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BKF/023
Support to the sustainable management of the forest resources

Information

Country
Burkina Faso
LuxDev's country office
Burkina Faso Office

Sector
Environment and climate change
PIC 3
2017 - 2021

Implementation period
September 2018 - December 2025
Total duration
88 months

Total budget
35,699,372 EUR
Contribution breakdown
  • Luxembourg Government
    34,000,000 EUR
  • Contribution nationale
    1,699,372 EUR

Videos

  • 20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso

    20ans de Coopération Luxembourgeoise au Burkina Faso

  • 20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Environnement

    20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Environnement

  • 20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Formation

    20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Formation

  • 20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Technologie

    20 ans de Coopération luxembourgeoise au Burkina Faso - Technologie

Project sheets

Mid-term evaluation

This new support is the logical follow-up to the actions of the 2nd Indicative Cooperation Programme in the management of natural resources, particularly forestry. With the contribution to the Forest Sector Support Programme (FSSP), the Ministry for Environment, Green Economy and Climate Change (MEGECC) has been able to mainly develop tools for planning, steering and monitoring its action and now has its sectoral policy document, a three-year action plan and a programme budget by objectives.

Building on the achievements of the FSSP and the second forest inventory, the new support will enable a better knowledge, preservation and sustainable management of timber and non-timber forest resources by and for the benefit of the populations. It will complement MEGECC's efforts in the implementation of its sectoral policy and in particular its budget programmes 1 “sustainable management of forest and wildlife resources”, 3 “local governance and sustainable development”, 4 “green economy and climate change”, as well as its “steering and support” programme.

BKF/023, implemented under national execution, will be able to rely in particular on the good production capacities that MEGECC has been able to develop under the FSSP. On the other hand, it is envisaged that there will be more substantial support in some of the MEGECC's regional directorates for the extension and better management of the forest development projects that supply the big urban centres with wood energy. BKF/023 will also support the transfer of competences to local authorities and will enable the defence and management of their conservation areas. Actions to protect and sustainably manage the resource will be complemented by reforestation actions. Finally, support is also provided for the non-timber forest products sector and, in particular, for the many associations that derive significant income from it.

In addition to these field actions, BKF/023 will continue to support the strengthening of MEGECC's capacities in terms of coordination, steering and implementation of its policy. Following the continuation of the support to the forest information system and the exploitation of the 2nd forest inventory, BKF/023 will finally provide specific support to the functioning of the MEGECC's monitoring and evaluation system.

Latest news

  • BURKINA FASO - Le projet d’appui à la gestion durable des ressources forestières accompagne l’étude sur la fiscalité environnementale

    Published on 23 November 2023    By Roseline BAYILI   FR

    Depuis plusieurs années, le Burkina Faso est engagé dans une dynamique de construction d’un cadre juridique relatif à la fiscalité environnementale, notamment afin de répondre à ses engagements internationaux et régionaux en matière de développement durable, d’économie verte, de lutte contre le changement climatique et de fiscalisation de ses secteurs de production.

    Dans ce cadre, en décembre 2019, un état des lieux de la fiscalité environnementale a été réalisé avec l’accompagnement du projet d’appui à la gestion durable des ressources forestières. Cette étude a permis de dresser un inventaire des taxes écofiscales existantes, d’en comprendre le fonctionnement et de fournir des recommandations visant à optimiser le rendement de l’écofiscalité nationale.

    L’étude s’est déroulée en deux phases distinctes. La première, réalisée du 29 février au 14 mars 2020, a permis de recenser les mesures de la fiscalité environnementale au Burkina Faso et de faire une première estimation des recettes afférentes. La seconde phase, qui s’est déroulée du 19 octobre au 5 novembre 2020, avait pour objectifs d’analyser l’efficacité environnementale et fiscale de ces mesures, de préciser l’estimation des recettes et de proposer des pistes en vue d’une réforme ; l’intention étant d’accroître les recettes de l’État tout en incitant à un changement des comportements des acteurs économiques (individus et sociétés) vers des habitudes de consommation plus écoresponsables. À titre d’exemples, le rehaussement de la taxe de prélèvement de l’eau brute devrait jouer un rôle dans la préservation et la gestion efficace de cette ressource, tandis que la réforme du registre national des cartes grises devrait renforcer la qualité des statistiques liées au secteur des transports, aux infrastructures, à la sécurité routière et à la protection de l’environnement.

    Cette action fait partie des priorités du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) et les résultats de l’étude visent particulièrement les ministères, afin qu’ils prennent davantage l’environnement en considération dans leur budgétisation. À terme, les actions préconisées permettraient de réaliser d’importants progrès dans la rationalisation de l’usage des ressources, la protection de l’environnement et une contribution significative au développement vert et durable de l’économie.

    L’étude propose un calendrier de déploiement de la réforme écofiscale sur plusieurs années afin d’amortir le choc chez ceux qui seront les plus impactés. L’étude suggère également que la réforme sensibilise la population. La fiscalité environnementale présente en effet des atouts considérables pour le pays. Elle est pourtant perçue par les populations comme un outil contraignant et pénalisant. La décision d’apporter une réforme à ce secteur est susceptible d’être contestée, rejetée et combattue par les populations si son bien-fondé n’est pas suffisamment explicité et, partant, bien perçu. Au regard de ce risque, et pour optimiser les chances de succès des réformes écofiscales proposées dans les conclusions de cette étude, les auteurs préconisent la mise en place d’une approche efficiente de communication qui mobilise et favorise l’adhésion et la pleine participation des populations. Cette communication devra également inciter les individus, les ménages et les entreprises à adopter des comportements favorables à l’environnement de manière durable.

    Le projet BKF/023 - Appui à la gestion durable des ressources forestières est financé par le Grand-Duché de Luxembourg et le Burkina Faso, et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.

  • International Day of Forests

    Published on 21 March 2023    By Anna FEIEREISEN   FR EN

    Today is the International Day of Forests. Focus on Burkina Faso.

    Burkina Faso's forests cover 6,616,500 ha, or 24% of the country. The forestry sector contributes 7.8% of GDP and over 90% of domestic energy needs. The wood-energy and non-wood forest product sectors are important sources of employment and income for rural populations.

    However, these forest resources are undergoing continuous degradation that threatens biodiversity and leads to the loss of forest species. The annual loss of forests is 50,000 ha due to pressure from agriculture, livestock, abusive wood cutting and gold panning, aggravated by the effects of global warming.

    The BKF/023 programme - Support to the sustainable management of the forest resources, financed by the Grand Duchy of Luxembourg and Burkina Faso, and implemented by LuxDev, allows :

    • the management of 25 forests covering 363,000 ha ;
    • the protection of 34 conservation areas of degraded forests
    • the reforestation of plots of land with approximately 350,000 plants;
    • the planting and processing of non-timber forest products.
  • Comment améliorer durablement la qualité au sein de l’administration publique ?

    Published on 20 February 2020    By Yann NACHTMAN   FR

    Fin janvier 2020, le Fonds d’intervion pour l’environnement (FIE) du Burkina Faso a rencontré le Bureau organisation et méthodes (BOM) du Sénégal afin que ce dernier l’appuie dans sa démarche d’auto-évaluation.

    Cette dynamique partenariale Sud-Sud, facilité par LuxDev à travers le programme d’Appui à la gestion durable des ressources forestières (BKF/023) financé par la Coopération luxembourgeoise, vise à améliorer le fonctionnement et les performances du FIE, à travers l’utilisation d’un modèle de gestion de la qualité totale, dénommé le CAF, cadre d’auto-évaluation des fonctions publiques.

    L’intense semaine de discussions entre les deux parties s’est conclue sur l’intervention de M. Jean Marie Sourwema, directeur général du FIE qui a déclaré :

    « Au niveau du fonds le message est passé. Tout le monde est unanime, orienté vers la recherche des résultats et de la performance. Pour cela il faut aller vers l’implémentation de cet outil qu’est le CAF »

    La particularité et les avantages du CAF :

    • ce modèle est conçu par la fonction publique pour la fonction publique ;
    • contrairement à la certification ISO, l’application du CAF ne nécessite pas la mobilisation d’une expertise externe coûteuse, jugeant de la confirmité à un ensemble de normes ;
    • dans une logique de transfert, une administration experte (en l’occurrence le BOM, centre de ressources CAF au Sénégal) accompagne une autre administration débutante (le FIE dans ce cas).

    Pour en savoir plus à ce sujet, vous trouverez sous ces liens les article publiés, par le FIE  et le BOM :

  • BURKINA FASO - « Couper une forêt, c’est se priver de ses fruits »La couverture forestière, un environnement en péril dont le pays a besoin

    Published on 21 March 2019    By Max Glesener   FR

    Les 6 616 456 ha (24%) de forêts et 9 714 100 ha d’autres terres boisées que compte le Burkina Faso sont indéniablement des espaces qui s’amenuisent. Le second inventaire forestier précise ainsi, qu’entre 1980 et 2014, le volume total de bois sur pied a régressé de 7.742 millions de m3 par an, soit un taux moyen de diminution du volume total annuel de bois de 1,1 %. Heureusement, des réponses à cette problématique sont mises en œuvre pour préserver ces espaces.

    Travaux_forestiers.JPG

    Les menaces qui guettent le secteur forestier

    Soumises à de nombreuses pressions anthropiques (agriculture et élevage, habitat, feux de brousse et autres activités humaines) et aux effets du changement climatique, les zones boisées souffrent également de l’exploitation insuffisamment contrôlée qui entraine une dégradation de leur quantité tout comme de leur qualité.

    Par ailleurs, en dépit de son poids économique et stratégique, le secteur forestier est sous-financé par l'État et insuffisamment incitatif à l'investissement privé.

    De plus, les difficultés d'application de la législation sur la gestion durable des ressources naturelles conduisent à de fortes tensions sur la filière bois-énergie et à la dégradation des sources de produits forestiers non ligneux.

    Terres_nues_en_voie_de_recuperation1.JPGTerres nues en voie de récupération

    Les bienfaits de la forêt 

    Les services rendus par les forêts sont innombrables. Pour n’en citer que quelques un, elles contribuent à la régulation du climat et à l’écoulement des eaux, procurent de l’eau potable, protègent contre l’érosion, filtrent l’air, permettent de stocker du carbone et produisent l’oxygène dont l’Homme a besoin pour respirer.

    Qui plus est, les forêts constituent aussi une ressource essentielle pour les populations riveraines et l’économie, que ce soit à travers le bois d’œuvre ou énergie, la faune, les fruits, les baies, les noix et autres produits forestiers non ligneux destinés à la consommation, la médication ou de nombreux autres usages. 

    Au Burkina Faso, le secteur forestier contribue ainsi à 7,8 % du produit intérieur brut (valeurs 2012) et plus de 85 % des besoins du pays en énergie sont couverts par le bois (Ministère de l’Environnement et du Développement durable 2013). Les filières bois-énergie et produits forestiers non ligneux sont des sources d’emploi et de revenus importantes, en particulier pour les plus pauvres et les femmes.

    Travaus_de_recuperation_reussies.jpgTravaux de récupération réussis

    Les actions entreprises

    C’est dans ce contexte que la Coopération luxembourgeoise apporte depuis 2002 un soutien constant au Burkina Faso dans le secteur de la gestion durable des ressources naturelles et notamment des ressources forestières.

    Cet appui, qui a démarré avec le projet d’aménagement participatif des forêts classées de Dindéresso et du Kou (BKF/007) et a été suivi dès 2007 par le projet d’appui à la gestion des ressources naturelles dans le bassin de Bobo-Dioulasso (BKF/012), a permis, entre autres :

    • la restauration et l’aménagement des forêts classées de Dindéresso et du Kou ;
    • la mise en place et l’organisation de groupements de gestion forestière et de leur union ;
    • l’appui à des associations pour la gestion durable et l’exploitation de produits forestiers non ligneux ; et
    • l’aménagement de la forêt de Kou au profit d’activités écotouristiques et éducatives.

    Dès 2010, le Luxembourg a également appuyé le Ministère de l’Environnement pour l’élaboration du second inventaire forestier national, imprimé fin 2018 pour une large diffusion auprès des acteurs du secteur. Cet inventaire, s’il est bien utilisé, constitue un outil essentiel pour le suivi et la gestion de la ressource forestière, l’accès à des financements carbone, et toute décision concernant la gestion du secteur forestier.

    En passant de l’échelle locale à nationale, le Luxembourg a, ensemble avec la Suède, de 2012 à 2018, soutenu le programme d’appui au secteur forestier mis en œuvre par le Ministère de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique. Cet appui a permis de mieux préparer le Ministère à une gestion durable de la ressource et de le doter d’outils, de mener des actions concrètes d’aménagement sur le terrain et d’appuyer 370 porteurs de projets actifs dans le domaine de l’environnement à travers des subventions à leurs initiatives.

    Aujourd’hui, dans le cadre de son 3ème Programme indicatif de Coopération, le Luxembourg apporte un nouveau soutien de 17 MEUR au secteur forestier à travers l’Appui à la gestion durable des ressources forestières (AGREF), lancé officiellement en janvier 2019 à Bobo-Dioulasso.

    Tout en consolidant les acquis des programmes précédents, ce nouvel appui met l’accent sur des actions concrètes d’aménagement et de gestion durable des ressources forestières ligneuses et non ligneuses et poursuit les efforts de renforcement des capacités aux niveaux central, déconcentré, décentralisé et au profit des acteurs du secteur.

    Parmi les résultats majeurs attendus, on peut noter l’optimisation des filières forestières, l’amélioration de la protection des ressources forestières, l’optimisation des reboisements et de la reforestation, la diversification des ressources alimentaires et des sources de revenus.

    D’autre part, le Luxembourg poursuit ses efforts en matière de récupération des terres dégradées en zones pastorales afin de restaurer l’habitat et les sources de revenus des habitants éleveurs des zones septentrionales du pays en crise sécuritaire. Cette action permet de transformer des terres nues en steppes arbustives et, à terme, en steppes arborées, ouvertes au pâturage. Plus de 8 500 ha ont ainsi pu être récupérés et 10 800 ha sont en prévision. Dans ce même cadre, le Luxembourg a permis la mise en place des premiers projets carbone au Burkina Faso permettant de générer des recettes pour les populations riveraines à travers la vente de crédits carbone sur le marché volontaire.

    Les efforts combinés du Luxembourg en matière de gestion durable des ressources naturelles depuis 2002 à 2018 se chiffrent ainsi à 30,3 MEUR. A cela s’ajoutent les actions en cours pour 22 MEUR, ce qui confirme l’importance de ce secteur pour la Coopération luxembourgeoise.

    Tri_d_anacarde.JPG Tri d'anacarde

    Transformation_de_graines_d_accacia.JPG Transformation de graines d_accacia

    La_stere_parfaite.JPG

    Foret_du_Kou_une_des_rares_forest_galeries_au_Burkina_Faso.JPG Forêt du Kou, une des rares forêst galeries au Burkina Faso

    Filiere_bois_insuffisamment_encadree.JPGFilière bois insuffisamment encadrée

     

  • BURKINA FASO - Lancement du projet d'appui à la gestion durable des ressources forestières (BKF/023)

    Published on 24 January 2019    By Yiannis Varélidis   FR

    Le nouvel appui luxembourgeois à la gestion durable des ressources forestières (AGREF) a été lancé le vendredi 18 janvier 2019 par le ministre de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique, Nestor Batio Bassière, et le chargé d’affaires de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg au Burkina Faso, Max Lamesch. Ont également pris part à ce lancement, le premier vice-président de l’Assemblée nationale, des membres du gouvernement burkinabè ainsi que les autorités régionales et communales. Cet appui de 17 MEUR s’inscrit directement dans le 3e Programme indicatif de coopération entre le Burkina Faso et le Grand-Duché de Luxembourg qui définit la gestion durable des ressources naturelles comme un des trois secteurs de concentration au Burkina Faso.

    De_file__des_chasseurs_traditionnels_Bozo_s_lors_de_la_ce_re_monie_de_lancement.jpg

    La cérémonie de lancement a eu lieu en lisière de la forêt de Diendérosso, dans la commune de Bobo-Dioulasso, où a démarré, en octobre 2002, l’appui soutenu du Luxembourg au secteur forestier avec le projet BKF/007 - Projet d’aménagement participatif des forêts classées de Diendéresso et du Kou. Ce projet a été suivi dès 2007 par le projet BKF/012 - Projet d’appui à la gestion des ressources naturelles dans le bassin de Bobo-Dioulasso. Ces deux projets ont permis, entre autres, la restauration et l’aménagement des forêts classées de Diendérosso et du Kou, la mise en place et l’organisation de premiers groupements de gestion forestière et de leur union, l’appui à des associations pour la gestion durable et l’exploitation de produits forestiers non ligneux et l’aménagement de la forêt du Kou au profit d’activités écotouristiques et éducatives.

    Screen_Shot_2019-01-24_at_10.06_.58_.pngDiscours du ministre de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique, monsieur Nestor Batio Bassière, et du chargé d’affaires de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg au Burkina Faso, monsieur Max Lamesch

    Dès 2010, le Luxembourg a également appuyé le ministère de l’Environnement pour l’élaboration du second inventaire forestier national, imprimé fin 2018 pour une large diffusion auprès des acteurs du secteur.

    Passant de l’échelle locale à l’échelle nationale, le Luxembourg, ensemble avec la Suède, a, de 2012 à 2018, appuyé le programme d’appui au secteur forestier mis en œuvre par le ministère de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique. Cet appui a permis de mieux préparer ce ministère à une gestion durable de la ressource et de le doter d’outils essentiels, de mener des actions concrètes d’aménagement sur le terrain et d’appuyer 370 porteurs de projets actifs dans le domaine de l’environnement à travers des subventions à leurs initiatives.

    Avec l’AGREF, le Luxembourg poursuit son soutien constant au secteur de la gestion des ressources forestières. Tout en consolidant les acquis du programme d’appui au secteur forestier, ce nouvel appui mettra l’accent sur des actions concrètes d’aménagement et de gestion durable des ressources forestières ligneuses et non ligneuses et poursuivra les efforts de renforcement des capacités aux niveaux central, déconcentré, décentralisé et au profit de tous les acteurs du secteur.

    L’AGREF a ainsi pour objectif de contribuer à la protection et à la valorisation durable des ressources forestières en assurant un environnement sain aux populations. Prévu pour une durée de trois ans et demi, cet appui est structuré en quatre grandes composantes alignées sur le nouveau budget programme du ministère de l’Environnement de l’Économie verte et du Changement climatique. La composante 1 vise la gestion durable des ressources forestières. L’objectif de la composante 2 est d’améliorer la gouvernance environnementale en vue d’un développement durable. La composante 3 consiste à assurer la transition du Burkina Faso vers une économie verte inclusive. Enfin la composante 4 cherche à améliorer l’efficience et l’efficacité des interventions du ministère de l’Environnement. Comme le Programme d’appui au secteur forestier, l’AGREF sera mis en œuvre en exécution nationale en s’alignant sur les processus de planification, de programmation, d’exécution, de suivi-évaluation, de reporting et de pilotage du ministère de l’Environnement.

    Parmi les résultats majeurs attendus, on peut noter l’optimisation des filières forestières, l’amélioration de la protection des ressources forestières, l’optimisation des reboisements et de la reforestation, la diversification des ressources alimentaires et des sources de revenus. Bien que d’envergure nationale, les appuis seront concentrés dans trois régions prioritaires à savoir les Hauts-Bassins, le Centre-Ouest et l’Est du Burkina Faso.