Information
Ce projet est clôturé depuis le 14.01.2018.
- Pays
- Mali
- Bureau pays de LuxDev
- Bureau Mali
- Période d'exécution
- 15 Janvier 2016 - 14 Janvier 2018
- Durée totale
- 24 mois
- Budget total
- 5 000 000 EUR
- Répartition des contributions
-
- Gouvernement luxembourgeois
0 EUR - Contribution de l’UE
5 000 000 EUR
Videos
Mali : Projet de développement local financé par l'UE dans le journal d'ORTM du 12 Novembre 2016
Le projet «Relance de l’économie locale et appui aux collectivités dans le Nord du Mali », financé par l'UE, a été présenté sur la chaîne ORTM.
MALI - Association des pêcheurs de BOURRA (HERBA)
MALI - Relance des activités de pêche avec l'appui du projet "Relance de l'économie locale et appui aux collectivités - RELAC II" financé par l'Union européenne et mis en oeuvre par LuxDev
MALI - Projet de fabrication d'aliments bétail dans la commune de Taboye
MALI - Projet de fabrication d'aliments bétail dans la commune de Taboye avec l'appui du projet "Relance de l'économie locale et appui aux collectivités - RELAC II" financé par l'Union européenne et mis en oeuvre par LuxDev
MALI - Rencontre avec le Maire de Tessit à propos des activités du projet RELAC II
MALI - Rencontre avec le Maire de Tessit à propos des activités du projet "Relance de l’économie locale et appui aux collectivités - RELAC II" financé par l'Union européenne et mis en oeuvre par LuxDev
Projet de fabrication de Savon JONGOYE
MALI - Projet de fabrication de Savon à Wabaria avec l'appui du projet "Relance de l'économie locale et appui aux collectivités - RELAC II" financé par l'Union européenne et mis en oeuvre par LuxDev
MALI - Relance de l’économie locale et d’appui aux collectivités – Phase II (RELAC II)
A cause de la crise sécuritaire qui affecte le nord du Mali, l’amélioration de la cohésion sociale et le renforcement de la gouvernance locale sont indispensables pour prévenir des nouveaux conflits. Cela passe par la Relance Economique Locale et l’Appui aux Collectivités (RELAC), un projet mis en œuvre par Lux-Dev et financé par l’UE, qui a permis aux communautés et aux Communes de Tombouctou et Gao de développer l’économie locale, offrir des opportunités d’emploi et permettre aux collectivités territoriales d’assurer le bon fonctionnement des services sociaux de base (écoles, centres de santé, points d’eau).
MALI - Activités du RELAC II dans la Commune de Kirchamba
MALI - Activités du RELAC II dans la Commune de Kirchamba
MALI - Centre artisanal Hamabangou Tombouctou (RELAC II)
MALI - Centre artisanal Hamabangou Tombouctou (RELAC II)
MALI - Embouche ovine à Tombouctou (RELAC II)
MALI - Embouche ovine à Tombouctou (RELAC II)
MALI - Entretien avec le Maire et les autorités de Tombouctou (RELAC II)
MALI - Entretien avec le Maire et les autorités de Tombouctou (RELAC II)
MALI - Périmètre irrigué de la coopérative de Kirchamba (RELAC II)
MALI - Périmètre irrigué de la coopérative de Kirchamba (RELAC II)
MALI - Périmètre maraicher de la coopérative de Tarabangou (RELAC II)
MALI - Périmètre maraicher de la coopérative de Tarabangou (RELAC II)
Documentation
Carte des réalisations du programme RELAC I et RELAC II dans les regions de Tombouctou et Taoudenit
Carte des réalisations du programme RELAC I et RELAC II dans les regions de Gao et Ménaka
Évaluation finale
Le projet MLI/802 prévoit de répondre aux besoins matériels des collectivités en termes d’équipements et réhabilitations des infrastructures socio-collectives, notamment les écoles, centres de santé communautaires, points d’eau, mairies et conseils de cercle.
Le projet intervient dans 12 communes des régions de Gao et Tombouctou :
- région de Gao : communes de Gounzoureye et Anchawadji pour le cercle de Gao ; et communes de Bourra, Bara, Ouattagouna et Ansongo pour le cercle d’Ansongo ;
- région de Tombouctou : communes de Tindirma, Tienkour et Tingueriguef pour le cercle de Diré ; et communes de Alafia, Lafia et Bourem Inaly pour le cercle de Tombouctou.
L’objectif général du projet est de « poursuivre la stabilisation de zones post-conflit ciblées en accompagnant la relance de l’économie locale et l’amélioration des services rendus par les collectivités ».
Pour contribuer à cet objectif général, le projet distingue deux objectifs spécifiques.
Objectif spécifique 1 : l’économie locale est relancée et le niveau de vie des ménages appuyés est amélioré.
Cet objectif est visé à travers deux volets :
- un appui à des projets économiques contribuant à la relance du tissu économique local ; et
- des filets sociaux ciblant les ménages les plus vulnérables. Les projets économiques sont sélectionnés localement suite à des diagnostics impliquant les autorités et les populations, avec des critères prenant en compte la viabilité des projets et leur impact social.
Objectif spécifique 2 : les collectivités accompagnées sont en mesure de mieux remplir leurs missions au service des populations.
Cet objectif est également visé à travers deux volets d’actions :
- un complément d’appui matériel (équipement ou réparations de bâtiments) après identification des besoins restants ; et
- un accompagnement des autorités locales dans l’exercice de leurs missions. Cet accompagnement implique les services de l’État.
Les résultats identifiés en vue de l’atteinte de ces objectives visent à :
- appuyer des projets économiques locaux ;
- soutenir les ménages les plus vulnérables par des filets sociaux ;
- combler les besoins matériels des collectivités les plus urgents pour leurs missions vers les populations ;
- appuyer les collectivités dans l’exercice de leurs missions en faveur des populations.
Dans le cadre de l’objectif spécifique 1, le projet vise un appui direct à au moins 720 ménages à travers le soutien à leurs projets économiques, et 2 400 ménages très pauvres par l’octroi de filets sociaux. Dans le cadre de l’objectif spécifique 2, le projet appuie les 12 communes dans l’amélioration de leurs services rendus aux populations.
Le projet est mis-en-oeuvre par LuxDev et financé à travers l’Instrument contribuant à la Stabilité et à la Paix (IcSP) de l’Union européenne dans le cadre des efforts régionaux pour traiter les causes profondes de la fragilité et de l'insécurité par le développement socio-économique. L'IcSP est un outil d’assistance extérieure de l’UE utilisé pour apporter son concours aux interventions dans les situations de crise, et au renforcement des capacités des organisations impliquées dans la gestion des situations de crise et la consolidation de la paix.
Dernières nouvelles
MLI/802-803 Relance de l'économie locale et appui aux collectivités (RELAC I et II)Atelier de team building - Tirer profit des expériences passées de LuxDev au Mali en matière de développement local
À mi-parcours du projet MLI/802 – RELAC I et au démarrage du projet MLI/803 – RELAC II, financés par l’Union européenne, à hauteur de 15 millions EUR, à travers l’instrument contribuant à la stabilité et à la paix au Mali d’une part (5 millions EUR) et le fonds fiduciaire d’urgence en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et des personnes déplacées en Afrique d’autre part (10 millions EUR), un atelier de team building a été organisé à Bamako, les 29 et 30 novembre 2016, afin de renforcer la dynamique d’équipe et de travail qui évolue en trois lieux distincts et distants (une Unité de gestion du projet (UGP) à Bamako, un bureau à Gao et un bureau à Tombouctou).
Cet atelier, qui a vu la participation des équipes techniques du projet basées à Gao et à Tombouctou et de l’UGP basée à Bamako, a permis aux participants de mieux connaître le bailleur de fonds du RELAC I et II et de l’agence LuxDev à travers les présentations qui ont été faites par le chargé de programmes Trust Fund Sahel de la Délégation de l’Union européenne au Mali, Philippe DELERS, et la chargée de programmes Trust Fund Sahel et Lac Tchad de l’Union européenne à Bruxelles, Elena DI BIASIO, d’une part et par Lyn VOEGELE, représentante résidente du bureau LuxDev au Mali, d’autre part.
Il a également été l’occasion de tirer profit de l’expérience passée de LuxDev au Mali en matière de développement local, et notamment de la capitalisation sur la thématique de l’autonomisation des organisations communautaires de base et leur accompagnement pour un développement économique local durable dont les outils d’analyse et l’expérience ont été partagés avec les participants par deux personnes ressources internes à LuxDev mobilisées pour l’occasion, Samba BIBA, Expert en planification du développement et en maîtrise d’ouvrage du projet MLI/023 – Décentralisation et bonne gouvernance, et Michel CADALEN, coordinateur du programme MLI/501 – Appui aux filières agropastorales de Sikasso.
En effet, le RELAC I et II est un projet de développement local comme LuxDev a eu à en exécuter ces 10 dernières années au Mali, à la différence notable qu’il évolue dans un contexte instable et d’insécurité et a fait le choix de capitaliser sur les expériences positives passées de LuxDev et sur celles en cours, jugées inspirantes, pour augmenter sa qualité d’intervention sur le terrain.
On notera enfin que cet atelier a été l’occasion de définir la zone d’intervention du RELAC II et que les 30 communes d’intervention du RELAC I et II sont aujourd’hui identifiées et s’étendra aux régions de Ménaka et Taoudéni, en plus de celles de Gao et Tombouctou.
Mali : Projet de développement local financé par l'UE dans la presse
Le projet «Relance de l’Économie locale et Appui aux Collectivités dans le Nord du Mali project», financé par l'UE, a été présenté sur la chaîne ORTM:
Rapport d'avancement: Relance de l’économie locale au nord du Mali
Le projet MLI/802 – Relance de l’économie locale et appui aux collectivités au nord du Mali – prévoit de répondre aux besoins matériels des collectivités en termes d’équipements et réhabilitations des infrastructures socio-collectives, notamment les écoles, centres de santé communautaires, points d’eau, mairies et conseils de cercle. Le projet est mis-en-oeuvre par LuxDev et financé à travers l’Instrument contribuant à la Stabilité et à la Paix de l’Union européenne dans le cadre des efforts régionaux pour traiter les causes profondes de la fragilité et de l'insécurité par le développement socio-économique.
Les premiers mois de mise œuvre du projet ont notamment été consacrés à l’organisation de missions diagnostics et d’ateliers communautaires pour recueillir les besoins matériels prioritaires des collectivités. Dans les 12 communes d’intervention du projet, dont 6 dans la Région de Gao et 6 dans la Région de Tombouctou, les ateliers ont rassemblé les élus (maires, secrétaires généraux, et fonctionnaires représentant divers secteurs tels que l'éducation, l'agriculture et l'environnement) et les populations, y inclus les chefs de villages/fractions, représentants de la société civile dont femmes et jeunes, leaders communautaires, associations de santé communautaires et comités de gestion scolaire, entre autres.
Du 8 au 19 août 2016, 12 sessions de conseil communal se sont ainsi tenues pour prioriser et valider les listes de besoins puis délibérer. Malgré la période d’hivernage, qui mobilise la plupart des conseillers communaux dans les travaux champêtres et rend l’accès difficile aux Chefs-lieux de communes, le taux de participation des conseillers communaux a été très satisfaisant dans chacune des communes.
La bonne tenue des sessions a confirmé la pertinence de la démarche participative et inclusive du projet pour l’expression des besoins matériels des collectivités. Des études techniques vont maintenant être réalisées afin de chiffrer l’ampleur des travaux à réaliser et des équipements à fournir, avant de recruter les fournisseurs et entrepreneurs à travers des marchés publics.