Togo

Les premières relations de coopération entre le Luxembourg et le Togo ont débuté en 2024 et se sont renforcées en octobre de la même année avec la signature d’un accord général de coopération. Cet accord vise à aligner les efforts des deux pays sur les priorités de développement du Togo, en mettant l’accent sur l’éducation technique, la formation et l’insertion professionnelles, l’environnement et la réponse au changement climatique, ainsi que le numérique.

Le déploiement des activités de l’Agence au Togo est accompagné depuis notre bureau au Bénin.

Le Togo mène d’importantes réformes économiques pour stimuler son développement. Malgré des avancées positives, le pays doit encore surmonter des défis structurels afin d’assurer une croissance durable et inclusive.

En matière d’environnement et de changement climatique, le Togo fait face à une dégradation rapide de ses forêts et paysages boisés. Cette situation entraîne une réduction de la biodiversité, une érosion accrue des sols, une diminution de la qualité des ressources en eau et une fragilisation des moyens de subsistance des populations rurales. L’exploitation forestière illégale, la demande croissante en bois de chauffage et l’expansion agricole exacerbent ces défis.

Par ailleurs, le Togo s’illustre par un dynamisme technologique croissant, mais plusieurs obstacles freinent encore le développement d’un écosystème numérique cohérent. La fragmentation des initiatives de transformation numérique, les inégalités d’accès aux opportunités numériques, le faible niveau de collaboration entre acteurs publics et privés, et l’absence de mutualisation des ressources limitent son potentiel. En outre, les très petites, petites et moyennes entreprises sont encore peu digitalisées, ce qui limite leur compétitivité sur les marchés régionaux et internationaux.

Enfin, l’accès à l’enseignement technique et à la formation professionnelle reste limité, et les formations proposées ne correspondent pas toujours aux besoins du marché du travail. Le manque d’équipements modernes et d’enseignants qualifiés freine également la qualité des apprentissages, compromettant l’employabilité des jeunes.