Information
Ce projet est clôturé depuis le 31.03.2019.
- Pays
- Burkina Faso
- Bureau pays de LuxDev
- Bureau Burkina Faso
- PIC 2
- 2008 - 2015
- Période d'exécution
- 12 Juillet 2012 - 31 Mars 2019
- Durée totale
- 81 mois
- Budget total
- 23 800 000 EUR
- Répartition des contributions
-
- Gouvernement luxembourgeois
10 000 000 EUR - Contribution de l’Etat du Burkina Faso
7 000 000 EUR - Contribution de la Coopération française (AFD)
5 000 000 EUR - Contribution de la Coopération autrichienne
1 800 000 EUR
Videos
Interview Yann Nachtman
Ces dernières années, la Coopération luxembourgeoise a résolument changé sa façon de travailler au Burkina Faso. En évoluant vers l’approche sectorielle, le rôle de LuxDev s’est également transformé de façon significative.
Entretien avec Yann Nachtman
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso
20ans de Coopération Luxembourgeoise au Burkina Faso
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Environnement
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Environnement
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Formation
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Formation
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Technologie
20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Technologie
Notes sectorielles
Évaluation prospective
Pour la Coopération luxembourgeoise, le programme BKF/018 témoigne de l'intérêt porté au secteur de la formation professionnelle au Burkina Faso. Il s'insère dans une nouvelle approche qui consiste à s’aligner sur la politique nationale du pays. Outre l'aspect de l'alignement, cette démarche est originale du fait de la contribution conjointe de plusieurs Coopérations (française, autrichienne, taïwanaise, monégasque, suisse, luxembourgeoise) à un panier commun. Ce regroupement des partenaires techniques et financiers (PTF) permet de renforcer l’efficacité de l’aide et contribue à relever le niveau du dialogue avec le gouvernement sur les réformes institutionnelles du sous-secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (EFTP).
Le programme vise principalement à renforcer les capacités des institutions nationales liées :
- au financement des formations du capital humain en vue de développer des filières économiquement porteuses de croissance et d’emploi ;
- à l’amélioration de l’adéquation formation / emploi par le renforcement des relations fonctionnelles entre les organisations professionnelles et les opérateurs de formation ;
- au renforcement des outils et ressources humaines pour orienter et piloter le secteur de la formation professionnelle.
Un fonds commun a été mis en place pour financer les nombreuses activités et soutenir principalement le Fonds d'appui à la formation professionnelle et à l'apprentissage (FAFPA) qui est l'outil de référence pour le gouvernement burkinabè dans ce domaine.
Le programme a démarré en 2012 et a permis d’appuyer, jusqu’à fin 2017, la formation de 27 660 jeunes dans des formations modulaires qualifiantes dont une partie s’est présentée au certificat de qualification professionnelle. Pour 2018, il est prévu de former 4 800 personnes supplémentaires.
Le programme a également permis l’élaboration d’une vingtaine de référentiels de formation et de certification surtout dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et du bâtiment et travaux publics. Quelques 350 enseignants et formateurs ont été formés à l’exploitation des différents référentiels et 96 spécialistes formés en ingénierie de formation et à l’élaboration des supports de formation. Dans le cadre du programme, différents documents à caractère stratégique et opérationnel ont été élaborés et ont été adoptés par le gouvernement. Il s’agit notamment de la stratégie de généralisation de la formation professionnelle et du plan d’action triennal (2018-2020) de la politique nationale de l’EFTP. Ce dernier document servira de base à la formulation du nouvel appui à l’EFTP au Burkina.
Prévu pour terminer courant 2018, le programme sera succédé par un nouvel appui conjoint des PTF, dont le Luxembourg, au sous-secteur de l'EFTP.
Dernières nouvelles
BURKINA FASO - Les Partenaires techniques et financiers mutualisent leurs ressources avec 28.3 MEUR pour booster la formation professionnelle
Le lundi 21 octobre 2019 a eu lieu à Ouagadougou la cérémonie de signature du protocole bilatéral et du protocole de financement commun de l’appui conjoint des Partenaires techniques et financiers à la mise en œuvre de la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) au Burkina Faso.
Suite à un précédent appui au secteur de la formation professionnelle, mis en œuvre de 2012 à 2018, cinq Partenaires techniques et financiers à savoir, le Luxembourg, l’Agence française de Développement, l’Autriche, la Suisse, et la Principauté de Monaco, se sont engagés dans un nouveau programme pour soutenir la formation professionnelle au Burkina Faso.
Ces cinq Partenaires s’engagent à mobiliser la somme de 28.3 MEUR sur la période 2019-2024, pour booster la formation professionnelle au Burkina Faso. La contribution du Luxembourg à ce nouvel appui est de 13 MEUR. Le gouvernement burkinabè contribuera pour sa part avec 13.7 MEUR.
L’objectif visé par l’appui consiste à améliorer l’accès à l’enseignement et la formation techniques et professionnels, en améliorant la qualité et en renforçant son pilotage.
Les grandes orientations du programme portent sur :
- la réalisation d’actions de formation qualifiante et certifiante, à forte employabilité et plutôt de courte durée ;
- l’appui à la décentralisation fonctionnelle et territoriale de la formation professionnelle ; et
- le développement des partenariats avec le secteur privé.
Les différents acteurs impliqués vont ainsi bénéficier d’importants appuis en matière de renforcement des capacités.
La cérémonie de signature, présidée par Mme Paulette Lenert, Ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire du Luxembourg, et M. Lassané Kaboré, Ministre des Finances du Burkina a également bénéficié de la participation de nombreuses personnalités dont le Ministre burkinabè en charge de la formation professionnelle, l’Ambassadeur du Grand-Duché de Luxembourg au Burkina Faso, le Directeur général de LuxDev, l’Agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement ainsi que les chefs des Coopérations ou d’agences autrichienne, la française et Suisse.