Information
Ce projet est clôturé depuis le 30.06.2023.
- Pays
- Burkina Faso
- Bureau pays de LuxDev
- Bureau Burkina Faso
- Secteur
- Environnement et changement climatique
- PIC 3
- 2017 - 2021
- Période d'exécution
- 1 Septembre 2018 - 30 Juin 2023
- Durée totale
- 58 mois
- Budget total
- 6 831 730 EUR
- Répartition des contributions
-
- Gouvernement luxembourgeois
6 500 000 EUR - Contribution nationale
331 730 EUR
Videos
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso
20ans de Coopération Luxembourgeoise au Burkina Faso
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Environnement
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Environnement
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Formation
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Formation
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Technologie
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Technologie
En route pour 2030 - Quel rôle pour l'agriculture et le développement rural?
Vidéo de l'atelier de capitalisation organisé en janvier 2020 sur le rôle de l'agriculture et du développement rural au Burkina Faso, Mali et Niger. L’objectif était d’apprendre collectivement et de faire avancer l’apprentissage, y inclut l’identification de modèles ou pratiques prometteurs intéressants à répliquer.
Lien vers le rapport de l'atelier : https://luxdev.lu/fr/share/download/579
Documentation
Évaluation intermédiaire
Le projet BKF/024 s'inscrit en cohérence avec les orientations prioritaires du 3ème Programme indicatif de coopération (PIC) entre le Burkina Faso et le Luxembourg qui identifie la gestion durable des ressources naturelles comme un secteur de concentration. Dans la continuité des appuis du PIC II, il vise à réduire la vulnérabilité des acteurs de l'élevage aux chocs climatiques, et aux réduction et fragmentation des espaces de pâturage par la mise en œuvre d’activités de restauration des ressources pastorales.
La mise à l’échelle des actions de restauration, dans une logique assurant la gestion de la mobilité des troupeaux, est une des conditions de leur durabilité. De même, leur valorisation par les femmes et les plus pauvres est un facteur à promouvoir. Enfin, le marché carbone offre une opportunité d’assurer une pérennisation de la conservation et préservation des terres récupérées sur le moyen à long terme.
L'objectif spécifique du projet s'aligne sur l'objectif stratégique du programme budgétaire 081 du ministère des Ressources animales et halieutiques (MRAH). Ce programme vise à « créer un environnement sécurisé et favorable à une production durable » et les deux résultats du projet sont alignés sur les actions 1 et 2 de ce programme :
- R1 « Des espaces pastoraux sécurisés sont créés » ;
- R2 « Les espaces pastoraux créés sont opérationnalisés ».
Le projet prévoit ainsi la restauration et la sécurisation, via l'élaboration de 15 chartes foncières, de 10 800 hectares (ha) d'espaces pastoraux venant s'ajouter aux 8 500 ha de la phase antérieure, le balisage de 60 kilomètres de pistes à bétail et aires de repos, la création de 10 points d'eau, la valorisation des sites restaurés par la fauche et conservation du foin, le développement d'activités génératrices de revenus liées au petit élevage et à la vente de crédits carbone.
Les effets attendus sont l'augmentation des espaces pastoraux fonctionnels, la sécurisation des activités pastorales et la réduction des conflits entre agriculteurs et éleveurs, une représentativité améliorée des femmes dans les instances locales, l'allongement de la durée d’alimentation du bétail dans les terroirs villageois et l'amélioration de la couverture des besoins alimentaires du bétail, ainsi que l'amélioration des revenus des femmes et des pauvres pour les activités promues.
Le projet interviendra dans sept provinces des régions du Sahel, du Nord et du Centre Nord, sur un total de 22 communes. Les bénéficiaires directs et principaux acteurs sont les éleveurs et agropasteurs, les populations ayant droit à des espaces pastoraux restaurés, avec une attention particulière pour les femmes, les jeunes et les personnes pauvres, les collectivités territoriales et leurs commissions foncières, le MRAH et le ministère de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique, les ONG et associations de développement contractualisées.
Le contexte sécuritaire de la région et l’impact des changements climatiques sur les ressources pastorales constituent les principales menaces à la mise en œuvre du projet dont le démarrage est prévu au deuxième semestre 2018.
Dernières nouvelles
Journée mondiale des sols
Cette année, la Journée mondiale des sols met en exergue le lien entre le sol et l’eau. Depuis plusieurs années, la Coopération luxembourgeoise travaille dans les zones arides et semi-arides du Sahel ouest-africain, notamment au Burkina Faso, au Mali et au Niger, où elle déploie des approches novatrices pour lutter contre la dégradation des sols et accroître la résilience des populations vulnérables de ces territoires, qui dépendent à plus de 90 % des activités rurales, dont l’agriculture familiale et l’élevage.
Depuis 2011, la Coopération luxembourgeoise a soutenu la restauration des terres dégradées dans les grands espaces à vocation pastorale, d’abord à travers le projet « Azawak - Projet d’amélioration de l’élevage du Zébu Azawak et de gestion durable des ressources pastorales » (2011-2017), puis le projet « ReVAP – Récupération et valorisation des espaces pastoraux » (2018-2023), tous deux mis en œuvre par LuxDev.
Afin de récupérer les sols à vocation pastorale, des travaux de sous-solage mécanique et de végétalisation des espaces étendus du sol glacis et quasi nus ont été réalisés, par l’ensemencement d’espèces herbacées et ligneuses utiles et adaptées aux défis de l’environnement sahélien. L’objectif de la récupération des sols est de ramener le sol glacis des espaces dégradés à la productivité en termes de pâturage herbacés et « aériens » (feuilles et fruits des arbres), afin de renforcer la résilience écologique et socio-économique des communautés agro-pastorales face aux changements climatiques.
En cinq ans de mise en œuvre du projet ReVAP dans les régions du Sahel, du Nord et du Centre-Nord au Burkina Faso, plus de 12 060 hectares de sols ont été restaurés au profit des communautés pastorales, dont près de 10 000 hectares sont sous projets crédits carbone Plan Vivo, générant des revenus additionnels au profit des communautés. Plus de 1 000 personnes ont été formées sur des thématiques diverses : apiculture, production fourragère, fauche ainsi que conservation de fourrages naturels et ensilage. Parmi les autres actions entreprises, nous pouvons également citer le renforcement des capacités organisationnelles de la société civile pastorale, la promotion de la gestion durable ainsi que la valorisation des ressources pastorales à travers les activités génératrices de revenus et la promotion des métiers verts auprès des femmes et jeunes vulnérables.
La restauration des sols crée des emplois et permet aux populations d'assurer leur sécurité alimentaire. Les sols étant de véritables puits de carbone naturels, cette démarche constitue l’une des solutions indiquées pour lutter contre les changements climatiques. La lotta continua !
Les projets « Azawak - Projet d’amélioration de l’élevage du Zébu Azawak et de gestion durable des ressources pastorales » et « ReVAP – Récupération et valorisation des espaces pastoraux » ont été financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Burkina Faso, et mis en oeuvre par LuxDev, l'agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
BURKINA FASO - Sommet Désertif’Action 2019 « terre, biodiversité et climat »
Financement innovant pour soutenir le pastoralisme : LuxDev présente son expérience au sommet Désertif’Action 2019 « terre, biodiversité et climat »
Du 18 au 22 juin 2019 s’est tenu à Ouagadougou le sommet international de la société civile Desertif’Action 2019 sur le thème « terre, biodiversité et climat ». Il a regroupé plus de 370 représentants de 240 organisations de la société civile venus de plus de 40 pays. La conférence sur le thème « pastoralisme et restauration des parcours : un dialogue de praticiens pour accroître les investissements dans la gestion pastorale des parcours » était une des quatre thématiques clefs.
Le Burkina Faso est le premier pays hôte du sommet en Afrique et le thème traité revêt un intérêt particulier pour la Coopération luxembourgeoise, qui s’investit dans la gestion durable des terres et des parcours, depuis quelques années. Ainsi l’UICN Burkina Faso, l’organisateur principal de la conférence, a tenu à ce que LuxDev soit associée (à travers le projet BKF/024) à l’organisation de la conférence en tant que partenaire, présentateur et facilitateur de travaux en groupe. L’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg et le bureau pays de LuxDev ont participé à la cérémonie d’ouverture de la conférence. L’équipe technique du BKF/024 et ses partenaires (la société Belge CO2Logic, les ONG Coordinateurs des projets Plans Vivo, AGED et REACH-Italia), ont eu à partager leurs expériences, particulièrement en matière de financement innovant pour soutenir le pastoralisme et la restauration des parcours à travers la finance carbone.
La contribution de LuxDev a été très positivement appréciée par les participants qui ont marqué un grand intérêt pour cette activité à travers les questions posées et les échanges des contacts pour la poursuite des discussions post-sommet. Ainsi, LuxDev a joué pleinement son rôle dans la formulation des arguments soutenant le pastoralisme et l’appel du sommet visant à accroître les investissements dans le domaine au niveau international qui affirme que « Nous sommes la terre qui se défend contre la désertification ».
Lien vers la déclaration du Sommet
Praesidium de la cérémonie d’ouverture (Directeur UICN, ministre des Ressources animales du Burkina Faso, président du CARI)
Participants, dont la chargée d’affaire de l’ambassade du Luxembourg au Burkina Faso (premier plan)
Signature des deux premiers protocoles d’accord du 3e Programme indicatif de coopération entre le Burkina Faso et le Grand-Duché de Luxembourg
Les deux premiers protocoles d’accord relatifs à des appuis du 3e Programme indicatif de coopération ont été signés, à Luxembourg, le 4 mai 2018 à l’occasion de la 10e Commission de partenariat entre le Burkina Faso et le Grand-Duché de Luxembourg.
Il s’agit des protocoles des projets BKF/024 « Récupération et valorisation des espaces pastoraux » et BKF/025 « Appui au plan sectoriel de l’éducation et de la formation, 2017-2030 ».
Dans la continuité des appuis du 2e Programme indicatif de coopération, le projet BKF/024 vise principalement la restauration et la sécurisation, via l'élaboration de 15 chartes foncières, de 10 800 hectares (ha) d'espaces pastoraux venant s'ajouter aux 8 500 ha de la phase antérieure, le balisage de 60 kilomètres de pistes à bétail et aires de repos, la création de 10 points d'eau, la valorisation des sites restaurés par la fauche et la conservation du foin, le développement d'activités génératrices de revenus liées au petit élevage et à la vente de crédits carbone.
Le projet interviendra dans sept provinces des régions du Sahel, du Nord et du Centre Nord, sur un total de 22 communes. Les bénéficiaires directs sont les éleveurs et agropasteurs, les populations ayant droit à des espaces pastoraux restaurés, avec une attention particulière pour les femmes, les jeunes et les personnes pauvres, les collectivités territoriales et leurs commissions foncières, le ministère des Ressources animales et halieutiques et le ministère de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique, les ONG et associations de développement contractualisées.
D’une durée de 42 mois (juillet 2018 à décembre 2021), le projet bénéficiera d’un appui luxembourgeois de 5 000 000 EUR sur un coût total de 5 349 510 EUR.
Le BKF/025 concernera la poursuite des appuis luxembourgeois au ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation. Le cadre logique et les objectifs de cet appui sont alignés sur ceux du plan sectoriel de l’éducation et de la formation. L’appui est articulé autour de deux composantes, à savoir :
- une contribution au compte d’affectation spéciale du trésor (CAST) qui vise à appuyer la mise en œuvre des plans d’actions annuels du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation sur base des politiques et orientations stratégiques de son plan sectoriel.
- un appui à travers les technologies de l’information et de la communication pour renforcer les capacités de gestion des ressources humaines du ministère de l’Éducation et pour améliorer le suivi de l’évolution du cursus scolaire de chaque élève. Ce dernier point contribuera également à l’amélioration de la qualité des statistiques scolaires.
La contribution luxembourgeoise sera de 7 000 000 EUR sur une période de 36 mois de juillet 2018 à décembre 2020.