Information
- Zone géographique
- Amérique Latine Et Caraïbes
- Secteur
- Autres
- Période d'exécution
- 3 Février 2020 - 30 Juin 2025
- Durée totale
- 65 mois
- Budget total
- 1 095 000 EUR
- Répartition des contributions
-
- Gouvernement luxembourgeois
1 095 000 EUR
Le Fonds d’assistance technique régional (FATR) vise à soutenir les partenaires de la Coopération luxembourgeoise en Amérique centrale, en mettant en place un mécanisme d’assistance technique régional. L’assistance technique fournie par le FATR est conçue comme un outil supplémentaire pour accompagner et suivre les projets, plutôt que comme une assistance technique à intégrer directement dans les projets. Dans son approche, ce projet met un accent particulier sur les priorités transversales de la stratégie générale de la Coopération luxembourgeoise (les droits de l’homme, l’égalité des sexes et la durabilité environnementale), ainsi que sur les technologies innovantes et le renforcement des capacités. Ce fonds a une obligation de moyens plutôt qu’une obligation de résultats et permettra ainsi de consolider les appuis dans la région.
Le FATR a financé un diagnostic au Costa Rica, pour orienter la formulation d’un projet de coopération bilatérale sur le thème de la digitalisation qui aura comme priorités la e-gouvernance et la digitalisation spatiale.
Au Costa Rica, ce projet, en collaboration avec Oxfam, vise à renforcer les compétences professionnelles et entrepreneuriales des personnes migrantes et réfugiées, en mettant particulièrement l'accent sur les femmes, grâce à l'intervention de quatre organisations de la société civile. Les actions se concentrent sur l'amélioration de l'insertion professionnelle, facilitant ainsi la participation des personnes migrantes dans des secteurs économiques à forte demande, et sur le soutien au développement d'entreprises contribuant à leur autonomie économique.
Le projet aborde également des aspects essentiels pour l'intégration socio-économique des personnes migrantes, tels que l'accès à des conseils juridiques, la gestion de la documentation nécessaire pour régulariser leur statut migratoire, et le processus de reconnaissance de leurs diplômes obtenus dans leur pays d'origine. La mise en œuvre du projet se déroule dans un contexte marqué par le déplacement forcé continu de milliers de Nicaraguayens vers le Costa Rica, conséquence directe de la grave crise socio-politique et des violations répétées des droits humains au Nicaragua.