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Aide

SEN/028
Programme d’appui à la formation professionnelle et à l’insertion

Information

Ce projet est clôturé depuis le 30.06.2018.

Pays
Sénégal
Bureau pays de LuxDev
Bureau Sénégal

Agence d'exécution partenaire
Ministère de la Formation professionnelle, de
l’Apprentissage et de l’Artisanat
PIC 3
2012 - 2017

Période d'exécution
Juillet 2013 - Juin 2018
Durée totale
60 mois

Budget total
27 240 622 EUR
Répartition des contributions
  • Gouvernement luxembourgeois
    21 640 622 EUR
  • Contribution locale (MFPAA)
    3 600 000 EUR
  • Agence belge de développement (Enabel)
    2 000 000 EUR

Videos

  • Interview Vanessa Stoz & Olivier Hecquet

    Le troisième Programme indicatif de Coopération (PIC) au Sénégal sera mis en œuvre selon les modalités de l'exécution nationale, ce qui implique un certain nombre de changements à la fois pour les partenaires sénégalais et pour LuxDev.

    Echange avec Vanessa Stoz, Experte Finances publiques et Olivier Hecquet, Représentant régional de LuxDev pour le Vietnam, le Laos et le Myanmar.

  • La formation professionnelle et technique, une priorité de la Coopération Sénégal - Luxembourg

    La formation professionnelle et technique, une priorité de la Coopération Sénégal - Luxembourg

Évaluation intermédiaire

Le programme SEN/028 se situe en prolongement des résultats obtenus avec le programme SEN/024. Il a deux particularités principales :

Le PIC III s’ouvre sur une coopération déléguée qui sera mise en œuvre avec la Coopération belge. Le Luxembourg accueillera en délégation de la Belgique les activités de formation professionnelle féminine dans la zone centre du pays.[1] Il en résulte que la zone de concentration opérationnelle initialement limitée aux trois régions de la zone nord (Louga, Matam et Saint-Louis) sera étendue aux quatre régions de la zone centre (Diourbel, Fatick, Kaolack et Kaffrine).

Pour autant, le SEN/028 est un programme national avec une double implantation régionale. La zone de concentration sera le lieu d’expérimentation et d’évaluation de mesures destinées à être étendues au niveau national. De plus, la mise en œuvre du programme donne une place importante à la décentralisation en permettant aux instances décentralisées de jouer un rôle prépondérant dans la planification et la gestion locale de l’offre de formation. 

Autre nouveauté, les programmes sectoriels devront être mis en œuvre via un recours progressif à l’exécution nationale. Cela signifie que c’est désormais la partie nationale qui sera amenée à réaliser l‘ensemble des tâches.

Le programme SEN/028 se fixe comme objectif de contribuer au développement d’une formation professionnelle et technique de qualité, équitablement accessible aux filles et aux garçons et répondant aux besoins du développement économique et social.

À l’issue de ce programme, le Ministère devra disposer, d’une part, d’un outil de planification opérationnelle avec un impact direct sur la programmation budgétaire et, d’autre part, d’un ensemble d’établissements de formation fonctionnant dans une logique d’autonomie de gestion et de développement des partenariats publics privés. En second lieu, l’amélioration de la qualité de la formation va s’inscrire dans la perspective du développement quantitatif et qualitatif de l’offre de formation. Il s’agit de diversifier l’offre de formation et de l’adapter aux besoins de l’économie, notamment locale ou régionale.

Le but étant d’avoir un dispositif national harmonisé d’appui à l’insertion professionnelle. À l’issue du SEN/028, les outils de mesure de l’insertion auront été mis en place et les mécanismes d’accompagnement auront été évalués.

 

[1] En contrepartie, la Coopération luxembourgeoise délègue à la Belgique ses activités opérationnelles dans le secteur de l’hydraulique et de l’assainissement rural, pour ne rester présent dans ce secteur qu’à travers un appui institutionnel délivré aux instances nationales de pilotage

Dernières nouvelles

  • SÉNÉGAL - L’artisanat se professionnalise

    Publié le 18 Décembre 2018    Par Caroline de Boisset   FR

    En se promenant début décembre dans les régions Centre et Nord du Sénégal, on pouvait voir un peu partout des apprentis, un peu anxieux mais surtout très concentrés, s’affairant à leur atelier de menuiserie, derrière leurs fourneaux ou encore le nez au fond d’un moteur de voiture. En effet, du 5 au 8 décembre 2018, plus de 860 apprentis ont passé leur examen afin d’obtenir une certification d’aptitude ou de compétence professionnelle (CAP ou CCP) délivrée par le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat.

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    Bien que l’apprentissage auprès de maîtres artisans existe depuis longtemps au Sénégal, jusqu’en 2007 ce type de formation traditionnelle n’était pas institutionnalisé par un diplôme qualifiant. Les maîtres artisans de leur côté enseignaient leur art de manière assez théorique et hésitante. Être professeur, c’est un métier !

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    Un diplôme d’État pour des jeunes apprentis

    Grâce à un travail de concert entre la Coopération luxembourgeoise et le Ministère, les apprentis ont pu apprendre leur métier tout en validant leurs compétences pratiques avec un diplôme d’État. Le but de cette initiative ? Valoriser l’apprentissage artisanal en le rendant qualifiant.

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    Des maîtres artisans renforcés en savoir-faire et équipement

    Afin de mieux professionnaliser les maîtres artisans dans leur fonction de formateur, la Coopération a fourni aux maîtres artisans un appui par étape. Ils ont d’abord bénéficié d’une série de formations : ateliers techniques pour perfectionner leurs compétences pratiques, sessions de comptabilité pour maîtriser les outils de base de la gestion, sensibilisation aux règles de sécurité et de santé et enfin, formation à la pédagogie pour « apprendre à apprendre ».

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       M. Ngoor, maître d’apprentissage en couture:

    Avant la formation, je ne faisais que montrer aux élèves ce que je savais faire, aujourd’hui je leur « fais faire » dès le début de leur apprentissage. Au début, il y a des ratés, mais globalement ils apprennent beaucoup plus vite.

    Enfin, un bon ouvrier a de bons outils, c’est pour cela que la Coopération a fourni du matériel moderne aux maîtres artisans pour transmettre leur savoir dans les meilleures conditions possibles. C’est le cas de Mor, maître-apprenti garagiste qui, avec son nouvel appareil de diagnostic, montre à ses élèves comment comprendre les petits soucis des moteurs d’aujourd’hui, pétris d’électronique !  Ou encore Mossane Djim, maître d’apprentissage en menuiserie métallique, qui nous explique :

    « Maintenant, avec la meule et les cisailles, je découpe des plaques de métal en quelques secondes; avant avec mes apprentis, cela prenait des heures de travail au marteau et au burin. »

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    Apprendre un métier pour gagner sa vie.

    Après trois ans d’apprentissage et leur diplôme de menuiserie, restauration, mécanique automobile ou encore plomberie et maçonnerie en poche, les apprentis ne manquent pas de projets. Ces métiers du quotidien viennent assurer à ces jeunes une source de revenus dans des régions souvent excentrées, où les métiers traditionnels sont les plus demandés. C’est le cas de Gora Saby qui souhaite ouvrir son propre atelier une fois diplômé et même un jour, nous avoue-t-il, un sourire au coin des lèvres, devenir, lui aussi, maître d’apprentissage.

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    Pour info :

    La formation et l’équipement des maîtres-artisans fait partie du « programme d’appui à la formation professionnelle et à l’insertion » (SEN/028) déployé dans le cadre du Programme indicatif de coopération III Sénégal-Luxembourg. L’activité, mise en œuvre par les comités régionaux d’appui à l’apprentissage (CRA), accompagnés par la Direction des examens, concours professionnels et certification (DECPC) et la Direction d’apprentissage, a touché plus de 860 élèves-apprentis dans 189 ateliers. Après trois années de formation en atelier, les apprentis ont bénéficié d’une certification qui a été délivrée par le Ministère.

  • SÉNÉGAL - Quatre nouveaux manuels de formation pour soutenir la formation professionnelle et technique

    Publié le 5 Novembre 2018    Par Caroline de Boisset   FR

    Le 24 octobre dernier, a eu lieu à Dakar la présentation au public de quatre nouveaux manuels de formation professionnelle financés par la Coopération luxembourgeoise. Plus de 150 personnes issues du monde de l’enseignement technique et la formation professionnelle, de l’Office national de Formation professionnelle (ONFP), du Ministère de la Formation professionnelle et technique et de la Coopération luxembourgeoise, ont salué ensemble la réussite de ce projet réalisé dans le cadre du troisième Programme Indicatif de Coopération (PIC III).

    Screen_Shot_2018-11-05_at_15.28_.26_.pngLes manuels de formation présentés lors de la cérémonie

    De la coiffure à l’horticulture Horticulture, coiffure, teinturerie, etc. Les manuels ratissent large afin de toucher au mieux les besoins des jeunes en formation, mais toujours avec un point commun : l’approche par les compétences.

    A travers cette méthode, l’apprentissage théorique et déconnecté des réalités du marché du travail est remplacé par une démarche de compréhension des besoins en compétences, avec la mise en avant de savoir-faire techniques et pratiques. On cible un métier, les compétences nécessaires pour l’exercer et de là découle le contenu de la formation. Un pas important vers l’insertion professionnelle est franchi.

    Des talents issus de trois continents

    La formation des rédacteurs et la production de ces six manuels d’apprentissage est le résultat d’une longue et fructueuse coopération tripartite. Le projet a été lancé par l’Office national de Formation professionnelle, pensé et rédigé par des formateurs sénégalais, encadré sur le plan graphique et technique par le Centre d'Élaboration des Moyens d’Enseignement du Québec et appuyé financièrement par le Grand-Duché de Luxembourg.

    Former à former

    La triple coopération a donné à l’équipe rédactrice les clefs pour mettre en valeur ses connaissances. Lors d’une formation de deux semaines au Canada, les rédacteurs ont pu être sensibilisés aux fondamentaux des normes éditoriales, des règles didactiques et de l’approche par les compétences. 

    Photo_article.jpgLe Premier Secrétaire de l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg remet leur diplôme aux chefs des équipes de rédaction des manuels.

    Ce n’est qu’un début

    Avec ce bagage de nouvelles connaissances, les rédacteurs sont désormais des personnes ressources et peuvent continuer le chantier déjà bien lancé. L’objectif : offrir aux différents centres de formation du pays des supports d’enseignement dans de nombreux domaines. Après ces quatre premiers ouvrages, ce sont 24 nouveaux supports d’apprentissage qui sont en cours de finalisation. Affaire à suivre…

  • SÉNÉGAL - Lancement du e-module d’apprentissage de passation des marchés publics

    Publié le 5 Novembre 2018    Par Caroline de Boisset   FR

    Plus d’une cinquantaine de personnes issues des secteurs public et privé sénégalais et de la société civile se sont réunies à Dakar pour le lancement d’un module de formation en ligne sur les marchés publics par l’Autorité de Régulation des Marchés publics (ARMP) et financé par la Coopération luxembourgeoise. Le but de ce module d’e-learning : former largement et à bas coûts les acteurs de la sphère publique et privée sénégalaise aux exigences de bonne gestion publique et financière.

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    Un résultat ludique pour un sujet aride

    A l’issue de la conférence de presse présidée le Ministre M. Seydou Gueye, Secrétaire Général du Gouvernement Sénégalais, et M. Saër Niang, Directeur de l’Agence de Régulation des Marchés Publics, les participants se sont pris au jeu de la formation à la fois ludique et didactique. Ils ont testé ensemble leurs connaissances sur le code des marchés publics sénégalais via le module de formation en ligne. Résultats satisfaisants, c’est un score de plus de 80% de bonnes réponses que l’auditoire a enregistré !

     photo_2_elearning.PNGLe public se prête au jeu de la formation en ligne et participe aux quizz sur les marchés publics

    Une rédaction nationale, un appui technique luxembourgeois

    Au-delà du caractère largement accessible et ouvert, il est important de noter que ce module est avant tout l’histoire d’une coopération. Cette formation est le fruit d’un travail conjoint entre les experts nationaux qui ont été les rédacteurs du projet et la Coopération luxembourgeoise qui a apporté son soutien technique et financier.

    « Des Marchés publics 4.0 »

    L’appui apporté au projet est aussi une occasion pour le Grand-Duché de Luxembourg de réaffirmer son engagement et son soutien pour le développement de solutions digitales innovantes qui rendent possible la formation à un plus grand nombre de personnes.