Pour une insertion équitable : intégrer le genre et l’inclusion dans la formation professionnelle au Mali
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Pour une insertion équitable : intégrer le genre et l’inclusion dans la formation professionnelle au Mali

Mali 17.11.2025 Projet

Pour une insertion équitable : intégrer le genre et l’inclusion dans la formation professionnelle au Mali
Pour une insertion équitable : intégrer le genre et l’inclusion dans la formation professionnelle au Mali
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Équipe de jeunes femmes et homme sur un site photovoltaïque

La dimension "genre et inclusion" occupe une place prépondérante dans le projet Chifinw ka baarasira – Formation professionnelle pour la jeunesse au Mali, financé par l’Union européenne. Son intégration transversale s’inscrit dans une dynamique de transformation inclusive visant à réduire les inégalités d’accès à la formation et à l’emploi chez les jeunes maliens. Le projet accorde une attention particulière aux jeunes en situation de handicap, aux migrants de retour, ainsi qu’aux femmes, afin de favoriser leur insertion socio-professionnelle dans une approche équitable et durable. Il vise à répondre aux défis spécifiques rencontrés par les jeunes vulnérables, en tenant compte des barrières sociales, économiques et structurelles. En vue de répondre à ces défis, un plan d’action "genre et inclusion" a été conçu afin de renforcer l’équité dans l’accès à la formation et à l’emploi pour les jeunes maliens.


De l’idée à l’action : concevoir un plan robuste

Ce processus a été conduit avec l’experte genre et droits humains du siège de LuxDev, accompagnée de la coordinatrice du projet ainsi que de l’assistante technique internationale suivi, mainstreaming du projet.

L’équipe a tout d’abord mené des rencontres stratégiques avec les partenaires techniques, institutionnels et les organisations de la société civile pour identifier les défis liés à l’inclusion des jeunes vulnérables et explorer des pistes de collaboration.

Dans un second temps, un atelier participatif intitulé “Chifinw ka se yèrè Koro, l’inclusion des jeunes dans les dispositifs de formation et d’insertion professionnelle" a réuni 26 participants, dont 13 femmes, issus de centres de formation, d’organisations de la société civile et d’opérateurs économiques autour de la filière photovoltaïque, considérée comme porteuse d’opportunités économiques pour la jeunesse malienne. En dépit des difficultés liées au contexte actuel, l’atelier a pu se tenir dans les locaux de l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg, permettant de mobiliser les partenaires et d'assurer un échange inclusif.


Les axes stratégiques du plan d’action "genre et inclusion"

Ces étapes ont permis de poser les bases d’un plan d’action "genre et inclusion" structuré, coconstruit avec les acteurs du secteur et adapté aux réalités locales. Les rencontres et différents travaux ont permis d’identifier les principaux obstacles à l’insertion des jeunes vulnérables : accès limité à l’information et au financement, stéréotypes sociaux, dispositifs de formation peu adaptés et manque d’opportunités dans certaines filières techniques particulièrement. Le plan d’action élaboré s’articule autour de trois axes majeurs :

  1. renforcement des capacités des acteurs pour une meilleure prise en compte du genre et de l’inclusion dans les dispositifs de formation et d’insertion ;
  2. adaptation des dispositifs de formation et d’insertion aux besoins spécifiques des jeunes vulnérables, notamment les jeunes en situation de handicap, les migrants de retour et les jeunes femmes ;
  3. mobilisation des partenaires publics et privés pour une action concertée, durable et inclusive.

Vers une mise en œuvre concertée du plan d’action

La mise en œuvre du plan d’action visera à élaborer des outils et modules de formation intégrant les dimensions du genre et de l’inclusion sociale. Il s’agira également de consolider les partenariats avec les entreprises et les collectivités territoriales pour favoriser une synergie d’actions. En outre, il sera indispensable d’assurer le suivi et l’évaluation des initiatives déployées afin de mesurer les résultats obtenus en matière d’insertion professionnelle des jeunes en situation de vulnérabilité. Ce processus a été fortement participatif, avec une mobilisation effective et un fort engagement des acteurs autour d’une vision commune : celle d’un développement équitable, où chaque jeune, quelle que soit sa situation, peut accéder à une formation de qualité et à un emploi décent.

Groupe de personnes posant dans une cour

À propos du projet

Le projet Chifinw ka baarasira – Formation professionnelle pour la jeunesse au Mali est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement.