Information
This project is closed since 30.06.2018.
- Country
- Senegal
- LuxDev's country office
- Senegal Office
- Partner execution agency
- Ministère de la Formation professionnelle, de
l’Apprentissage et de l’Artisanat - PIC 3
- 2012 - 2017
- Implementation period
- 1 July 2013 - 30 June 2018
- Total duration
- 60 months
- Total budget
- 27,240,622 EUR
- Contribution breakdown
-
- Luxembourg Government
21,640,622 EUR - Contribution locale (MFPAA)
3,600,000 EUR - Agence belge de développement (Enabel)
2,000,000 EUR
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La formation professionnelle et technique, une priorité de la Coopération Sénégal - Luxembourg
La formation professionnelle et technique, une priorité de la Coopération Sénégal - Luxembourg
Mid-term evaluation
The program is an extension of the results obtained from the SEN/024 Vocational Training and Job Insertion Programme.
It has two main features:
The ICP III contains delegated cooperation to be implemented with the Belgian ODA. Luxembourg will implement vocational training activities for women in the central area of the country for Belgium. As a result, the focal area initially limited to three regions of the northern zone (Luga, Matam and Saint-Louis) will be extended to four regions of the central area (Diourbel Fatick, Kaolack and Kaffrine) .
However, SEN/028 is a national Programme with a double regional presence. The area of concentration will be a place for experimentation and evaluation of measures to be extended to the national level. In addition, the implementation of the program gives an important place to decentralization by allowing decentralized bodies to play a leading role in the planning and management of local training supply.
Other novelty, the sector programs will be implemented through a gradual use of the national execution mode. This means the national counterpart will be called upon to perform all tasks.
The program's objective is to contribute to the development of quality Technical and Vocational Education and Training, equally accessible to girls and boys and meet the needs of economic and social development.
At the end of this Programme the department will have, on the one hand, a tool for operational planning with a direct impact on the budget programming and on the other, a set of training institutions operating under a logic of independent management and the development of public-private partnerships. Second, improving the quality of training will fit in the perspective of quantitative and qualitative development of the training on offer. It is to diversify the supply of training and meet the needs of the economy, be it local or regional.
The goal is to have a harmonized national support system which allows proper monitoring of the job insertion rate and the implementation of accompanying evaluation mechanisms.
Latest news
SÉNÉGAL - L’artisanat se professionnalise
En se promenant début décembre dans les régions Centre et Nord du Sénégal, on pouvait voir un peu partout des apprentis, un peu anxieux mais surtout très concentrés, s’affairant à leur atelier de menuiserie, derrière leurs fourneaux ou encore le nez au fond d’un moteur de voiture. En effet, du 5 au 8 décembre 2018, plus de 860 apprentis ont passé leur examen afin d’obtenir une certification d’aptitude ou de compétence professionnelle (CAP ou CCP) délivrée par le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat.
Bien que l’apprentissage auprès de maîtres artisans existe depuis longtemps au Sénégal, jusqu’en 2007 ce type de formation traditionnelle n’était pas institutionnalisé par un diplôme qualifiant. Les maîtres artisans de leur côté enseignaient leur art de manière assez théorique et hésitante. Être professeur, c’est un métier !
Un diplôme d’État pour des jeunes apprentis
Grâce à un travail de concert entre la Coopération luxembourgeoise et le Ministère, les apprentis ont pu apprendre leur métier tout en validant leurs compétences pratiques avec un diplôme d’État. Le but de cette initiative ? Valoriser l’apprentissage artisanal en le rendant qualifiant.
Des maîtres artisans renforcés en savoir-faire et équipement
Afin de mieux professionnaliser les maîtres artisans dans leur fonction de formateur, la Coopération a fourni aux maîtres artisans un appui par étape. Ils ont d’abord bénéficié d’une série de formations : ateliers techniques pour perfectionner leurs compétences pratiques, sessions de comptabilité pour maîtriser les outils de base de la gestion, sensibilisation aux règles de sécurité et de santé et enfin, formation à la pédagogie pour « apprendre à apprendre ».
M. Ngoor, maître d’apprentissage en couture:
Avant la formation, je ne faisais que montrer aux élèves ce que je savais faire, aujourd’hui je leur « fais faire » dès le début de leur apprentissage. Au début, il y a des ratés, mais globalement ils apprennent beaucoup plus vite.
Enfin, un bon ouvrier a de bons outils, c’est pour cela que la Coopération a fourni du matériel moderne aux maîtres artisans pour transmettre leur savoir dans les meilleures conditions possibles. C’est le cas de Mor, maître-apprenti garagiste qui, avec son nouvel appareil de diagnostic, montre à ses élèves comment comprendre les petits soucis des moteurs d’aujourd’hui, pétris d’électronique ! Ou encore Mossane Djim, maître d’apprentissage en menuiserie métallique, qui nous explique :
« Maintenant, avec la meule et les cisailles, je découpe des plaques de métal en quelques secondes; avant avec mes apprentis, cela prenait des heures de travail au marteau et au burin. »
Apprendre un métier pour gagner sa vie.
Après trois ans d’apprentissage et leur diplôme de menuiserie, restauration, mécanique automobile ou encore plomberie et maçonnerie en poche, les apprentis ne manquent pas de projets. Ces métiers du quotidien viennent assurer à ces jeunes une source de revenus dans des régions souvent excentrées, où les métiers traditionnels sont les plus demandés. C’est le cas de Gora Saby qui souhaite ouvrir son propre atelier une fois diplômé et même un jour, nous avoue-t-il, un sourire au coin des lèvres, devenir, lui aussi, maître d’apprentissage.
Pour info :
La formation et l’équipement des maîtres-artisans fait partie du « programme d’appui à la formation professionnelle et à l’insertion » (SEN/028) déployé dans le cadre du Programme indicatif de coopération III Sénégal-Luxembourg. L’activité, mise en œuvre par les comités régionaux d’appui à l’apprentissage (CRA), accompagnés par la Direction des examens, concours professionnels et certification (DECPC) et la Direction d’apprentissage, a touché plus de 860 élèves-apprentis dans 189 ateliers. Après trois années de formation en atelier, les apprentis ont bénéficié d’une certification qui a été délivrée par le Ministère.
SÉNÉGAL - Quatre nouveaux manuels de formation pour soutenir la formation professionnelle et technique
Le 24 octobre dernier, a eu lieu à Dakar la présentation au public de quatre nouveaux manuels de formation professionnelle financés par la Coopération luxembourgeoise. Plus de 150 personnes issues du monde de l’enseignement technique et la formation professionnelle, de l’Office national de Formation professionnelle (ONFP), du Ministère de la Formation professionnelle et technique et de la Coopération luxembourgeoise, ont salué ensemble la réussite de ce projet réalisé dans le cadre du troisième Programme Indicatif de Coopération (PIC III).
Les manuels de formation présentés lors de la cérémonie
De la coiffure à l’horticulture Horticulture, coiffure, teinturerie, etc. Les manuels ratissent large afin de toucher au mieux les besoins des jeunes en formation, mais toujours avec un point commun : l’approche par les compétences.
A travers cette méthode, l’apprentissage théorique et déconnecté des réalités du marché du travail est remplacé par une démarche de compréhension des besoins en compétences, avec la mise en avant de savoir-faire techniques et pratiques. On cible un métier, les compétences nécessaires pour l’exercer et de là découle le contenu de la formation. Un pas important vers l’insertion professionnelle est franchi.
Des talents issus de trois continents
La formation des rédacteurs et la production de ces six manuels d’apprentissage est le résultat d’une longue et fructueuse coopération tripartite. Le projet a été lancé par l’Office national de Formation professionnelle, pensé et rédigé par des formateurs sénégalais, encadré sur le plan graphique et technique par le Centre d'Élaboration des Moyens d’Enseignement du Québec et appuyé financièrement par le Grand-Duché de Luxembourg.
Former à former
La triple coopération a donné à l’équipe rédactrice les clefs pour mettre en valeur ses connaissances. Lors d’une formation de deux semaines au Canada, les rédacteurs ont pu être sensibilisés aux fondamentaux des normes éditoriales, des règles didactiques et de l’approche par les compétences.
Le Premier Secrétaire de l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg remet leur diplôme aux chefs des équipes de rédaction des manuels.
Ce n’est qu’un début
Avec ce bagage de nouvelles connaissances, les rédacteurs sont désormais des personnes ressources et peuvent continuer le chantier déjà bien lancé. L’objectif : offrir aux différents centres de formation du pays des supports d’enseignement dans de nombreux domaines. Après ces quatre premiers ouvrages, ce sont 24 nouveaux supports d’apprentissage qui sont en cours de finalisation. Affaire à suivre…
SÉNÉGAL - Lancement du e-module d’apprentissage de passation des marchés publics
Plus d’une cinquantaine de personnes issues des secteurs public et privé sénégalais et de la société civile se sont réunies à Dakar pour le lancement d’un module de formation en ligne sur les marchés publics par l’Autorité de Régulation des Marchés publics (ARMP) et financé par la Coopération luxembourgeoise. Le but de ce module d’e-learning : former largement et à bas coûts les acteurs de la sphère publique et privée sénégalaise aux exigences de bonne gestion publique et financière.
Un résultat ludique pour un sujet aride
A l’issue de la conférence de presse présidée le Ministre M. Seydou Gueye, Secrétaire Général du Gouvernement Sénégalais, et M. Saër Niang, Directeur de l’Agence de Régulation des Marchés Publics, les participants se sont pris au jeu de la formation à la fois ludique et didactique. Ils ont testé ensemble leurs connaissances sur le code des marchés publics sénégalais via le module de formation en ligne. Résultats satisfaisants, c’est un score de plus de 80% de bonnes réponses que l’auditoire a enregistré !
Le public se prête au jeu de la formation en ligne et participe aux quizz sur les marchés publics
Une rédaction nationale, un appui technique luxembourgeois
Au-delà du caractère largement accessible et ouvert, il est important de noter que ce module est avant tout l’histoire d’une coopération. Cette formation est le fruit d’un travail conjoint entre les experts nationaux qui ont été les rédacteurs du projet et la Coopération luxembourgeoise qui a apporté son soutien technique et financier.
« Des Marchés publics 4.0 »
L’appui apporté au projet est aussi une occasion pour le Grand-Duché de Luxembourg de réaffirmer son engagement et son soutien pour le développement de solutions digitales innovantes qui rendent possible la formation à un plus grand nombre de personnes.