Information
- Country
- Mali
- LuxDev's country office
- Mali Office
- Sector
- Education, vocationnal training and employment
- PIC 3
- 2015 - 2020
- Implementation period
- 13 April 2016 - 30 June 2025
- Total duration
- 111 months
- Total budget
- 18,974,935 EUR
- Contribution breakdown
-
- Luxembourg Government
18,474,935 EUR - Etat malien
500,000 EUR
Videos
Film MLI022 Formation professionnelle
MALI - Une grande opération de certification
Suivi de bénéficiaire
MALI - Ambition d'un jeune couturier à Ségou
MALI - Ambition d'un jeune couturier à Ségou
Depuis 2018, l'Agence malienne pour la promotion de l'emploi des jeunes a permis l'installation de 1733 primo-entrepreneurs des régions de Ségou et Sikasso, avec l'appui du programme Formation et insertion professionnelle, MLI/022. Le programme MLI/022 est cofinancé par le gouvernement malien et la Coopération luxembourgeoise et mis en œuvre par LuxDev.
MALI - Au service de la beauté à Ségou
MALI - Au service de la beauté à Ségou
Depuis 2018, l'Agence malienne pour la promotion de l'emploi des jeunes a permis l'installation de 1733 primo-entrepreneurs des régions de Ségou et Sikasso, avec l'appui du programme Formation et insertion professionnelle, MLI/022. Le programme MLI/022 est cofinancé par le gouvernement malien et la Coopération luxembourgeoise et mis en œuvre par LuxDev.
MALI - Au service de la beauté à Tominian
MALI -Au service de la beauté à Tominian
Depuis 2018, l'Agence malienne pour la promotion de l'emploi des jeunes a permis l'installation de 1733 primo-entrepreneurs des régions de Ségou et Sikasso, avec l'appui du programme Formation et insertion professionnelle, MLI/022. Le programme MLI/022 est cofinancé par le gouvernement malien et la Coopération luxembourgeoise et mis en œuvre par LuxDev.
MALI - Embouche ovine à Yorosso
MALI - Embouche ovine à Yorosso
Depuis 2018, l'Agence malienne pour la promotion de l'emploi des jeunes a permis l'installation de 1733 primo-entrepreneurs des régions de Ségou et Sikasso, avec l'appui du programme Formation et insertion professionnelle, MLI/022. Le programme MLI/022 est cofinancé par le gouvernement malien et la Coopération luxembourgeoise et mis en œuvre par LuxDev.
MALI - Reconversion d'un jeune routier à Ségou
MALI - Reconversion d'un jeune routier à Ségou
Depuis 2018, l'Agence malienne pour la promotion de l'emploi des jeunes a permis l'installation de 1733 primo-entrepreneurs des régions de Ségou et Sikasso, avec l'appui du programme Formation et insertion professionnelle, MLI/022. Le programme MLI/022 est cofinancé par le gouvernement malien et la Coopération luxembourgeoise et mis en œuvre par LuxDev.
MALI - La nouvelle vie d'une ménagère à Bla
MALI - La nouvelle vie d'une ménagère à Bla
Depuis 2018, l'Agence malienne pour la promotion de l'emploi des jeunes a permis l'installation de 1733 primo-entrepreneurs des régions de Ségou et Sikasso, avec l'appui du programme Formation et insertion professionnelle, MLI/022. Le programme MLI/022 est cofinancé par le gouvernement malien et la Coopération luxembourgeoise et mis en œuvre par LuxDev.
MALI - Les débuts prometteurs d'un jeune entrepreneur en menuiserie métallique
MALI - Les débuts prometteurs d'un jeune entrepreneur en menuiserie métallique
Depuis 2018, l'Agence malienne pour la promotion de l'emploi des jeunes a permis l'installation de 1733 primo-entrepreneurs des régions de Ségou et Sikasso, avec l'appui du programme Formation et insertion professionnelle, MLI/022. Le programme MLI/022 est cofinancé par le gouvernement malien et la Coopération luxembourgeoise et mis en œuvre par LuxDev.
Project sheets
Mid-term evaluation
Final evaluation
External References
The extension in 2021 of the MLI/022 Technical and vocational training programme marks a desire to consolidate the achievements of the first phase of the programme by continuing, in particular, the economic integration of young people and women in the regions of Ségou and Sikasso in occupations linked to the agricultural sectors
The intervention strategy places the young person at the centre of the system as a priority. It aims to enable him to acquire all the resources (skills and/or financial resources) necessary to achieve his professional project, whether this involves finding a “paid” job, developing income-generating activities (IGA) or moving towards self-employment (including the creation of small commercial structures).
The overall objective remains the same as that of the first phase of the MLI/022 programme: “to support job creation, with priority given to women and young people, and income-generating activities (IGAs)”.
The newly identified specific objective is common to both extension phase programmes (MLI/021 and MLI/022) and is entitled as follows: “young men and women in the regions of Ségou and Sikasso benefit from increased economic opportunities in trades related to agricultural sectors”.
The only result identified for the achievement of this specific objective is presented as follows: the economic integration of young people is improved through attractive, accessible and efficient guidance, training and support services that are adapted to the needs of the economy of the sectors of opportunity for young people. This result is broken down into four sub-results:
- the capacities of vocational training actors are strengthened;
- young men and women are integrated into economic integration paths linked to the trades of opportunity for young people;
- initial and continuing vocational training in the trades of opportunity for young people are improved;
- companies can provide their staff with further training.
The direct final beneficiaries are young men and women in the regions of Ségou and Sikasso who are seeking professional integration. The indirect final beneficiaries are the companies in these regions that will be able to use these trained staff and benefit from further training themselves. As regards the young people who will be integrated into the vocational training system, the objective is to be able to train 1 100 young men and 1 100 young women over the 18-month extension period.
Latest news
MALI - Un espace d'inclusion et de dialogue des acteurs du secteur agricole mis en place dans la région de Sikasso
En novembre 2024, le Conseil régional de Sikasso a créé le Cadre régional de concertation et de développement des filières agricoles dans la région de Sikasso. Le cadre de concertation est un espace d'inclusion et de dialogue réunissant tous les acteurs du secteur agricole pour une contribution active au développement régional et local.
Cette initiative vise à rendre les filières agricoles plus dynamiques et autonomes, en permettant aux acteurs de s’impliquer pleinement dans la recherche de solutions aux défis auxquels ils sont confrontés. Ainsi, le Cadre régional de concertation et de développement des filières a pour mission de promouvoir la coopération, la concertation et l'échange d'informations entre les acteurs du développement agricole dans la région de Sikasso.
Pour concrétiser cette initiative, le Conseil régional de Sikasso a organisé une première réunion d’échanges et d’orientation avec les acteurs. Cette rencontre a permis de discuter de la pertinence et de l’importance de la mise en place d’un cadre de concertation multi-acteurs et d’identifier les acteurs à impliquer.
À la suite de ce premier atelier, une commission restreinte a été chargée de proposer les missions du cadre de concertation. Il s’agissait pour les membres de la commission de :
- faire des propositions de mesures concrètes pour pérenniser le cadre et assurer son appropriation par les acteurs locaux ;
- finaliser la liste des acteurs à impliquer.
Missions porteuses d’espoir et de changement certain
Ce cadre ambitionne de contribuer aux réflexions susceptibles d’impacter positivement le développement de la région de Sikasso. Il est chargé de :
- vérifier l’adéquation des interventions avec les priorités et les besoins des acteurs et proposer les réorientations nécessaires ;
- asseoir et renforcer un dialogue et une concertation fructueuse entre les différents acteurs des filières ;
- partager les bonnes pratiques en matière d’organisation, de gestion, de bonne gouvernance et d’offres de services au sein des filières ;
- favoriser une autonomie des organisations professionnelles agricoles au sein des filières ;
- contribuer à l’élaboration, au pilotage, à la mise en œuvre et au suivi – évaluation des stratégies de promotion des filières agricoles dans la région de Sikasso ;
- informer régulièrement le Conseil régional des difficultés des filières et proposer des solutions alternatives ;
- sensibiliser les intervenants sur la normalisation et le contrôle de la qualité des produits ;
- effectuer au besoin des missions de terrain, des voyages d’études et d’échanges.
Ce cadre d’échanges permettra de maintenir la dynamique entre les acteurs régionaux et de faciliter la résolution des problématiques locales grâce à des solutions adaptées.
Cette initiative a été menée dans le cadre des programmes de coopération bilatérale financés par le Grand-Duché de Luxembourg, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - 9e Comité de pilotage des programmes de coopération bilatérale Mali - Luxembourg : engagement renouvelé pour le développement
Le jeudi 5 décembre 2024, la 9e session du Comité de pilotage des programmes Développement rural et sécurité alimentaire et Formation et insertion professionnelle s’est tenue au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Financé par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali, cet événement, présidé par le Directeur Europe du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali et co-présidé par la Chargée d’affaires a.i. de l’Ambassade du Luxembourg au Mali, a offert un cadre d’échanges sur plusieurs points-clés.
Le 9e Comité de pilotage a permis d’effectuer un suivi des recommandations de la session précédente qui s’était tenue en début d’année et d’échanger autour de l’état d’avancement des deux programmes dans les régions concernées et des perspectives du premier semestre 2025. En effet, les programmes ont fait l’objet d’une extension de six mois et prendront fin en juin 2025. La session a donc donné lieu à des discussions concernant le réajustement des activités pour une clôture sereine et dans les temps, au bénéfice des populations de Ségou, de Sikasso et de Bamako.
Les échanges se sont déroulés dans une atmosphère de convivialité et montrent l’engagement de toutes les parties prenantes pour la réussite du partenariat et l’amélioration des conditions de vie des populations.
Les équipes de LuxDev ont également présenté les résultats obtenus dans le cadre du programme Développement rural et sécurité alimentaire en 2024 :
- appui aux 4 840 exploitations agricoles familiales accompagnées et conseillées sur les bonnes pratiques agricoles ;
- 4 840 jeunes accompagnés dans leur insertion économique, avec accès à des financements pour l’entrepreneuriat ;
- 2 173 jeunes (478 femmes, 1 695 hommes), 159 organisations paysannes et 35 micro-, petites et moyennes entreprises soutenus dans l’élaboration de plans d'affaires et 1 686 plans d'affaires soumis pour financement ;
- 153 projets productifs d’initiatives privées financés à Ségou et Sikasso ;
- 20 projets innovants financés ;
- sept unions et deux fédérations mises en place dans les régions de Ségou et Sikasso ;
- 5 261 bilans de compétences réalisés pour orienter les jeunes vers des opportunités adaptées ;
- 1 291 jeunes formés dans des filières porteuses pour améliorer leur employabilité au sein des régions ;
- 1 237 actifs bénéficiaires de renforcement de compétences techniques pour améliorer leurs activités productives dans les métiers techniques et de services en lien avec les filières agricoles appuyées ;
- 898 jeunes formés à l’entrepreneuriat et accompagnés dans l’élaboration de leurs plans d'affaires ;
- 158 jeunes soutenus pour leur insertion économique, incluant un accès à des financements pour des initiatives entrepreneuriales.
Perspectives et engagements
Les perspectives incluent la poursuite de l’appui-conseil et des activités de consolidation et de capitalisation des acquis. L’état de l’avancement de l'appui budgétaire sectoriel décentralisé en 2024 a été présenté, et les parties prenantes se sont engagées à rehausser le niveau de décaissement des ressources pour maximiser les impacts des appuis.
Les audits ont montré une gestion rigoureuse des dépenses, sans inéligibilités relevées. Quant à l’évaluation finale des deux programmes, elle vise à fournir une appréciation qualitative et quantitative des résultats atteints, avec une phase de préparation débutant en janvier 2025 avec l’implication de toutes les parties prenantes.
Conclusion
La session a été clôturée sur une note d’espoir et d’exhortation, encourageant les participants à maintenir leur élan et dynamisme pour atteindre les résultats planifiés. Les programmes Développement rural et sécurité alimentaire et Formation et insertion professionnelle continuent d’œuvrer pour le bonheur des populations des régions de Ségou, Sikasso, et du District de Bamako et périphérie.
Les programmes Développement rural et sécurité alimentaire et Formation et insertion professionnelle sont financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - L’éducation financière, catalyseur de réussite pour les projets productifs
En juillet 2024, une session de formation dédiée aux porteurs de projets productifs s'est tenue dans les trois pôles de développement économique de la région de Sikasso, au sud du Mali. Cette formation, destinée aux acteurs des filières pomme de terre, lait local, riz, maraîchage, sésame, fonio, embouche et aviculture, a été organisée dans le cadre des programmes mis en œuvre par LuxDev, sous la maîtrise d'ouvrage du Conseil régional de Sikasso.
La formation a visé à renforcer les compétences des jeunes hommes et femmes, des exploitations agricoles familiales, ainsi que des micro-, petites et moyennes entreprises. L'objectif : les aider à concrétiser leurs projets financés et à garantir leur solvabilité auprès des institutions de financement. Ainsi, la formation était centrée sur l'éducation financière et plus particulièrement sur l'importance de la gestion financière personnelle et professionnelle, le plan d’épargne, le crédit, l’endettement ainsi que les services bancaires et financiers.
Animée par des structures partenaires en charge de l’accompagnement des porteurs de projets, la session a réuni 250 participants, dont 60 femmes.
À l’issue de la formation, les bénéficiaires se sont engagés à élaborer leur propre plan d'épargne afin de mobiliser leur apport personnel pour le financement de leur projet. Ils ont également pris la résolution de rembourser les prêts bancaires selon les modalités définies par les institutions de financement. « Cette formation m'a ouvert les yeux sur l'importance de la planification financière. Je me sens désormais prêt à gérer mes finances de manière plus responsable et à assurer la pérennité de mon projet », a souligné l’un des participants. « Grâce à cette formation, j'ai appris comment mieux interagir avec les institutions financières. Cela va énormément m'aider à sécuriser des financements pour développer mon activité », a ajouté un autre porteur de projet.
Porteurs de projets en formation
Cette formation sur l'éducation financière représente une étape essentielle vers la durabilité des projets productifs dans la région de Sikasso. Outiller ces porteurs de petits projets avec les compétences nécessaires contribue à leur autonomie financière et à la prospérité économique locale.
Le programme Développement rural et sécurité alimentaire et le programme Formation et insertion professionnelle sont financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement. Le programme d’appui aux filières agropastorales dans la région de Sikasso - Phase II est quant à lui cofinancé à parts égales par le Grand-Duché de Luxembourg et la Suisse, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - Immersion dans la digitalisation lors de la 2e édition de « Bamako.ai »
Dans le cadre des activités du programme Formation et insertion professionnelle réalisées au sein du district de Bamako et sa périphérie, LuxDev collabore avec Kabakoo Academies. Dans ce contexte, LuxDev a pu participer activement à la 2e édition de « Bamako.ai » organisée du 29 mai au 2 juin 2024 au Centre de conférence international de Bamako, à l’occasion du mois de l’intelligence artificielle.
Cette année, Kabakoo a obtenu le soutien de deux ministères maliens pour réaliser cet événement : le ministère de l’Économie numérique et le ministère de l’Art et de la Culture. Durant cinq jours, le Centre de conférence international de Bamako a vibré au rythme de l’innovation décolonisée en offrant un voyage immersif dans un futur résolument panafricain ! Ainsi, l’événement a célébré l’intersection de la technologie, de l’art, de la recherche et de l’innovation, sous le thème « Décoloniser pour innover ». Quelque 4 000 visiteurs ont pu voir le potentiel de création de valeur durable en fusionnant technologie émergente et autochtone pour innover. À cette occasion, plusieurs stands et jeux virtuels (exposition d’art, masterclass, panel de partage d’expérience, sonothérapie, artisanat) étaient installés et des jeux concours permettant notamment de gagner une bourse de formation à Kabakoo ont été organisés.
Mme Murielle HERMOUET, la représentante résidente de LuxDev au Mali, a été conviée avec M. Abdoul Kader KY, le directeur national de l’économie numérique, et M. Yannick KEMAYOU, le co-fondateur de Kabakoo (qui permet aux jeunesses africaines de développer leur état d’esprit et leurs compétences pour améliorer leur vie dans un contexte de rareté d’emplois formels), à échanger dans le cadre d’un panel sur le thème de « La révolution numérique au Mali : enjeux et opportunités pour la jeunesse ».
Murielle HERMOUET, Yannick KEMAYOU et Abdoul Kader KY
En effet, grâce à la collaboration avec Kabakoo Academies et à l’accompagnement du programme Formation et insertion professionnelle mis en œuvre par LuxDev, le district de Bamako est en train de mettre en place un programme pilote de digitalisation de trois formations professionnelles (maraîcher, aviculteur et transformateur agroalimentaire) auprès des jeunes au sein du Centre de formation professionnelle de Missabougou. L’objectif est d’apporter une innovation au sein des différents curricula de formation professionnelle de ce centre de formation professionnel public afin de les rendre attractifs aux yeux des jeunes africains en recherche d’emploi.
Le programme Formation et Insertion professionnelle est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - La promotion de l’agriculture contractuelle, un pari pour les conseillers agricoles du réseau Agri Vision Sahel
Du 3 au 5 juin 2024, une session de renforcement de compétences destinée aux conseillers agricoles du réseau Agri Vision Sahel (AVS)a été dispensée à Bamako, dans le cadre de l'accord de partenariat conclu entre LuxDev et AVS sous les activités des programmes de coopération bilatérale Luxembourg - Mali.
Cette formation – qui s'inscrit dans le plan opérationnel de soutien aux jeunes, aux exploitations agricoles familiales et aux micro-, petites et moyennes entreprises – avait pour but de perfectionner les compétences des conseillers d’AVS afin de les habiliter à mener à bien leur mission de conseil et de contribuer efficacement à l’atteinte des résultats des programmes Développement rural et sécurité alimentaire d’une part, et Formation et insertion professionnelle d’autre part.
Focalisée sur l'agriculture contractuelle, cette session a permis de doter les conseillers agricoles d'outils innovants, améliorant ainsi leur capacité à faciliter l'accès au financement, l’accès aux marchés, le renforcement des liens d’affaires et le succès des projets agricoles des jeunes exploitants agricoles.
La formation a été déployée à travers une série de modules interactifs, études de cas et sessions pratiques dynamiques. Des jeux de rôle captivants et une visite de terrain ont permis de mettre en pratique les théories abordées. L'engagement actif des 11 conseillers agricoles d’AVS, dont cinq femmes, a marqué les trois jours de cet événement formatif, témoignant de leur volonté de maîtriser les nuances de l’agriculture contractuelle.
Séance d’exposé et d’échanges avec les participants
Séances de travail de groupe et de mise en commun
Jeux de rôle sur les techniques de négociation de contrat
Cette formation a permis de faire prendre conscience aux participants des enjeux de l'agriculture contractuelle et de les doter des compétences nécessaires pour initier et gérer efficacement une agriculture contractuelle, tout en contrôlant les risques associés. Les feedbacks des participants ont été unanimes, mettant en avant une amélioration significative de leur compréhension et de leur capacité à appliquer des modèles d'affaires adaptés et basés sur l'agriculture contractuelle.
Mieux outillés pour concevoir et gérer des dispositifs d’agriculture contractuelle, les participants ont été vivement encouragés à diffuser leurs connaissances acquises.
En avant pour une agriculture contractuelle innovante et performante au Mali !
Participants à la session de formation
Les programmes Développement rural et sécurité alimentaire et Formation et insertion professionnelle sont financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - Visite de terrain par des Chefs de mission luxembourgeois, allemand et belge à Ségou
Le mardi 5 mars 2024, la ville de Ségou, située à 240 kilomètres de Bamako, a reçu la visite de haut niveau de trois diplomates, la Chargée d’affaires a.i de l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg au Mali, l’Ambassadeur d’Allemagne et le Chargé d’affaires de l’Ambassade de la Belgique.
La délégation a été reçue par le Chef de l’exécutif régional, Monsieur le Gouverneur de Ségou, accompagné du Président du Conseil régional de Ségou, afin de s’entretenir avec les autorités régionales, les partenaires et les bénéficiaires des programmes de coopération. Le Président du Conseil régional et ses invités de marque se sont rendus sur le site de la Fondation Festival sur le Niger où des échanges ont eu lieu sur les opportunités économiques de la région, les défis, le contexte actuel qui prévaut ainsi que les résultats des projets/programmes de développement mis en œuvre grâce aux financements luxembourgeois, allemands et belges au bénéfice des populations.
Il faut rappeler que le Conseil régional de Ségou assure présentement la maîtrise d’ouvrage à travers le mécanisme de l’appui budgétaire sectoriel décentralisé de deux programmes de la Coopération luxembourgeoise : Développement rural et sécurité alimentaire et Formation et insertion professionnelle.
Après les échanges avec les autorités régionales, les visiteurs se sont entretenus avec les équipes des partenaires qui interviennent dans la région de Ségou, autour de stands d’exposition mis en place pour l’occasion. Cette étape a permis à l’équipe de LuxDev de présenter les appuis des deux programmes financés par la Coopération luxembourgeoise et exécutés par l’Agence depuis 2016.
Autour des produits issus des filières accompagnées dans la région, les bénéficiaires, composés de jeunes hommes et de jeunes femmes, ont pu témoigner des acquis du dispositif d’accompagnement de proximité, du mécanisme de financement des initiatives privées individuelles et collectives ainsi que du parcours de formation et d’insertion professionnelle dans les métiers liés aux filières agricoles au profit des jeunes.
Sous le stand de la Coopération luxembourgeoise se trouvait l’équipe de LuxDev accompagnée des structures partenaires de mise en œuvre, dont l’AOPP (Association des organisations professionnelles paysannes), l’AMASSA (Association malienne pour la sécurité et la souveraineté alimentaires) et l’APEJ (Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes). Dans un élan de synergie d’action autour des partenaires de la Coopération luxembourgeoise se trouvaient également l’ONG SOS Faim et son partenaire local d’intervention CVECA-ON (Caisse villageoise d’épargne et de crédit autogérées en zone office du Niger).
Cette visite témoigne une fois de plus de l’engagement historique de la Coopération luxembourgeoise dans la région de Ségou en faveur des populations de la région et la volonté de mieux aligner les interventions des partenaires techniques et financiers qui interviennent dans la même région.
Cette visite, qui s’est déroulée dans un climat très convivial, a été fortement appréciée par le Conseil régional et les bénéficiaires. En témoignent les propos tenus dans les interviews, ces derniers ardent un espoir pour la continuité des actions de développement dans la région de Ségou. Quant aux visiteurs du jour, ils ont apprécié l’accueil qui leur a été réservé et se sont réjouis des acquis de leurs interventions aux profit de la population de Ségou.
Les programmes Développement rural et sécurité alimentaire et Formation et insertion professionnelle sont financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - 8e session du Comité de pilotage des programmes de développement rural et sécurité alimentaire et de formation et insertion professionnelle
Le jeudi 29 février 2024 s’est tenue au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, la huitième session du Comité de pilotage des programmes Développement rural et sécurité alimentaire et Formation et insertion professionnelle financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali.
Placée sous la présidence de la Direction Europe, cette session ordinaire a servi de cadre d’échange sur le bilan des réalisations phares de l’année 2023, les améliorations apportées à certains indicateurs, la programmation opérationnelle 2024 assortie du budget ainsi que le niveau de décaissement des ressources de l’appui budgétaire sectoriel décentralisé.
Les échanges se sont déroulés dans une atmosphère de convivialité et montrent l’engagement de toutes les parties prenantes pour la réussite du partenariat et l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires.
L’année 2023 a permis plusieurs réalisations, dont :
- 4 243 jeunes accompagnés dans la réalisation de bilans de compétences, étape cruciale pour l’orientation vers leur parcours d’insertion professionnelle ;
- 482 jeunes formés à l’entrepreneuriat et accompagnés dans l’élaboration de leur plan d'affaires ;
- 3 921 exploitations agricoles familiales identifiées dans des filières agricoles soutenues, et accueillant potentiellement des emplois jeunes ;
- 942 plans d'affaires soumis à des institutions financières pour analyse et possible financement ;
- 52 modèles économiques et 5 guides de transformation de produits agricoles développés.
Les paramètres actualisés de certains indicateurs mesurant l’atteinte de l’objectif spécifique et des résultats phares ont été visualisés. S’agissant de la programmation opérationnelle de l’année 2024, les activités phares à mettre en œuvre ont été présentées par les maîtres d’ouvrage, à savoir les Conseils régionaux de Ségou, de Sikasso ainsi que le District de Bamako. D’un montant global d’environ 4 171 000 000 FCFA, équivalent à plus de 6 000 000 EUR, le budget alloué à l’exécution des interventions couvre particulièrement quatre axes majeurs, à savoir :
- l’amélioration des parcours d’insertion économique des jeunes ;
- le développement des opportunités adaptées aux aspirations des jeunes dans des systèmes de production résilients, durables et multi-filières ;
- le soutien aux initiatives privées et coopératives liées aux filières d'opportunité pour les jeunes en vue de susciter la création de valeur et de capacités d’insertion économique rémunérées décemment ;
- le renforcement des capacités des acteurs centraux et régionaux dans l’accomplissement de leur mandat pour des partenariats publics privés plus efficaces et basés sur une redevabilité mutuelle.
Vu le contexte de clôture des programmes, les maîtres d’ouvrage ont réitéré leur engagement à poursuivre la mise en œuvre des interventions dans le délai imparti qui court jusqu’à la fin de l’année 2024.
Par ailleurs, les enjeux et défis liés à la gestion, dans le temps imparti, des ressources versées aux collectivités en appui budgétaire sectoriel décentralisé ont été discutés et les maîtres d’ouvrage ont réaffirmé leur vision de développement et leur volonté de réaliser, dans les délais, les investissements prévus.
Ces programmes contribuent à améliorer la sécurité alimentaire et l’insertion économique durable et décente des jeunes dans les régions de Ségou et Sikasso, ainsi que dans le District de Bamako et sa périphérie.
Les programmes Développement rural et sécurité alimentaire et Formation et insertion professionnelle sont financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
Mali - Visite de l’Ambassadeur du Luxembourg accompagné d’une délégation du ministère des Affaires étrangères à Bamako
Une délégation composée de l’Ambassadeur du Luxembourg au Mali (résident à Dakar), la Directrice adjointe de la Coopération au développement et de l’Action humanitaire, les desks Mali et Burkina Faso à la Direction de la Coopération au développement et de l’Action humanitaire ainsi que le desk Afrique subsaharienne à la Direction des Affaires politiques, s’est rendue au Mali du mercredi 14 au vendredi 16 février 2024.
Lors de cette visite, la délégation s’est entretenue avec les équipes du bureau pays de LuxDev et les équipes de coordination des programmes. Ils ont échangé sur les différents programmes de coopération en cours et les difficultés rencontrées. Les discussions, ouvertes et franches, ont permis des échanges très fructueux autour des appuis luxembourgeois en cours, des défis et des potentialités.
Cette visite fut l’occasion de rappeler le fort engagement du Luxembourg au Mali, notamment s’agissant des programmes de coopération bilatérale se poursuivant jusque mi-2025 pour le programme Développement rural et sécurité alimentaire et le programme Formation et insertion professionnelle en place depuis 2016. Le programme de coopération multilatérale d’appui aux filières agropastorales dans la région de Sikasso, cofinancé à parts égales par le Grand-Duché du Luxembourg et la Suisse, est quant à lui actuellement dans sa dernière année d’exécution (31 décembre 2024).
Une présentation animée a été projetée à la délégation afin de faire un point de situation des programmes en cours et de mettre en avant des témoignages de bénéficiaires de l’action. Les échanges ont permis d’aborder les méthodes et techniques de travail avec les partenaires et l’importance des actions de soutien au profit des populations délivrées dans ce contexte sociopolitique instable.
Les programmes Développement rural et sécurité alimentaire et Formation et insertion professionnelle sont financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement. Le programme d’appui aux filières agropastorales dans la région de Sikasso - Phase II est cofinancé à parts égales par le Grand-Duché de Luxembourg et la Suisse, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - Lancement des programmes de la Coopération luxembourgeoise dans le District de Bamako et sa périphérie : signe d’engagement pour le développement durable
Le mercredi 31 janvier 2024 a marqué une étape importante pour le développement durable dans le District de Bamako et sa périphérie, avec le lancement officiel des programmes de la Coopération luxembourgeoise dans le développement rural/sécurité alimentaire et la formation/insertion professionnelle.
Ces deux programmes mis en œuvre depuis 2016 dans les régions de Ségou et Sikasso ont connu une extension géographique dans le District de Bamako pour la période 2023-2024 afin de s’adapter aux besoins et priorités nationales et sectorielles. Ils visent à offrir aux jeunes hommes et jeunes femmes des opportunités économiques liées aux filières agricoles dans la logique d’un revenu décent.
Présidée par le Directeur Europe du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale malien (MAECI), la cérémonie de lancement a permis d’informer les différents acteurs et parties prenantes des programmes sur la démarche d’intervention, les cibles, les filières d’opportunités et les résultats attendus. Les collectivités, les chambres consulaires, les services techniques déconcentrés, les centres de formation, les coopératives et unions intervenant dans les filières visées, ou encore les associations représentantes des jeunes et des femmes, ainsi que les partenaires de mise en œuvre, ont massivement répondu présents à l’invitation de la mairie du District de Bamako.
La Chargée d’affaires a.i. de l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg au Mali a rappelé dans son discours que la Coopération luxembourgeoise est présente au Mali depuis 1998, évoquant les succès remarquables tels que l’hôpital mère-enfant nommé « le Luxembourg », le Centre de formation professionnelle de Missabougou ou encore le dallage communautaire du quartier Missira. Elle n’a pas manqué de féliciter le Directeur Europe représentant le MAECI pour son engagement et son leadership, et remercié les cadres du District pour leur implication dans la réalisation des activités préparatoires à la mise en œuvre des programmes de la Coopération luxembourgeoise.
Le Directeur Europe du MAECI a exprimé l’honneur qu’il avait d’être témoin de ce moment ainsi que sa fierté pour les relations partenariales entretenues entre la République du Mali et le Grand-Duché de Luxembourg depuis maintenant 25 ans, soulignant l’importance cruciale de la prise en compte des populations vulnérables en zone urbaine, et en particulier les jeunes et les femmes. Les programmes se doivent de réussir l’arrimage de trois politiques : sécurité alimentaire, formation professionnelle et décentralisation. Sa demande de mobilisation générale pour respecter les engagements pris résonne comme un appel à l'action pour tous.
Présidium de la cérémonie
La cérémonie a également été un moment de célébration culturelle, avec des performances artistiques rendant hommage aux agriculteurs, en particulier aux femmes agricultrices, pilier de changement et de développement dans la communauté. Les prestations ont non seulement honoré leur contribution essentielle mais ont aussi inspiré un sentiment de responsabilité collective envers la construction d'un Mali prospère.
Prestation d’artistes
Les présentations ont été faites par les principaux partenaires d’exécution de ces programmes dont la Mairie du District, LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement, l’ONG Agri Vision Sahel et l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ). Les participants ont exprimé leurs questions et suggestions, manifestant un vif intérêt pour que les programmes touchent un large public et impliquent tous les acteurs clés.
En conclusion, la cérémonie de lancement a non seulement souligné l'importance de la collaboration et de l'engagement commun en faveur du développement durable, mais a aussi mis en lumière l'impact potentiel de ces programmes sur la vie des jeunes hommes et femmes de Bamako et de sa périphérie. La gratitude exprimée par les coordinateurs des deux programmes de LuxDev et le Secrétaire général adjoint de la mairie du District de Bamako envers tous les participants reflète un optimisme partagé pour l'avenir, renforcé par un engagement sans faille de la Coopération luxembourgeoise et de l'ensemble des partenaires impliqués.
Les programmes MLI/021 - Développement rural et sécurité alimentaire et MLI/022 - Formation et insertion professionnelle sont financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - Le centre de formation professionnelle de Missabougou s’engage contre les violences basées sur le genre
Dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, le programme de formation et insertion professionnelle a appuyé le centre de formation professionnelle de Missabougou (CFPM), partenaire de l’action placé sous la tutelle de la mairie du district de Bamako, dans l’organisation d’un atelier de sensibilisation auprès des jeunes apprenants du centre.
Le mardi 5 décembre 2023, un atelier d'échanges avec les jeunes, animé par l’équipe d’assistance technique de LuxDev, s'est déroulé au sein du CFPM.
À l’ouverture, le coordinateur formation professionnelle et emploi de LuxDev et la directrice du centre ont tous deux insisté sur l’égalité des droits entre hommes et femmes et la nécessité d’œuvrer pour un monde sans violence à l’égard des femmes et des filles. La directrice a fortement marqué son engagement ainsi que celui de toute l’équipe du centre à travers un slogan qu’elle a invité à concrétiser dans toutes les actions menées au sein du centre et dans la vie active : « Stop aux violences faites aux femmes et aux filles ! Le CFPM s’engage ».
Discours de la directrice du CPFM
Cet atelier, qui cadrait avec le thème de la campagne mondiale « TOUS UNiS ! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles », visait à encourager la prise de conscience, auprès des jeunes, de la nécessité de s’engager personnellement pour la réussite de leur parcours professionnel. Un cadre d’échanges convivial a été instauré entre les jeunes et l’équipe sur l’intérêt à accorder à la formation, afin de motiver les jeunes pour qu’ils s’investissent davantage dans leur parcours de formation et d’insertion socio-professionnelle.
L’investissement attendu de ces jeunes concerne notamment le temps à accorder à la formation, la motivation, le dynamisme, l’écoute attentive, l’entraide, le respect mutuel, l’organisation et la gestion rationnelle de l’emploi du temps de formation, la nécessité de dialoguer avec ses proches, ses mentors sur les difficultés ou encore la culture d’un environnement égalitaire et inclusif pour les jeunes hommes et jeunes femmes sans distinction d’origine, de sexe, de statut social.
Un jeu interactif permettant de mettre l’accent sur les inégalités de genre en matière d’insertion économique durable a été réalisé avec quelques jeunes mobilisés afin de mettre l’accent sur l’importance d’achever avec succès le parcours de formation et de s’insérer de manière décente.
Jeu interactif avec les jeunes sur les inégalités en matière d’insertion socioprofessionnelle : « la marche du pouvoir »
Des jeunes hommes et jeunes femmes ayant achevé leur parcours de formation professionnelle et ayant pu s’insérer ont ensuite été invités à partager leur expérience avec les jeunes en formation afin de leur servir de modèles et de les motiver davantage à poursuivre leur parcours.
Il ressort notamment de ces échanges des difficultés d’accès au financement pour l’installation. L’appui des proches s'est néanmoins révélé salutaire et a facilité le démarrage des activités. Certains jeunes ont également souligné la persévérance et l’endurance comme facteurs de succès. Ils ont exhorté les jeunes en cours de formation à rester focalisés sur leur parcours et à ne pas abandonner en dépit des difficulté rencontrées.
Jeunes apprenants du CFPM
L’atelier a été clôturé par la directrice qui a appelé tous les jeunes hommes et jeunes femmes ainsi que l’équipe du centre à rester engagés et mobilisés pour la culture d’actions quotidiennes, au-delà de la campagne d’activisme, pour un monde égalitaire.
Vue des participants
Le programme MLI/022 - Formation et Insertion professionnelle est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - Renforcer les compétences et harmoniser les pratiques pour une meilleure insertion professionnelle
Dans le cadre de ses efforts continus pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes, LuxDev a organisé du mardi 17 au jeudi 19 octobre 2023, un atelier destiné à renforcer les compétences des conseillers de l'Agence pour la promotion de l'emploi des jeunes (APEJ) et de l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi (ANPE), impliqués dans l'orientation des jeunes dans les régions de Ségou, Sikasso et dans le district de Bamako.
Synergie et complémentarité entre les programmes
L'atelier organisé par les équipes de LuxDev s’inscrit dans le cadre de la recherche de synergies entre deux des programmes phares qu’elle met en œuvre : le programme de développement rural et sécurité alimentaire (MLI/021) et celui de formation et insertion professionnelle (MLI/022). Dans cette même dynamique, l’APEJ et l'ANPE, partenaires d'exécution du programme MLI/022, ont consenti à unir leurs forces pour soutenir l'insertion professionnelle des jeunes, dans les filières d’opportunités mises en lumière par le programme MLI/021.
L'objectif de cet atelier était double. D’une part, renforcer les compétences des conseillers et points focaux dans les domaines-clés nécessaires à l'élaboration efficace de bilans de compétences. D'autre part, assurer une synergie d'actions entre les deux programmes d’intervention mis en œuvre par LuxDev. Cet atelier symbolise ainsi l'engagement de LuxDev à créer un écosystème cohérent et intégré, afin de maximiser l’impact sur l'insertion professionnelle des jeunes dans les régions ciblées.
Jour 1 : focus sur les filières agricoles
La première journée était focalisée sur les filières agricoles. L’occasion de présenter et d’expliquer les différentes clés de compréhension et de clarifier les concepts de filières, chaînes de valeur, maillons et métiers. Des stands interactifs ont également permis à chaque participant d’analyser les principales filières présentes dans les régions de la zone d’intervention et d’établir une cartographie sur laquelle s’appuyer lors de l’orientation des jeunes vers les métiers porteurs identifiés.
Jour 2 : échange d'expériences et bonnes pratiques sur le bilan de compétences
La deuxième journée était consacrée au partage d’expériences entre conseillers concernant la réalisation des bilans de compétences. Trois panels, constitués de conseillers emplois de l’ANPE, de conseillers d’orientation de l’APEJ et d’assistants techniques emploi de LuxDev, se sont succédé pour permettre à ces acteurs de faire part de leur expérience et d’échanger quant aux défis. Les thématiques au cœur des échanges et des débats portaient sur la prise de contact avec les jeunes, l’entretien d’investigation et l’orientation. Les panelistes ont partagé leurs bonnes pratiques et les solutions qu’ils ont pu apporter aux difficultés rencontrées. L’occasion a également été saisie pour prodiguer des conseils aux jeunes conseillers qui viennent d’intégrer le dispositif.
Jour 3 : harmonisation de l’utilisation de la base de données
Enfin, la troisième journée a été dédiée à se familiariser avec la base de données qui permet d’assurer le suivi des jeunes engagés dans le dispositif. Après une présentation de la structure de la base de données, de nombreux échanges ont eu lieu afin que tous comprennent quelles sont les données attendues dans la base de données et afin de lever les difficultés qui pouvaient être rencontrées lors de sa mise à jour et, de façon plus générale, lors de la réalisation des bilans de compétences. Les experts ont ensuite prodigué bon nombre de conseils et donné des astuces pour parvenir à une utilisation optimale de la base de données.
Selon les participants, l’atelier a été un véritable espace de partage d’expériences, grâce aux contributions de qualité des parties prenantes, et très instructif grâce à l’animation et à la facilitation de haut niveau assurée par les experts de l’équipe de LuxDev mobilisés pour l’occasion. La cérémonie de clôture a été marquée par la présence des directeurs généraux de l’ANPE, de l’APEJ et du coordonnateur formation professionnelle et emploi de LuxDev. Dans leur discours de clôture, ils ont exhorté les conseillers à continuer leurs activités en intégrant les différents points essentiels évoqués lors de la formation et à faire évoluer favorablement leurs pratiques, à continuer à s’auto-former et à prendre conscience de leur rôle primordial dans l’accompagnement des jeunes vers une insertion professionnelle réussie.
Les programmes MLI/021 - Développement rural et sécurité alimentaire et MLI/022 - Formation et insertion professionnelle sont financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - Atelier de renforcement des capacités de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes
Du mardi 19 au jeudi 21 septembre 2023, LuxDev a organisé, à l’hôtel ONOMO de Bamako, et avec son partenaire l'ONG luxembourgeoise ADA - Appui au développement autonome, un atelier de renforcement des compétences de 10 agents de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ), élargi à six assistants techniques de LuxDev (assistants techniques emploi et secteur privé économie des filières au sein des programmes à Bamako, Ségou et Sikasso).
Cet appui sous forme d’atelier de formation avait pour objectif de renforcer les capacités de l’APEJ dans la gouvernance des fonds de facilitation d’accès au crédit qu’elle place dans les institutions financières. Plus spécifiquement, il s’agissait de doter les agents de l’APEJ d’outils et de méthodologies pour mieux analyser et interpréter les données financières des institutions financières et concevoir une stratégie de gouvernance des fonds.
Des échanges fructueux
L’ouverture officielle de l’atelier a eu lieu en présence du coordonnateur du programme MLI/022 - Formation professionnelle et insertion professionnelle de LuxDev et du directeur général adjoint de l’APEJ. Lors de leur allocution, ils ont souhaité la bienvenue aux participants et rappelé le contexte et l’objectif de l’atelier, ainsi que l’importance de l’emploi des jeunes. Ils ont insisté sur les difficultés rencontrées par l’APEJ avec les institutions financières dans la gestion des fonds de facilitation d’accès aux crédits par les jeunes et exhorté les bénéficiaires de cette formation à participer activement.
L’animation de l’atelier a alterné présentations et travaux pratiques avec des cas concrets, discussions, échanges et propositions. Selon les participants, les attentes ont été comblées, mais sous réserve de la réalisation des prochaines activités à venir telles que le coaching des équipes de l’APEJ par le duo ADA/LuxDev sur le diagnostic des institutions financières et la gouvernance des fonds. Certaines recommandations ont aussi été formulées, à savoir :
- accompagner la formation par un coaching sur le diagnostic des systèmes financiers décentralisés et sur la gouvernance des fonds placés auprès des institutions financières ;
- étendre la formation sur la gouvernance des fonds de facilitation à l’accès au crédit au personnel des partenaires de mise en œuvre et des coordinations de l’APEJ en région (Ségou, Mopti) ;
- élaborer un programme de renforcement de compétences des équipes opérationnelles de l’APEJ et des partenaires de mise en œuvre.
L'atelier a été clôturé par le directeur général de l’APEJ et le coordonnateur du programme Formation professionnelle et emploi, qui ont magnifié le partenariat fructueux et privilégié entre les deux institutions qui date depuis plus de 10 ans.
ADA en appui à la mise en oeuvre des programmes
Cet atelier a été organisé dans le cadre de la convention d’exécution qui lie LuxDev et ADA, ADA ayant pour mandat de développer - en cohérence avec les orientations des programmes mis en œuvre par LuxDev au Mali - les actions d’accompagnement pour la conception et la mise en place de services financiers en faveur des cibles accompagnées dans les régions de Ségou et Sikasso, ainsi que le district de Bamako et périphérie.
Le mandat d'ADA concerne l’appui-conseil et la formation des assistants techniques de LuxDev engagés dans les programmes ainsi que les partenaires institutionnels de LuxDev (conseils régionaux de Ségou, Sikasso, mairie du district de Bamako et l’APEJ). L’objectif de cet accompagnement est d’aboutir au développement, de façon concertée avec les acteurs impliqués, d’un mécanisme financier cohérent et harmonisé de soutien aux chaînes de valeurs agricoles capable de garantir l’insertion durable des jeunes dans les filières d’opportunités.
Le programme MLI/022 - Formation et insertion professionnelle est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - Les compétences en conduite d’études prospectives des partenaires renforcées
L’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) accompagne l’opérationnalisation du dispositif de suivi de l’emploi et de la formation professionnelle des programmes mis en œuvre par LuxDev au Mali. Plus spécifiquement, le programme MLI/022 - Formation et insertion professionnelle appuie le renforcement de compétences des acteurs de la formation professionnelle, tels que l’ONEF et les directions techniques du ministère en charge de l’emploi et de la formation professionnelle, afin de contribuer à leur meilleur positionnement.
Dans ce contexte, les compétences concernant la réalisation d’études prospectives des cadres de l’ONEF et des directions techniques du ministère en charge de l’emploi et de la formation professionnelle ont été renforcées lors d’une formation. L’atelier a ainsi regroupé 18 cadres de diverses structures provenant de l’ONEF, de la Direction nationale de l’emploi, de la Direction nationale de la formation professionnelle et de la Cellule de planification et de la statistique en charge de l’emploi.
La formation a été dispensée par l’Institut international de planification de l’éducation (IIPE-UNESCO) du 9 au 12 mai 2023 à Bamako. Les formateurs ont combiné approches théoriques et surtout pratiques afin de permettre aux participants de connaître les étapes de la réalisation d’une étude prospective, les points d’attention, les facteurs de succès et d’échecs. À la fin de la session, les participants ont témoigné de leur satisfaction quant à la qualité du support de formation, l’approche méthodologique ainsi que les interactions avec les formateurs.
L’implication de la Direction en charge de l’emploi et de la Cellule de planification statistique en charge de l’emploi a été appréciée par les représentants de ces deux structures. En effet, cet exercice leur permettra d’apporter un jugement de valeur sur la qualité des études réalisées, de contribuer à améliorer l’analyse des indicateurs sur le marché de l’emploi et à mener des projections réalistes.
LuxDev poursuit son appui à l’ONEF qui compte réaliser prochainement sa première étude prospective sur l’évolution du marché du travail au Mali en impliquant les parties prenantes concernées.
Le programme MLI/022 - Formation et insertion professionnelle est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - Échanges avec les bénéficiaires des programmes à BamakoUn préalable nécessaire à la réussite du partenariat
Depuis janvier 2023, le District de Bamako et sa périphérie bénéficient de l’accompagnement du Grand-Duché du Luxembourg à travers deux programmes MLI/021 - Développement rural et sécurité alimentaire et MLI/022 - Formation et insertion professionnelle. Ces deux programmes visent à ce que les jeunes hommes et les jeunes femmes bénéficient davantage d’opportunités économiques dans les métiers liés aux filières agricoles.
Dans le cadre de la mise en œuvre des deux programmes, du 13 juin au 23 juin 2023, la mairie du District de Bamako a dépêché une délégation dans des communes du District de Bamako, de Ouezzindougou (Mandé), de Baguineda et de Kati, afin de mener une mission de présentation et d’information des bénéficiaires et des partenaires des programmes. Cette délégation était composée de représentants de la mairie du District de Bamako, de l’équipe de LuxDev, des services techniques des ministères en charge de la formation professionnelle et du développement rural (formation professionnelle, agriculture, production animale), ainsi que des partenaires d’exécution technique tels que l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ) et l’ONG Agri Vision Sahel.
Les participants en salle de réunion, en plein échanges
La mission s’est rendue dans les mairies des neuf communes concernées afin de rencontrer les élus desdites collectivités pour leur présenter les programmes et apporter des éléments de réponse à leurs interrogations, commentaires et remarques concernant les différentes orientations planifiées. Lors des rencontres, chaque commune a invité les bénéficiaires potentiels des programmes présents sur leur territoire, notamment les agriculteurs, les transformateurs, les associations, les coopératives et unions des filières d’opportunité à savoir le maraîchage, l’aviculture, l’embouche et la transformation agro-alimentaire. Une cinquantaine de personnes ont pris part à chaque rencontre avec une représentation féminine de 30 %, marquant ainsi un intérêt certain pour cette initiative.
Vue partielle des participants
Vue complète des participants
Après cette mission, la prochaine étape consistera à se rendre sur le terrain et aller à la rencontre des exploitations agricoles familiales, entreprises, associations de jeunes et de femmes, centres de formation professionnelle, pour échanger avec eux sur leurs réalités et le contexte prévalant sur leurs territoires. À l’issue de cette étape, le District de Bamako intègrera davantage dans le dispositif opérationnel, les informations de contexte en vue de mettre en œuvre la planification des activités conjointement élaborée, avec l’appui technique de LuxDev et l’accompagnement de l’ONG Agri Vision Sahel et de l’APEJ.
Les programmes MLI/021 - Développement rural et sécurité alimentaire et MLI/022 - Formation et insertion professionnelle sont financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - Un pas vers la digitalisation dans la formation et l’insertion professionnelle
Dans le cadre du programme MLI/022 - Formation et insertion professionnelle, de nouvelles activités sont actuellement mises en œuvre à Bamako et dans sa périphérie. À cet égard, une collaboration avec Kabakoo est en train de se mettre en place afin d’introduire un programme pilote de digitalisation de la formation professionnelle auprès des jeunes. Le déploiement de la digitalisation au sein des formations est en effet aujourd’hui devenu un élément incontournable.
Kabakoo est une plateforme d’innovation et de formation de référence conçue pour permettre à la jeunesse africaine de développer des compétences nécessaires pour améliorer leur vie dans un contexte de rareté d’emplois formels. Ainsi, cette entreprise sociale va accompagner des centres publics de formation professionnelle pour digitaliser leurs programmes de formation professionnelle, puis pour les diffuser auprès des jeunes en utilisant des technologies innovantes dans la pédagogie de la formation.
Dans ce contexte, le vendredi 12 mai 2023, une équipe du bureau pays de LuxDev au Mali a été conviée par Kabakoo à participer au lancement officiel de « Bamako.ai, le mois de l’intelligence artificielle au Mali ».
Durant un mois, une série d’activités ont été menées par Kabakoo à Bamako et dans différentes régions du Mali afin de promouvoir un apprentissage et un engagement significatifs autour de l’intelligence artificielle, tout en sensibilisant le public aux défis potentiels associés à ces technologies. Des master class, des ateliers pratiques, des expositions d’art, des challenges créatifs et un concours de pitchs de projets innovants ont été organisés. L’événement a réuni des experts, des start-up, des artistes et les communautés locales pour imaginer, ensemble, des futurs inclusifs pour l’intelligence artificielle en Afrique. Il a rencontré un véritable engouement auprès des jeunes avec plus de 47 396 visites sur le site Bamako.ai et plus de 15 300 participants dans cinq quartiers de Bamako ayant accueilli les événements pour parler et tester l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle.
En accord avec le concept novateur « Highdigenous » de Kabakoo, qui combine savoirs locaux et technologies de pointe, Bamako.ai a offert une plateforme unique permettant d'exploiter le potentiel de l'intelligence artificielle afin d’innover et de créer de la valeur, tout en célébrant les riches héritages technologiques et socioculturels africains.
Pour Michèle Traoré, co-fondatrice et chief operating officer de Kabakoo Academies, « Bamako.ai a visé à ouvrir de nouvelles perspectives d'innovation et de création de valeur par l'intelligence artificielle ».
À nos prochains pas vers la digitalisation au sein des programmes au Mali !
Le programme MLI/022 - Formation et insertion professionnelle est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - Septième session du Comité de pilotage des programmes de coopération bilatérale
Le mercredi 10 mai 2023 s’est tenue au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale (MAECI) à Bamako, la 7e session du Comité de pilotage des programmes de coopération bilatérale Mali - Luxembourg : MLI/021 - Développement rural et sécurité alimentaire et MLI/022 - Formation et insertion professionnelle.
Placée sous la présidence du Directeur Europe au sein du MAECI et sous la coprésidence de la Chargée d’affaires de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg, cette session ordinaire composée de 21 participants dont ses membres faisait suite à la session extraordinaire tenue le 13 juin 2022.
Cette 7e rencontre du Comité de pilotage a servi de cadre d’échange sur l’état d’avancement des interventions au titre de l’année 2022 des deux programmes et des enjeux opérationnels pour l’année 2023 pour les Conseils régionaux de Ségou et Sikasso. Elle a également permis de présenter la planification opérationnelle 2023 du district de Bamako et sa périphérie auquel les interventions des deux programmes ont été étendues dans le cadre de la prolongation de la deuxième phase d’extension desdits programmes.
La session a aussi servi de cadre de discussion de la première tranche du montant à transférer aux Conseils régionaux de Ségou et de Sikasso dans le cadre de la mise en œuvre des activités à travers l’appui budgétaire sectoriel décentralisé en 2023, ainsi que des dispositions à prendre pour assurer une bonne gestion des flux financiers et de la trésorerie.
Interactifs et enrichissants, les échanges attestent du dynamisme de toutes les parties prenantes pour la réussite du partenariat et l’amélioration des conditions de vie des populations dans les régions de Ségou, Sikasso ainsi que dans le district de Bamako et sa périphérie.
Les deux programmes bénéficient directement à 3 800 exploitants agricoles familiaux et devraient faciliter l’insertion de 6 000 jeunes hommes et jeunes femmes de 15 à 35 ans dans les filières agricoles appuyées, à savoir :
- dans les régions de Ségou et Sikasso : embouche (bovine et ovine), maraîchage, riz, fonio, sésame ; métiers de la transformation liés aux filières agricoles, arboricoles et d’élevage riz, mangue, anacarde, fonio, karité ; aviculture; métiers de services en support des filières citées dont production de semences, entretien et maintenance d’équipements agricoles ;
- au sein du district de Bamako et sa périphérie : maraîchage ; aviculture ; métiers de la transformation liés aux produits agricoles, arboricoles et d’élevage issus des producteurs de Bamako (fruits, légumes, lait, viande) ou des régions de Ségou et Sikasso (fonio, pomme de terre, riz, mangue, anacarde, fonio, karité) ; métiers de services en support des filières citées dont conseils, intrants, construction, maintenance, réparation, transport, stockage.
Au 31 décembre 2022, sur une programmation de 3 018 492 400 FCFA, un montant de 3 183 741 087 FCFA a été décaissé dans le cadre de la réalisation des activités planifiées pour le compte du programme de développement rural et sécurité alimentaire, soit 105 % du budget planifié. Le budget planifié en 2023 pour les activités à exécuter orientées vers tous les partenaires ciblés est de 3 413 887 537 FCFA, soit 5 204 097 EUR.
Pour le programme de formation et insertion professionnelle, sur un montant programmé de 1 397 033 604 FCFA, 753 927 457 FCFA ont été décaissés, soit 54 % du montant programmé. Le budget planifié en 2023 pour les activités à exécuter orientées vers tous les partenaires ciblés est de 1 758 586 202 FCFA, soit 2 680 771 EUR.
Les perspectives pour l’année 2023 sont orientées, d’une part, vers l’appui au district de Bamako pour le pilotage des actions de formation et insertion professionnelle et, d’autre part, vers la poursuite de la réalisation des investissements structurants, le financement des projets productifs, la poursuite des actions de formation et d’accompagnement des jeunes dans les régions de Ségou et Sikasso afin de relever conjointement les défis du développement économique local durable.
Les programmes MLI/021 - Développement rural et sécurité alimentaire et MLI/022 - Formation et insertion professionnelle sont financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - Formation de 100 jeunes en entrepreneuriat et élaboration de plans d’affaires
Dans le cadre de la convention de partenariat avec LuxDev, l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ) a réalisé une série d’activités pour favoriser l’insertion socio-économique des jeunes femmes et jeunes hommes dans les filières d’opportunités retenues dans les régions de Ségou et de Sikasso.
C’est ainsi que des campagnes de sensibilisations ont été organisées en direction du groupe cible constitué des jeunes filles et garçons de 15 à 35 ans. Certains parmi ces jeunes sont issus des exploitations agricoles et familiales bénéficiaires du programme MLI/021 - Développement rural et sécurité alimentaire, alors que d’autres sont des bénéficiaires de formations professionnelles qualifiantes ou d’apprentissages organisés par le programme MLI/022 - Formation et insertion professionnelle entre 2017 et 2021. D’autres jeunes potentiellement bénéficiaires de l’accompagnement de l’APEJ sont ceux désirant recevoir une formation professionnelle ou tout simplement être accompagnés vers l’emploi.
À la suite des campagnes de sensibilisation de mai et juin 2022, plus de 4 000 jeunes se sont enregistrés auprès des structures de l’APEJ des deux régions pour bénéficier d’un accompagnement dans leur parcours d’insertion. Parmi ceux-ci, 2 200 jeunes femmes et jeunes hommes, dont 1 100 à Ségou et 1 100 à Sikasso, ont été sélectionnés pour bénéficier d’un bilan de compétences. À l’issue de ce processus, 100 jeunes (50 à Ségou et 50 à Sikasso) n’ayant pas besoin de formation technique complémentaire ont été identifiés par l’APEJ pour bénéficier d’une formation en entrepreneuriat.
Dans la région de Ségou, la formation s’est déroulée dans les localités de Ségou et de San, tandis que dans la région de Sikasso, elle s’est tenue à Sikasso et à Bougouni. Des cérémonies d'ouverture ont été organisées en présence de la coordination régionale de l’APEJ, des assistants techniques de LuxDev et des principaux partenaires régionaux et nationaux.
Assurant son rôle de supervision, une équipe de l'APEJ a été dépêchée dans les deux régions pour s’assurer du bon démarrage de la formation. Quatre modules jugés les plus pertinents pour le parcours d’un jeune primo-entrepreneur ont été développés : la création d’entreprise, la gestion d’entreprise, l’éducation financière et les compétences de vie. Un meilleur niveau de compréhension des participants a été observé par rapport à celui des jeunes issus du processus de l'apprentissage formés précédemment. L’aptitude à la lecture et à l’écriture retenue comme l’un des critères de sélection a fortement contribué à ce constat positif.
Au-delà du renforcement des compétences des participants en entrepreneuriat, les jeunes ont également appris à élaborer la première ébauche de leur plan d'affaires. Ces plans d’affaires portent principalement sur des projets d’embouche, d’aviculture, de maraîchage et de transformation agroalimentaire. À la fin de la formation de dix jours, les participants ont tous reçu une attestation.
Une fois les plans d’affaires finalisés, le processus devra se poursuivre avec l’accompagnement des jeunes pour l’accès au financement auprès des institutions financières partenaires du programme. Le mentoring / coaching suivra pour pérenniser leurs entreprises, ainsi que l’évaluation des projets.
Les programmes MLI/021 - Développement rural et sécurité alimentaire et MLI/022 - Formation et insertion professionnelles sont financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - « Girls take over » pour le Luxembourg au Mali
Pour la première fois, l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg a pris part, avec le soutien de LuxDev, à la célébration de la Journée internationale de la fille organisée par Plan International au Mali le 11 octobre 2022.
À l’occasion de cette 10e édition, Plan International au Mali a organisé une action d’envergure appelée « Girls Take Over ». Les valeurs véhiculées lors de cette journée sont, entre autres, l’égalité des chances et la représentativité des jeunes filles dans les instances de décision, ainsi que dans la vie politique. Pour cette célébration, de jeunes étudiantes maliennes ont pris le pouvoir en remplaçant des responsables de premier plan de structures nationales ou internationales (ambassades, ONG, ministères, etc.) à Bamako. Il s’agit d’une occasion de promouvoir l’égalité et le leadership des femmes, en montrant que de jeunes femmes peuvent également accéder à des postes à responsabilité dans des structures d’envergure.
Cette initiative a suscité l’engouement de Madame Marie-Anne MARX, chargée d’affaires de l’Ambassade au Mali, à céder son poste le vendredi 7 octobre 2022 à une jeune fille malienne : Aïssata TINDE, étudiante en communication/journalisme. Pour une journée, elle s’est retrouvée à la tête d’une structure diplomatique, l’Ambassade du Luxembourg, avec une équipe uniquement composée de femmes.
La nouvelle chargée d’affaires a tenu à visiter le centre de formation professionnelle (CFP) de Missabougou, construit en 2005 grâce au financement du ministère des Affaires étrangères et européennes du Grand-Duché de Luxembourg, et exécuté par LuxDev. Ce centre est devenu une référence en termes de formation professionnelle au Mali. Il délivre des apprentissages dans 21 filières porteuses, permettant aux jeunes filles et jeunes garçons d’apprendre un métier dans la transformation agro-alimentaire, le maraîchage, l’esthétique-coiffure, la plomberie, la mécanique automobile, etc.
Cette visite a été l’occasion pour Aïssata, chargée d’affaires d’un jour, de sensibiliser la direction et les formateurs du centre de formation à la cause des jeunes filles, notamment lors de l’orientation dans certaines filières. Lors de ses discussions avec les jeunes apprenants, elle a donc fortement incité les jeunes filles à s’orienter vers tous les métiers car aucun n’est exclusivement dédié aux hommes ou aux femmes. Elles doivent prioritairement chercher à acquérir des compétences demandées sur le marché du travail, facilitant ainsi leur insertion professionnelle.
Au terme de cette visite riche en échanges, Aïssata TINDE a eu des mots d’encouragement à l’égard de la direction du CFP et a souhaité que le Grand-Duché de Luxembourg, à travers LuxDev et le programme MLI/022 - Formation et insertion professionnelle que l'Agence exécute, continue à œuvrer pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes filles au Mali.
MALI - Atelier d’harmonisation des mécanismes de soutien des chaînes de valeur agricole et d’insertion des jeunes dans les filières d’opportunités
Dans le cadre de la mise en œuvre des programmes MLI/021 - Développement rural et sécurité alimentaire, MLI/022 - Formation et insertion professionnelle et MLI/026 - Programme d’appui aux filières agropastorales - Phase II, LuxDev a développé, en synergie avec les partenaires, des mécanismes de financement des chaînes de valeur agricole et d’insertion des jeunes dans les régions de Ségou et Sikasso.
Partant des expériences existantes au sein de leurs programmes ainsi que celles d’autres partenaires, LuxDev s’est engagée, avec les partenaires, à consolider les bonnes pratiques existantes et à développer un mécanisme harmonisé de soutien aux filières agricoles et à l’insertion des jeunes.
Afin d’assurer l’appropriation et le portage du processus de renforcement des capacités des Conseils régionaux de Ségou et de Sikasso, LuxDev a organisé une série d’ateliers avec les acteurs régionaux. Ces ateliers visaient à intégrer leurs attentes et besoins dans le processus devant aboutir à la production du manuel de procédures de financement harmonisé des projets productifs et projets d’initiatives privées et collectives.
Une première étape, conduite en novembre 2021 et en mars 2022 par l’expert international recruté par LuxDev, a permis de mieux appréhender les attentes des acteurs et d’alimenter les réflexions pour la conception du manuel de procédures de financement. À la suite de ces ateliers, l’expert international a produit une première version du manuel de procédures.
La deuxième étape a été consacrée au partage et à l’analyse de la version provisoire dudit manuel lors d’un atelier qui s’est déroulé à Bamako du 20 au 21 juin 2022 pour les participants de la région de Ségou et du 22 au 23 juin 2022 pour ceux de la région de Sikasso. Cette étape cruciale a permis aux participants d’harmoniser les points de vue sur les principes de base du manuel.
Les participants de chaque atelier ont été répartis en trois groupes de travail, chaque groupe ayant pour consigne d’amender la partie du manuel qui lui avait été attribuée et de formuler des recommandations. La restitution des travaux de groupe en plénière a permis de faire la synthèse des points de discussion afin d’améliorer le manuel, de discuter des questions faisant débat et de formuler des recommandations.
Les conclusions de l’atelier ont permis au consultant de soumettre à l’approbation de LuxDev une version améliorée du mécanisme de financement. Cette version améliorée dès sa validation finale servira de repère pour tous les acteurs impliqués dans le dispositif.
Les programmes MLI/021 et MLI/022 sont financés par le Grand-Duché de Luxembourg et le Mali. Le programme MLI/026 est cofinancé à parts égales par le Grand-Duché de Luxembourg et la Suisse. Les trois programmes sont mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - Les Conseils régionaux de Ségou et Sikasso, les faitières et les organisations professionnelles renforcent leurs compétences en ingénierie de la formation
Les Conseils régionaux de Ségou et Sikasso, les faitières et les organisations professionnelles ont récemment renforcé leurs compétences en ingénierie de la formation, à travers une formation qui s’est déroulée du 04 au 08 avril 2022 pour les Conseils régionaux, et du 11 au 15 avril 2022 pour les faitières et organisations professionnelles.
Cette action s'est déroulée dans le cadre de la mise en œuvre des programmes MLI/021 - Développement rural et sécurité alimentaire et MLI/022 - Formation et insertion professionnelle dans les régions de Sikasso et de Ségou. Ces deux programmes partagent en effet le même objectif spécifique, à savoir : « les jeunes hommes et les jeunes femmes des régions de Ségou et Sikasso bénéficient davantage d’opportunités économiques dans les métiers liés aux filières agricoles ». La finalité est d’assurer l’insertion professionnelle durable et décente des jeunes hommes et femmes dans les filières agricoles.
La formation professionnelle est une prérogative des Collectivités territoriales. En effet, la loi n°2012-007 ANRM du 07 février 2012 portant Code des Collectivités territoriales à l’article 164 confère aux Collectivités territoriales les domaines de compétences suivants : l’enseignement technique et professionnel, l’éducation spécialisée, l’apprentissage et la formation professionnelle. Le décret n°2017-0428 P-RM du 19 mai 2017 fixe quant à lui le détail des compétences transférées de l’État aux Collectivités territoriales en matière d’emploi et de formation professionnelle. Les Collectivités territoriales ont de fait la primeur de l’ingénierie de formation professionnelle ainsi que le suivi-évaluation des activités de formation professionnelle et emploi au niveau des communes, cercles et régions.
Pour cette raison, les Conseils régionaux de Ségou et Sikasso se situent en première ligne du déploiement des différents programmes en cours d’exécution, d’une part concernant l’organisation des parcours de formation des jeunes hommes et femmes et d’autre part, concernant le renforcement des capacités et le renouvellement des compétences (formation continue) des actifs des filières d’opportunité soutenues par les programmes MLI/021, MLI/022 et MLI/026 - Appui aux filières agropastorales.
Dans le cadre de la mise en œuvre des programmes précités (MLI/021, MLI/022 et MLI/026), les Conseils régionaux de Ségou et Sikasso ont élaboré des plans opérationnels cadrant avec leurs plans stratégiques régionaux. Ceux-ci visent notamment le renforcement des capacités et le renouvellement des compétences dans les filières qui disposent d’opportunités d’insertion économique pour les jeunes hommes et femmes des régions de Ségou et de Sikasso. Dans la région de Sikasso, il s’agit des filières d’opportunité et chaînes de valeurs suivantes : lait local, pomme de terre, viande, maraîchage, fonio, sésame ; métiers de la transformation agricole liés aux filières riz, mangue, anacarde, fonio, karité ; aviculture ; métiers de services en support des filières production de semences, entretien et maintenance d’équipements agricoles. Dans la région de Ségou, il s’agit des filières et chaînes de valeurs suivantes : viande, fonio, sésame, maraîchage ; métiers de la transformation agricole liés aux filières riz et fonio ; aviculture ; métiers de services en support des filières production de semences, entretien et maintenance d’équipements agricoles.
Ce besoin de renforcement de capacités avait été relevé en 2020 par le diagnostic du sous-secteur de la formation professionnelle et l’emploi au Mali comme une nécessité pour les Conseils régionaux en vue de remédier à l’insuffisance de ressources humaines qualifiées pour gérer la formation professionnelle et spécifiquement la formation continue des actifs. Il en ressort également l’opportunité de renforcer les compétences des faitières et organisations professionnelles qui ont un rôle dans la structuration et la satisfaction des besoins de formation de leurs membres.
L’objectif de cette formation est de développer les compétences du personnel des Conseils régionaux de Ségou et Sikasso et du personnel des faitières et organisations professionnelles évoluant dans les filières d’opportunité soutenues par les programmes en ingénierie de la formation, pour permettre de mieux assurer les missions ainsi que les tâches et responsabilités qui leur sont dévolues.
De manière spécifique, il s’agissait de doter les participants à cette formation de concepts et outils méthodologiques liés au développement, à l’organisation, à la mise en œuvre et au suivi des actions de formation professionnelle.
Remise des attestations
Pour le personnel des Conseils régionaux, les contenus développés ont permis de renforcer les capacités de 24 personnes, dont 20 hommes et 4 femmes, à raison de 10 hommes et 1 femme au niveau du Conseil régional de Sikasso et de 10 hommes et 3 femmes au niveau du Conseil régional de Ségou.
Les thèmes couverts par les formations sont les suivants :
- ingénierie de la formation professionnelle, notamment la formation continue;
- gestion des projets de formation ;
- rédaction de cahiers des charges spécifiques au domaine de la formation ;
- planification, pilotage et suivi-évaluation des actions de formation.
Pour le personnel des faitières et organisations professionnelles évoluant dans les filières d’opportunité soutenues par les programmes, les capacités de 40 personnes, dont 34 hommes et 6 femmes, à raison de 19 hommes et de 4 femmes au niveau de Sikasso et de 15 hommes et 2 femmes au niveau de Ségou, ont été renforcées.
Les thèmes couverts par les formations sont les suivants :
- analyse et définition des besoins de formation (objectifs d’impact) des actifs des filières;
- structuration des besoins identifiés afin d’en faire des plans de formation cohérents avec des actions planifiées dans le temps ;
- utilisation des outils et méthodes d’analyse, de définition et de gestion de projets de formation.
Ces formations ont été appréciées par les bénéficiaires qui en ont souligné le bien-fondé et l’utilité.
Les programmes MLI/021 et MLI/022 sont financés par le Grand-Duché de Luxembourg et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - Des parcours individualisés pour une insertion professionnelle réussie !
Le programme MLI/022 - Formation et insertion professionnelle prévoit la mise en place de parcours d’insertion individualisés pour 4 400 jeunes des régions de Ségou et Sikasso.
Chaque jeune sera accueilli par un conseiller d’orientation de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ ) ou de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) qui réalisera avec lui un bilan de compétences individuel à l’issue duquel une orientation professionnelle lui sera proposée. Il s’agira là de la première étape de son parcours d’insertion. Que le jeune soit orienté vers une formation qualifiante complémentaire, une formation en entrepreneuriat pour installer sa microentreprise ou directement vers l’emploi tenant compte des compétences dont il dispose déjà, il bénéficiera d’un suivi de proximité de la part de son conseiller d’orientation référent durant tout son parcours.
L’insertion professionnelle dans les métiers et les filières d’opportunités pour les jeunes identifiés dans les deux régions, et dont le développement est soutenu par le programme MLI/021 - Développement rural et sécurité alimentaire, sera privilégiée : viande, maraîchage, aviculture, maintenance d’équipements agricoles, métiers de la transformation des produits agricoles liés aux filières riz, mangue, anacarde, fonio, karité etc.
Basé sur l’écoute et l’analyse des compétences (savoirs, savoir-faire et savoir-être), le bilan de compétences est la première étape clé pour favoriser une insertion professionnelle réussie. Les conseillers d’orientation de l’APEJ et l’ANPE, qui auront une connaissance préalable des opportunités d’insertion économique dans les filières dans les deux régions, joueront un rôle primordial en proposant aux jeunes l’orientation professionnelle qui leur convient et à même d’augmenter leurs chances d’accéder à un emploi dans leur région.
Formateurs et conseillers formés
Le bilan de compétences constituant une innovation dans les pratiques professionnelles de l’APEJ et de l’ANPE, un cabinet spécialisé a été recruté pour former les conseillers d’orientation des deux agences. La première session de formation s’est tenue du 8 au 10 février 2022 dans les locaux du siège de l’ANPE à Bamako. À l’issue de la formation, les conseillers étaient outillés pour mener à bien les entretiens individualisés, procéder à l’analyse des éléments recueillis et enfin, proposer au jeune une orientation en phase avec ses aspirations et ses compétences et en adéquation avec les opportunités d’insertion de sa région. Les participants, de façon unanime, ont plébiscité les différents travaux de groupe qui ont jalonné les trois jours de formation. D’autres sessions de formation sont prévues pour les conseillers d’orientation qui opèreront dans différentes localités des régions de Ségou et de Sikasso.
Simulation d'entretien entre conseiller et jeune
Le programme MLI/022 - Formation et insertion professionnelle est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.
MALI - Quand les projets de formation et d’insertion professionnelles favorisent la microfinance
Le financement des projets des jeunes, une problématique cruciale pour l’Etat et ses partenaires
Au Mali, la question du financement des projets des jeunes demeure une problématique cruciale et complexe qui met en relation plusieurs acteurs à savoir les structures du secteur privé qui offrent des services financiers et non financiers, les jeunes demandeurs de financement, les structures d’accompagnement. Aussi, cette problématique est indissociable de celle de la formation professionnelle.
Ainsi, dans le cadre des Programmes indicatifs de Coopération (PIC) II et III entre le Gouvernement du Mali et celui du Grand-Duché du Luxembourg une composante formation et insertion professionnelle a été adoptée à travesrs les programmes Appui à la formation et l’Insertion professionnelles, MLI/019, et Formation et insertion professionnelle, MLI/022, dont la mise en œuvre a été confiée à LuxDev aux côtés du ministère malien en charge de la formation professionnelle et de l’emploi.
Dans ce contexte, plusieurs actions en faveur des jeunes de 15 à 40 ans des régions de Ségou et Sikasso ont été réalisées en conventionnement avec les structures publiques nationales du ministère de l’emploi notamment l’Agence nationale pour l’Emploi des Jeunes, les chambres consulaires de l’agriculture et des métiers de l’artisanat ainsi que les institutions de financement (Soro Yiriwaso et Nyèsigiso). En outre, des prestaires privés ont été engagés pour l’offre de services non financiers en amont et en aval du dispositif. Le conseil régional a assuré le rôle important de pilotage du dispositif tout comme celui du suivi de l’insertion des jeunes. A la clôture du programme, 2839 projets ont été financés dont 1581 en faveur des femmes. A cette suite, l’ONG ADA a été mandatée afin de tirer les enseignements de cette expérience longue et dense.
Rencontre entre l'ONG ADA et des primo-entrepreneurs pour améliorer le mécanisme de financement des jeunes mis en place par l'APEJ avec l'appui de LuxDev.
L’accompagnement des jeunes vers l’auto-emploi, des difficultés à surmonter
Sur le terrain, la mission a pu échanger avec les responsables de Soro Yiriwaso et deux catégories de bénéficiaires de crédits.
Il s’agit de quatorze jeunes primo-entrepreneurs dont trois femmes, tous sortis du dispositif de formation professionnelle animé par les centres et instituts de formation ou celui de l’apprentissage rénové à travers les chambres consulaires. Un entretien a particulièrement attiré l’attention, il s’agit du cas d’une jeune femme dont le parcours d’insertion dans l’aviculture a buté contre un facteur devenu répétitif, l’abus de confiance. En vue de rembourser ses dettes et réussir son parcours, la jeune femme s’est orientée vers la transformation agroalimentaire.
D’autres jeunes ont opté pour la stratégie de crédits renouvelés plusieurs fois pour assurer le maintien voire le développement de leur projet en embouche ou dans les métiers artisanaux. Autre stratégie développée par les jeunes, la diversification de leur métier principal (achat et vente d’animaux) avec d’autres activités connexes (production et vente d’aliments bétails, abattage ou vente de produits d’abattage).
Au-delà des difficultés d’accompagnement, des motifs de satisfaction
Partout où la mission s’est déployée, une constante a été relevée dans les réponses des jeunes, la pertinence des appuis tant sur le plan de la formation professionnelle, de la gestion d’entreprise que de l’octroi des crédits. De l’avis des jeunes interviewés, ces appuis leur ont assuré sans nul doute un revenu satisfaisant, et mieux encore, la restauration de leur dignité et la revalorisation de leur statut social.
Plus globalement, la mission a relevé que le dispositif de financement du programme MLI/022 est adapté et aide les institutions de microfinances à disposer de clients dont le risque de financement est contrôlé grâce à l’accompagnement réalisé (formation technique et managériale, éducation financière, mentorat/coaching, suivi post-financement). Aussi, a-t-il été noté que le dispositif profite à ces institutions grâce aux conditions favorables de rémunération du dépôt à terme permettant une marge importante pour celles-ci au regard du taux pratiqué sur le marché financier. Le mécanisme permet surtout le financement et l’insertion de jeunes en démarrage. Malgré la fragilité de la cible, le taux de remboursement réalisé est très satisfaisant pour les deux Institutions partenaires.
MALI - Partage d'un expérience inspirante dans le monde de la formation professionnelle
Le Conseil régional de Ségou, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, a organisé, à la fin de l’année 2019, un salon de l’emploi des jeunes dans le secteur agrosylvopastoral. 1er salon du genre organisé dans la région, il a rassemblé une vingtaine d’exposants, des acteurs publics et privés de la formation professionnelle et de l’emploi, des entreprises et des centaines de jeunes. Un intervenant, Boubacar Doumbia, a particulièrement attiré l’attention des organisateurs et des acteurs publics de la formation professionnelle et notamment celle du Conseil régional de Ségou et les centres de formation publics de la région. Boubacar Doumbia est le promoteur du centre de formation professionnelle N’domo, résolument tournée vers l’entreprenariat et l’auto-emploi et spécialisée dans la confection de Bogolan, ces fameux tissus Malien teinté suivant un style et une technique particulière. L’originalité de son centre est son modèle de gestion inspiré de la tradition et décrite dans un manuel dont il est l’auteur : « Le concept N’domo. Une réponse à l’entreprenariat solidaire et à l’emploi des jeunes ».
Ce manuel, qui est « la capitalisation de vingt années d’expériences d’entreprenariat social et solidaire sur l’utilisation du savoir-faire local et des valeurs sociétales innovées » et se veut une solution au défi de l’emploi des jeunes, a servi de support à l’atelier organisé en septembre 2020 par le Conseil régional de Ségou à l’attention de 35 responsables et gestionnaires de centres et instituts de formation professionnelle publics et privés de la région et d’agents du Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Le but était de présenter aux participants un centre de formation fonctionnel, le N’domo, disposant d’outils de gestion adaptés et arrivant à fonctionner sans moyens mis à disposition par l’État, les Collectivités ou les partenaires techniques et financiers.
Le promoteur du centre N’domo a ainsi présenté son expérience basée sur une gestion innovante par la mise en place d’un dispositif de formation et d’auto-emploi bien structuré, soutenu par une gestion rigoureuse sur les plans administratif, technique et financier. L’innovation s’articule autour de deux axes :
L’utilisation d’un savoir-faire local comme un levier permettant de créer des emplois durables pour les jeunes.
Le savoir-faire choisi est l’exploitation des techniques traditionnelles des teintures naturelles sur des supports 100% coton produits au Mali. La transformation du coton sur le plan local crée des emplois pour les filières filage, tissage, teinture, décoration et confection et de la richesse !L’adaptation des valeurs sociétales explorées pour l’organisation et le fonctionnement du centre N’domo que l’on caractérise d’entreprise solidaire !
Au cours de l’atelier, les réactions ont été nombreuses et les participants, en prenant la parole, ont presque unanimement qualifié le centre N’domo « d’entreprise-école ». Certains responsables de centres de formation, tant public que privé, ont trouvé l’expérience réplicable dans leur contexte, notamment pour les filières de formation maraichage et transformation agroalimentaire. Le directeur général de l’Institut de Formation professionnelle de Konobougou dira ceci dans son intervention : « nos structures de formation viennent de découvrir une piste précieuse pour optimiser les opportunités qui se présentent à elles pour concrétiser leur désir de former et d’insérer les jeunes ». Plusieurs structures de formation se sont engagées à poursuivre les échanges avec le centre N’domo en vue d’une adaptation de l’expérience à leur centre.
L’atelier a pris fin par une visite guidée des ateliers de formation, de production et d’exposition/vente des produits du centre N’Domo, ce qui a permis aux participants de voir la matérialisation du concept.
Pour l’histoire, « le n’domo est un rite d’initiation des jeunes dans la société traditionnelle bamanan. « Don mᴐ » qui est actuellement prononcé « n’domo ou ntomo » signifie littéralement « la pêche du savoir » ou la quête de la « connaissance ». Autrefois, cette quête de connaissance était la toute première étape d’initiation, d’orientation et de recherche de la plénitude que les jeunes de sept à dix ans devaient avoir jusqu’à l’âge de dix-huit à vingt ans.
Pour aller plus loin, lien vers le Manuel « Le concept N’domo. Une réponse à l’entreprenariat solidaire et à l’emploi des jeunes », cliquez ici.
MALI - Des milliers de jeunes certifiés grâce à la formation professionnelle
De 2017 à 2019, la Conseil régional de Ségou a financé la formation professionnelle de 5540 jeunes dont 4000 auprès de Maitres Artisans, à travers l’apprentissage rénové, et 1540 en formation initiale qualifiante dans des centres de formation publics et privés. Les filières de formation professionnelle suivies ont été essentiellement du domaine agrosylvopastoral (aviculture, embouche, maraichage, pisciculture, production de riz, de fonio ou de sésame,) et de l’artisanat (menuiserie, carrelage, électricité photovoltaïque mécanique, maçonnerie, coupe couture, construction métallique).
Au terme de leur formation professionnelle, les jeunes apprentis ont subi un examen de fin d’apprentissage, avec des jurys de professionnels issus des chambres consulaires (agriculture et artisanat), sanctionné par un certificat de qualification professionnelle. Le taux de réussite a été très satisfaisant, il a atteint 86%.
Pour les jeunes ayant suivi un cycle de formation initiale qualifiante, 1 460 ont été admis et ont reçu un certificat de compétences professionnelles. C’est tout au long de leur cycle de formation que leurs compétences ont été évaluées et validées sous la supervision pédagogique de la Direction régionale de l’Emploi et de la formation professionnelle de la région de Ségou.
A l’été 2020, le Conseil régional de Ségou a tenu à organiser, avec le concours des chambres consulaires, parties prenantes et acteurs majeurs du dispositif d’apprentissage rénové, une cérémonie solennelle de remise des certificats aux jeunes lauréats afin de mettre en lumière la formation professionnelle. Cette cérémonie a été rehaussée par la participation de la Directrice Nationale de la Formation professionnelle et du Directeur fénéral de l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation, qui ont félicité les jeunes et les ont encouragés à poursuivre leurs efforts et à se perfectionner afin de faciliter leur insertion professionnelle. Le Président de la chambre consulaire en charge de l’Artisanat a conclu leur disant que « la formation est un investissement que les jeunes sont appelés à rentabiliser par leur dévouement sur le marché du travail ».
MALI – Formations, accès au financement et accompagnement : des primo-entrepreneurs présentent leur parcours
Depuis 2018, l'Agence malienne pour la promotion de l'emploi des jeunes (APEJ) a permis l'installation de 1733 primo-entrepreneurs des régions de Ségou et Sikasso, avec l'appui du programme Formation et insertion professionnelle, MLI/022.
L'APEJ a notamment joué un rôle essentiel pour :
- l'accès au financement des jeunes via ses Institutions de Micro-Finance (IMF) partenaires;
- la formation des jeunes en création et gestion d’entreprise; et
- l’accompagnement de proximité de 12 mois pour suivre la bonne installation et le remboursement des échéances de prêt aux IMF des jeunes.
Au total, ce sont plus de 400 millions de FCFA de crédits qui ont été accordés aux jeunes entrepreneurs, avec un taux de remboursement de 95% !
Le Conseil régional de Ségou a, quant à lui, offert la possibilité aux jeunes sortants des centres de formation professionnelle, publics et privés, d'être appuyés dans l'élaboration de leur plan d'affaire, avant que celui-ci ne soit soumis aux IMF pour financement.
Par ailleurs, ce même Conseil régional s'apprête à donner la même chance aux sortants du dispositif de formation par apprentissage.
Pour mieux comprendre le parcours de ces primo-entrepreneurs, vous trouverez ci-dessous sept portraits vidéos présentant les démarches, les réussites mais aussi les difficultés rencontrées par ces jeunes .
Le programme MLI/022 est cofinancé par le gouvernement malien et la Coopération luxembourgeoise et mis en œuvre par LuxDev.
Ambition d'un jeune couturier à Ségou
Au service de la beauté à Ségou
Au service de la beauté à Tominian
Embouche ovine à Yorosso
Reconversion d'un jeune routier à Ségou
La nouvelle vie d'une ménagère à Bla
Les débuts prometteurs d'un jeune entrepreneur en menuiserie métallique
MALI – 1500 masques produits en 5 jours !
Face à la pandémie de Covid19, le Mali a lancé l’initiative « un malien, un masque ». Pour répondre à cet appel le Centre de formation professionnelle (CFP) de Tominian, construit et équipé en 2013 dans le cadre du programme MLI/019, a mobilisé sa filière coupe/couture et ses fonds propres. Il a ainsi, confectionné et distribué gratuitement 1500 masques.
Cette contribution à l’effort national a permis à 10 apprenants de la filière coupe/couture du CFP de démontrer la qualité de l’enseignement reçu puisque les 1500 masques ont été produits en 5 jours seulement !
Cette belle initiative s’est clôturée le 1er juin 2020 par une cérémonie de remise des masques au profit d’une vingtaine d’administrations publiques et d’organisations privées, présidée par le Sous-Préfet central du cercle de Tominian, Monsieur Seydou Traoré.
Par ailleurs, LuxDev n’a pas été en reste puisque son équipe en place à Ségou a également bénéficié de cette généreuse initiative.
Le Programme d’appui à la formation et à l’lnsertion professionnelles, MLI/019 dont l’exécution à eu lieu de 2008 à 2015, avait été financé par la Coopération luxembourgeoise et mis en œuvre par LuxDev.
MALI - Visite du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Mali au Luxembourg
Les 10 et 11 octobre 2019, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Mali, maître Jean-Claude Sidibé, et sa délégation composée de son conseiller technique en charge de la formation professionnelle, de la directrice nationale de la Formation professionnelle, du directeur du Fonds d’appui à la formation par apprentissage et du président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, se sont rendus en Suisse et à Luxembourg pour une visite d’études.
La visite avait pour objectif de découvrir les systèmes de formation professionnelle des deux pays et d’en visiter les dispositifs, afin de tirer des enseignements susceptibles d’aider le Mali à développer ce secteur.
Les visites de terrain organisées à Luxembourg ont ainsi permis d’aborder plusieurs thématiques telles que :
- l’organisation de la formation professionnelle ;
- le financement de la formation professionnelle continue ;
- la certification ; et
- les partenariats public-privé.
En ce qui concerne l’organisation de la formation professionnelle, la mission a eu l’occasion de s’entretenir avec monsieur le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance, de la Jeunesse, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Claude Meisch et sa directrice de la Formation professionnelle, madame Véronique Schaber. Cet entretien a été suivi de visites au lycée technique du Centre et au Talent Hub du lycée des Arts et Métiers.
Pour ce qui est du financement de la formation professionnelle continue, de la certification et des partenariats public-privé, la mission a bénéficié d’échanges avec les responsables de l’Institut de formation sectoriel du Bâtiment (IFSB) puis de la Chambre de commerce du Luxembourg.
Présention d'une application mobile au au Talent Hub du lycée des Arts et Métiers.
Visite au lycée technique du Centre avec madame Véronique Schaber, directrice de la Formation professionnelle au Luxembourg.
Visite de de l’Institut de formation sectoriel du Bâtiment du Luxembourg
Pour finir, une séance de travail animée par Alexis Hoyaux, expert en formation professionnelle du siège de LuxDev, s’est tenue dans les locaux de l’Agence pour évoquer les dispositifs de financement de la formation professionnelle dans différents pays du monde et tirer les premiers enseignements des rencontres et visites réalisées.
Par ailleurs, au cours de la visite d’études, une entrevue a été organisée entre la délégation ministérielle malienne et la direction de la Coopération du ministère des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg. Elle a été l’occasion, pour le ministre malien, de saluer la coopération entre les deux pays et de revenir sur les enjeux de la formation professionnelle au Mali dans le contexte social, politique et sécuritaire très difficile qui prévaut depuis 2012 et continue à se dégrader.
Délégation malienne à la direction de la Coopération au développement et de l'action humanitaire du Luxembourg
Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Mali, maître Jean-Claude Sidibé et le directeur de la Coopération au développement et de l'action humanitaire du Luxembourg, Manuel Tonnar.
MALI - Une grande opération de certificationL’examen de fin d’apprentissage de jeunes apprentis de la région de Ségou
Une importante opération de certification de jeunes issus de l’apprentissage tutoral a eu lieu entre novembre 2018 et avril 2019. Le Conseil régional de Ségou, épaulé par les chambres consulaires (Chambre d’agriculture et conférence des métiers de la région de Ségou), n’ont pas ménagé leurs efforts pour soutenir les services l’État (directions nationale et régionale de la Formation professionnelle) dans la conduite de ce chantier d’envergure qui a touché environ 6 000 apprentis.
Lien vers la vidéo de suivi d'un bénéficiaire
L'apprentissage tutoral, ou apprentissage rénové, correspond à l'apprentissage traditionnel encadré par un maître d'apprentissage. Le maître d’apprentissage est un professionnel reconnu par ses pairs et qui accueille quatre apprentis au maximum par poste de travail. Au préalable, le maître d’apprentissage reçoit des formations en pédagogie et en méthodes d'évaluation dispensées par les formateurs de l’Institut national d’ingénierie de la formation professionnelle. Il reçoit également le programme de formation à dispenser aux apprentis. Son rôle est de leur transmettre ses compétences et ses savoirs-faire de façon pédagogique. La performance du maître d’apprentissage est suivie par la chambre consulaire à laquelle il appartient et son titre est validé par la Validation des acquis de l'expérience.
35 métiers ont été visés par cette opération de certification : 10 du secteur de l’agriculture (producteur de riz, producteur de fonio, producteur de sésame, producteur de semences, maraîcher, emboucheur, pisciculteur, aviculteur, apiculteur et arboriculteur) et 25 métiers connexes à la production agricole et appartenant au secteur de l’artisanat (constructeur métallique, menuisier bois ou métallique, transformateur agro-alimentaire, mécanicien, plombier, électricien, installateur photovoltaïque etc.).
Une apprentie en formation professionnelle chez un maître artisan
Un candidat passe son examen
Dans chaque cercle de la région, des centres d’examen ont été sollicités afin d’accueillir les membres du jury, composés de deux maîtres artisans et d’un formateur qui ont conçu les grilles individuelles d’évaluation en amont, et les apprentis à évaluer. Les jurés ont fait passer les épreuves aux apprentis sous le regard des services de l’État garant de l’authenticité des évaluations et du niveau de maiîtrise des apprentis (compétences et technicité acquises).
Le taux de participation des apprentis aux épreuves a été de plus de 90 %. Ce taux prend en compte les 2 000 apprentis du programme précédent de formation et d’insertion professionnelle mis en œuvre par LuxDev dans le cadre du PIC II (MLI/019 – Programme d’appui à la formation et l’insertion professionnelles) qui n’avaient pu, à l’époque, passer leur examen de fin d’apprentissage et les 4 000 apprents mis en formation dans le cadre du programme Formation et insertion professionnelle (MLI/022) et qui ont achevé en 2018 leur cycle de 12 mois de formation. Le taux de réussite a été d’environ 80 %, ce qui est satisfaisant. Tous attendent aujourd’hui de recevoir leur certificat de qualification professionnelle qui est le résultat de leur apprentissage constructif.
Un candidat passe un examen pratique en apiculture
Un examen pratique sur la pisciculture
Certains apprentis vont continuer l’acquisition de compétences dans des métiers adjacents aux leurs et se tourner vers la formation continue offerte par le Fonds d’appui de la formation professionnelle et de l’apprentissage. D’autres, qui envisagent de développer leur propore activité économique (auto-emploi), vont se tourner vers l’Agence de la promotion de l’emploi des jeunes qui va les soutenir et les accompagner dans l’élaboration de leurs plans d’affaires puis de leur installation.
Avec la promotion de l’apprentissage tutoral, la région de Ségou peut compter sur une main d’œuvre agricole et artisanale forte qui porte en avant le développement des communautés rurales.
Le jury écoute le candidat dans le champs
MALI – Inauguration de nouveaux locaux à Ségou
Lundi 10 septembre, de nouveaux bureaux ont été inaugurés à Ségou.
LuxDev entretenant des relations de travail étroites depuis de nombreuses années avec le Conseil régional de Ségou, ce n’est pas un hasard si les nouveaux bâtiments ont été édifiés dans l’enceinte de ce même Conseil régional.
Aussi, la trentaine de collaborateurs opérant sur les trois programmes en cours, à savoir « Développement rural et sécurité alimentaire » (MLI/021), « Formation et insertion professionnelle » (MLI/022) et « Décentralisation et bonne gouvernance » (MLI/023), sont désormais basés à proximité immédiate du Conseil régional et regroupés dans un seul et même lieu.
Dans son allocution, M. Fischbach, le représentant de l’ambassade du Luxembourg, a rappelé que cela fait 20 ans que les gouvernements du Mali et du Luxembourg ont décidé de travailler ensemble, dans un partenariat visant le développement et le bien-être socio-économique des populations du Mali. La longévité de ce partenariat témoigne de la volonté du Luxembourg de s’engager sur du long terme.
M. Fischbach a d’ailleurs profité de l’occasion pour confirmer que l’ambition du Luxembourg reste d’agir en étroite collaboration avec ses partenaires et de se présenter comme un interlocuteur de confiance à tous les niveaux.
Qui plus est, l’importance que le Luxembourg attache au Mali est mise en évidence par l’investissement de près de 41 milliards de Francs CFA (62,5 millions EUR) dans le cadre du troisième Programme indicatif de coopération.
Le gouverneur a, quant à lui, exprimé dans son discours, sa satisfaction sur la collaboration avec le Luxembourg. Il a qualifié les nouveaux bâtiments de "joyau architectural de qualité, construit dans le respect des normes en matière de génie civil".
De plus, il a rappelé que la réalisation de ces infrastructures s’inscrit dans l’objectif de renforcer les capacités du Conseil régional de Ségou tout en permettant à court terme d’abriter les équipes techniques des programmes.
Le gouverneur a ensuite conclut en encourageant les parties présentes à poursuivre dans la voie de la dynamique enclenchée.