les échanges lors de ces visites ont permis d’aborder les conditions d’apprentissage et de travail ainsi que la résilience des acteurs sur le terrain. Les écoles soutenues ont exprimé leur reconnaissance envers la Coopération luxembourgeoise, soulignant l’importance des appuis délivrés dans le contexte de crise sécuritaire qui sévit au Burkina Faso depuis 2015.
La délégation a également visité le centre de formation « Sainte Louise », soutenu par le programme d'appui à la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels - APOSE afin de relever le niveau de son plateau technique et de ses formations. L’ambition du programme est de répondre à la nécessité de former et qualifier des jeunes afin de renforcer leur employabilité à court terme et de favoriser leur insertion socio-économique, tout en répondant aux besoins du marché. Les centres privés de formation professionnelle ont, à ce titre, un rôle essentiel à jouer. Au total, 21 centres ont été sélectionnés pour bénéficier d’investissements.
Cette visite et ces initiatives témoignent de l’engagement constant de la Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso, en vue de soutenir l’éducation et la formation, créant ainsi les conditions pour un avenir professionnel prometteur pour tous les Burkinabés.
* Pour contribuer à répondre à l’accroissement important de population, la Coopération luxembourgeoise entend augmenter l’offre éducative en périphérie des grandes villes du pays. Il est notamment prévu de réaliser 30 écoles en préfabriqué à Ouagadougou et Koudougou. Chaque école est constituée d’un bloc de trois salles de classe, d’un magasin, d’un bureau pour les enseignants et d’un bloc de quatre latrines. Le choix des préfabriqués permet d’offrir une réponse rapide, durable, de qualité et adaptée aux conditions locales. La construction de ces nouvelles salles de classe permettra d’améliorer les conditions d’enseignement et d’apprentissage des élèves dans les établissements bénéficiaires.
Le programme d’appui pour la mise en œuvre du Plan sectoriel de l’éducation et de la formation est financé par le Burkina Faso, le Grand-Duché de Luxembourg et l'Union européenne, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
Le programme d'appui à la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels - APOSE est financé par le Grand-Duché de Luxembourg, le Burkina Faso, l’Agence française de développement, la Suisse, l’Autriche et Monaco, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
BURKINA FASO - Renforcer les centres privés pour une meilleure formation inclusiveLancement de l’appui à l’investissement durable des centres privés de formation professionnelle
Dans le cadre du programme d'appui à la politique sectorielle d'enseignement et de formation techniques et professionnels, LuxDev a signé une entente avec la Direction générale de la Formation professionnelle du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi afin de faciliter la maîtrise d’ouvrage de l’appel à projets d’investissement pour les centres privés de formation professionnelle.
L’appel à projets d’investissement pour les centres privés de formation professionnelle a été publié en mai 2023 dans les deux organes de presse les plus diffusés du pays. Il a été présenté, débattu et explicité lors de l’Assemblée générale de l’Association nationale des centres privés de formation professionnelle et d’un atelier dédié les 31 mai et 1er juin 2023. Au total, 58 centres sur 85 recensés ont manifesté un intérêt pour le projet.
Cinq filières de formation ont été identifiées comme prioritaires pour cet appel à projets d’investissement :
- bâtiments et travaux publics avec construction écologique ;
- énergies renouvelables et recyclage par valorisation des déchets ;
- transformation et conservation alimentaires ;
- artisanat (tissage, teinture et coton biologiques) ;
- et économie digitale (commercialisation et e-learning).
La phase de présélection a permis d’identifier 28 centres, sur base de critères tels que le respect de la règlementation professionnelle et fiscale en vigueur, le niveau d’assise dont bénéficient les centres ainsi que l’existence d’une première expérience probante dans des filières porteuses d’emploi, en adéquation avec les Objectifs du développement durable.
Ces centres privés sont aussi bien des structures commerciales qu’associatives, à but lucratif ou non, des domaines de l’enseignement secondaire et de l’enseignement supérieur (du niveau 3e à la licence professionnelle, diplômante et qualifiante).
Les experts nationaux et internationaux du projet d’appui à la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels ont délivré une assistance technique aux centres retenus, notamment en ingénierie de formation, pédagogique, civile et bâtimentaire-matérielle, ainsi qu’en gestion financière et administrative. Cette assistance devait permettre aux centres de mieux organiser leur proposition de projet et de la rendre davantage pérenne ainsi qu’en synergie avec le secteur productif.
Au terme de ce processus, 22 projets, soit deux à trois par filières prioritaires, ont été retenus par le comité de sélection le 19 octobre 2023 ; ce dernier étant composé de façon mixte paritaire d’acteurs du secteur productif, de la formation et de l’insertion avec la Direction générale de la Formation professionnelle du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi.
Les établissements choisis bénéficieront d’un appui visant à améliorer leur plateau technique et le renforcement de leurs capacités, ce qui, à terme, permettra d’accroître l’accès des populations à une formation professionnelle de qualité, et, aux centres, d’être accompagnés en matière de gestion durable.
Les effets attendus de cette intervention consistent en l’amélioration de la qualité des infrastructures et des équipements des 22 centres renforcés, et ce au regard de l’évolution des pratiques professionnelles et partant de l’employabilité des jeunes dans des centres adaptés aux publics fragiles et connectés à leur écosystème productif, d’inclusion économique et sociale.
Des actions de formation-action sont en cours, aussi bien avec les formateurs que les chefs de centres et l’Association faitière, afin de mieux articuler les moyens matériels et humains, les pratiques pédagogiques ainsi que la gouvernance du secteur privé de la formation.
Le programme BKF/026 - Appui à la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels est financé par le Grand-Duché de Luxembourg, le Burkina Faso, l’Agence française de développement, la Suisse, l’Autriche et Monaco, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
BURKINA FASO - Une visite et un tour d’horizon tout vert
Ce 17 juin 2022, à Ougadougou, le bureau pays a abordé concrètement le sujet des éco-matériaux avec un partenaire historique, ZI MATÉRIAUX, ainsi qu’avec le directeur général de LuxDev, Gaston SCHWARTZ, et le Chargé d’affaires de l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg au Burkina Faso, Joseph SENNINGER.
Monsieur Mahamoudou ZI à la tête de l'entreprise ZI MATÉRIAUX depuis 1996 © LuxDev | Sébastien Lambalot
Discussion entre Mahamoudou ZI et Gaston SCHWARTZ, directeur général de LuxDev © LuxDev | Sébastien Lambalot
À partir de la ressource terre, l’entreprise ZI MATÉRIAUX Sàrl fait des merveilles en termes d’innovation dans le domaine de l’habitat, maniant avec dextérité les matériaux locaux pour concevoir et réaliser des habitats écologiques et durables.
Active depuis une trentaine d’années, cette entreprise s’est spécialisée dans la fabrication de produits locaux, essentiellement le bloc de terre comprimé, la brique en terre stabilisée, les tuiles à moitié vibrées et le bloc latéritique taillé. L’utilisation de ces matériaux contribue à la protection de l’environnement. Combinant confort, esthétique et durabilité du bâtiment, la terre est un très bon isolant thermique, qui ne dégage que très peu de gaz carbonique.
Ouvriers de l’entreprise sur le chantier © LuxDev | Sébastien Lambalot
Ouvriers producteurs de tuiles © LuxDev | Sébastien Lambalot
Par ailleurs, l’entreprise développe en son sein des formations professionnelles dans le domaine du bâtiment et travaux publics (BTP), au profit des jeunes. À noter que Monsieur Mahamoudou ZI, responsable de l’entreprise (huit entreprises de BTP), a pris goût à former la jeunesse après avoir aidé la Coopération luxembourgeoise au Niger (région de Dosso) dans la confection des matériaux locaux durables pour des écoles en 2006. Fort de son expérience nigérienne, il a poursuivi dans la même voie au Togo en 2010, avant de revenir au Burkina Faso.
Apprenants dans le domaine BTP en éco-matériaux (estimé à 3 012) Effectif
Apprenants ayant créé leur propre entreprise 15 %
Apprenants devenus ouvriers 50 %
Apprenants devenus formateurs 20 %
Apprenants regroupés en associations 10 %
Apprenants sans situation précise 5 %
Données sur les formations depuis 1996 à nos jours (source : Mahamoudou ZI)
Apprenant en formation © ZI MATÉRIAUX
Les aspects technologiques, matériels, humains et logistiques mis en lumière lors de cette visite peuvent intéresser des partenaires de référence internationaux et luxembourgeois via le projet de la Business Partnership Facility (BPF) initié et financé par la Direction de la coopération au développement et de l'action humanitaire du ministère des Affaires étrangères et européennes et mis en œuvre par LuxDev, en partenariat avec la Chambre de Commerce, le ministère de l'Économie et Luxinnovation. À ce titre, les demandes de partenariats burkinabè pourraient être soumises dans les domaines prioritaires des Objectifs de développement durable soutenus par le Luxembourg sur le terrain opérationnel.
Intervention de Mahamoudou ZI © LuxDev | Sébastien Lambalot
Photo de groupe à la fin de la visite de l’entreprise ZI MATÉRIAUX © LuxDev | Sébastien Lambalot
Le programme d’appui à la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels (APOSE) - BKF/026 est financé par le Grand-Duché de Luxembourg, le Burkina Faso, l’Agence française de développement, la Suisse, l’Autriche et Monaco, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
BURKINA FASO - Les formations modulaires courtes, un levier vers l’emploi
Dans la perspective de la mise en œuvre des actions de formation prévues dans le cadre de l’appui à la politique sectorielle (APOSE) d’enseignement et de formation techniques et professionnels sur financement du Luxembourg, de l’Agence française de Développement, de l’Autriche, de la Suisse et de Monaco, une visite a été réalisée au Centre de Formation professionnelle de Référence de Ziniaré (CFPRZ) situé à 30 Km de la capitale Ouagadougou. La visite a été effectuée par l’assistance technique de l’APOSE avec la participation d‘une équipe du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA). Elle avait pour objet de s’imprégner des réalités de ce centre et de connaitre ses potentialités actuelles et futures au bénéfice des apprenants et du secteur privé.
En termes d’offres, le centre propose des formations modulaires qualifiantes de courtes durées visant l’obtention du brevet de qualification professionnelle (BQP) ou le brevet professionnel de technicien (BPT) en vue de s’insérer dans le marché de l’emploi post stage en entreprise vers la fin de leur cursus soit en tant que salarié ou en optant pour l’auto emploi/entrepreneuriat à leur propre compte. Pour leur formation, les jeunes en apprentissage bénéficient de près de 80% de cours pratiques dans les ateliers du centre et en entreprises dans le cadre des stages d’immersion tout en alliant cela aux cours généraux et théoriques sur site dans les ateliers.
Par ailleurs, les travailleurs des entreprises, des administrations publiques et autres organismes peuvent également accéder aux différents modules de perfectionnement dans le cadre de la formation continue.
Pour cette année le catalogue de formations propose les filières suivantes tant au niveau de modules courts que du perfectionnement : boulangerie/pâtisserie, électricité bâtiment, électromécanique, électronique industrielle, froid et climatisation, mécanique automobile, cycle motocycle et agricole, mécanique de précision, menuiserie bois, menuiserie métallique, génie civil/construction-maçonnerie, dessin bâtiment, énergie solaire, informatique/TIC.
A travers le « guichet voucher » mis en place par le FAFPA et qui sera consolidé avec l’appui de l’assistance technique, l’APOSE contribuera à la formation de quelques 400 apprenants avec une attention particulière quant à l’accès et la rétention des jeunes filles/femmes et personnes fragilisées. Cette initiative permettra non seulement de valoriser l’immense potentiel de ce centre par la mutualisation des ressources, mais aussi et surtout, faciliter l’accès à des formations qualifiantes à de nombreux apprenants et ce dans un cadre d’excellence tout en bénéficiant d’une orientation et d’un accompagnement vers l’emploi.
BURKINA FASO - Les Partenaires techniques et financiers mutualisent leurs ressources avec 28.3 MEUR pour booster la formation professionnelle
Le lundi 21 octobre 2019 a eu lieu à Ouagadougou la cérémonie de signature du protocole bilatéral et du protocole de financement commun de l’appui conjoint des Partenaires techniques et financiers à la mise en œuvre de la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) au Burkina Faso.
Suite à un précédent appui au secteur de la formation professionnelle, mis en œuvre de 2012 à 2018, cinq Partenaires techniques et financiers à savoir, le Luxembourg, l’Agence française de Développement, l’Autriche, la Suisse, et la Principauté de Monaco, se sont engagés dans un nouveau programme pour soutenir la formation professionnelle au Burkina Faso.
Ces cinq Partenaires s’engagent à mobiliser la somme de 28.3 MEUR sur la période 2019-2024, pour booster la formation professionnelle au Burkina Faso. La contribution du Luxembourg à ce nouvel appui est de 13 MEUR. Le gouvernement burkinabè contribuera pour sa part avec 13.7 MEUR.
L’objectif visé par l’appui consiste à améliorer l’accès à l’enseignement et la formation techniques et professionnels, en améliorant la qualité et en renforçant son pilotage.
Les grandes orientations du programme portent sur :
- la réalisation d’actions de formation qualifiante et certifiante, à forte employabilité et plutôt de courte durée ;
- l’appui à la décentralisation fonctionnelle et territoriale de la formation professionnelle ; et
- le développement des partenariats avec le secteur privé.
Les différents acteurs impliqués vont ainsi bénéficier d’importants appuis en matière de renforcement des capacités.
La cérémonie de signature, présidée par Mme Paulette Lenert, Ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire du Luxembourg, et M. Lassané Kaboré, Ministre des Finances du Burkina a également bénéficié de la participation de nombreuses personnalités dont le Ministre burkinabè en charge de la formation professionnelle, l’Ambassadeur du Grand-Duché de Luxembourg au Burkina Faso, le Directeur général de LuxDev, l’Agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement ainsi que les chefs des Coopérations ou d’agences autrichienne, la française et Suisse.